Les organisateurs ainsi que les proches de la famille Dahir ont souhaité via ce rassemblement faire part de leurs vives inquiétudes suite à la décision brutale d’expulsion de cette famille qui résidait à Ajaccio depuis plus de cinq ans. Quelques personnalités politiques étaient présentes, à l'instar des conseillers à l’Assemblée de Corse et candidats à l'élection municipale Jean-François Casalta et Julia Tiberi ou de l’ancien premier adjoint Paul Antoine Luciani.
Sofiane Dahir, son épouse et leurs trois enfants ont été expulsés il y a une dizaine de jours et conduits dans un centre de rétention à Nîmes. En effet, le contrat de travail de Sofiane Dahir, enseignant en langue arabe, n’a pas été renouvelé et sa demande de titre de séjour n’a pas été acceptée.
L’ancienne préfète de Corse Josiane Chevalier leur avait pourtant assuré qu’aucune mesure d’expulsion ne serait prise en cours d’année scolaire. Mais avec l’arrivée de son successeur Franck Robine la procédure a finalement été accélérée. La famille Dahir a déposé de multiples recours, qui n’ont pas abouti, ainsi qu’une demande de droit d’asile, aujourd'hui sans réponse.
La LDH de Corse, par la voix de son président André Paccou, dénonce des conditions d’arrestation et de détention particulièrement brutales et s’émeut surtout du sort réservé à ces trois enfants, en cette veille de rentrée scolaire. Il en appelle désormais « à l’humanité du préfet » afin trouver une solution pour cette famille, « dans l’intérêt supérieur des enfants ».
Sofiane Dahir, son épouse et leurs trois enfants ont été expulsés il y a une dizaine de jours et conduits dans un centre de rétention à Nîmes. En effet, le contrat de travail de Sofiane Dahir, enseignant en langue arabe, n’a pas été renouvelé et sa demande de titre de séjour n’a pas été acceptée.
L’ancienne préfète de Corse Josiane Chevalier leur avait pourtant assuré qu’aucune mesure d’expulsion ne serait prise en cours d’année scolaire. Mais avec l’arrivée de son successeur Franck Robine la procédure a finalement été accélérée. La famille Dahir a déposé de multiples recours, qui n’ont pas abouti, ainsi qu’une demande de droit d’asile, aujourd'hui sans réponse.
La LDH de Corse, par la voix de son président André Paccou, dénonce des conditions d’arrestation et de détention particulièrement brutales et s’émeut surtout du sort réservé à ces trois enfants, en cette veille de rentrée scolaire. Il en appelle désormais « à l’humanité du préfet » afin trouver une solution pour cette famille, « dans l’intérêt supérieur des enfants ».