C'est un document qui a pour objectif de renforcer l’égalité des chances dans les quartiers prioritaires de la ville. Ce mardi après-midi, le président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien et maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, le préfet de Corse-du-Sud, Jérôme Filippini, le recteur de l’Académie de Corse, Rémi-François Paolini, et le conseiller exécutif Julien Paolini représentant le président du conseil exécutif ont signé le nouveau contrat de ville 2024-2030.
« Le contrat de ville est un levier et un poids extrêmement important pour les questions de développement, d’aménagement et plus largement de cohésion territoriale et sociale », a expliqué Stéphane Sbraggia en introduction, tout en soulignant que deux périmètres prioritaires ont été définis et rassemblent près de 5800 habitants - soit le double par rapport à la précédente contractualisation)- : d’un côté les Cannes et Salines, et de l’autre les résidences sociales du Nord de la Rocade, deux territoires qui concentrent un taux de pauvreté important. Pour combattre cette précarité galopante, aux côtés de la ville, de l’État, de l’Académie et de la CdC ce contrat de ville vient rassembler « l’ensemble des acteurs de la trajectoire de vie de ceux dont on doit s’occuper » à savoir les bailleurs sociaux, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Caisse d’Allocations Familiales, la Banque des Territoires ou encore les conseils citoyens, avec pour ambition de peser sur l’aménagement du territoire pour préserver son équilibre et d’expérimenter des solutions innovantes et adaptées.
« Ces quartiers doivent faire l’objet d’une attention particulière pour améliorer le cadre de vie, la santé, le travail, l’épanouissement envers une population qui au départ ne part pas sur les mêmes chances sociales », a souligné le président de la CAPA en appuyant : « Les disparités trouvent souvent leurs causes dans ces départs qui ne sont pas toujours simples ». Ainsi, la première grande orientation de ce nouveau contrat de ville porte sur un axe intitulé « Grandir et s’épanouir » à travers lequel est prévu le développement d’actions de soutien scolaire de la primaire au collège, le renforcement de la coopération entre les crèches et les écoles maternelles pour une meilleure intégration des tous petits en milieu scolaire, ou encore des opérations telles que le bibliobus qui vient inciter à la lecture. Des actions renforcées par le dispositif Cité éducative, dont la convention de renouvellement de la labellisation pour la période 2024-2026 a également été signée en parallèle, qui couvre désormais plus de 4000 élèves de 3 à 15 ans. « C’est une façon de penser et d’agir collectivement envers ceux qui en ont le plus besoin », a indiqué le recteur de l’Académie de Corse se félicitant que cette « démarche ambitieuse pour lutter contre les fractures sociales » conforte le rôle de l’école « pour la rendre plus attractive et la faire rayonner sur son environnement » et contribue « à accompagner les familles dans leurs relations avec la communauté éducative pour mieux lutter contre les ruptures scolaires et le décrochage », afin de « donner à la jeunesse les clefs de l’émancipation ».
Le contrat de ville 2024-2030 vise en outre agir pour la préservation de la santé, l’entretien du cadre de vie et la tranquillité publique, le travail et l’entrepreneuriat ou encore l’accès aux droits dans ces quartiers en donnant aux porteurs de projet les moyens d’agir. En 2024, 43 projets ont ainsi été soutenus par l’État pour un montant de 750 000€.
« Le contrat de ville est un levier et un poids extrêmement important pour les questions de développement, d’aménagement et plus largement de cohésion territoriale et sociale », a expliqué Stéphane Sbraggia en introduction, tout en soulignant que deux périmètres prioritaires ont été définis et rassemblent près de 5800 habitants - soit le double par rapport à la précédente contractualisation)- : d’un côté les Cannes et Salines, et de l’autre les résidences sociales du Nord de la Rocade, deux territoires qui concentrent un taux de pauvreté important. Pour combattre cette précarité galopante, aux côtés de la ville, de l’État, de l’Académie et de la CdC ce contrat de ville vient rassembler « l’ensemble des acteurs de la trajectoire de vie de ceux dont on doit s’occuper » à savoir les bailleurs sociaux, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Caisse d’Allocations Familiales, la Banque des Territoires ou encore les conseils citoyens, avec pour ambition de peser sur l’aménagement du territoire pour préserver son équilibre et d’expérimenter des solutions innovantes et adaptées.
« Ces quartiers doivent faire l’objet d’une attention particulière pour améliorer le cadre de vie, la santé, le travail, l’épanouissement envers une population qui au départ ne part pas sur les mêmes chances sociales », a souligné le président de la CAPA en appuyant : « Les disparités trouvent souvent leurs causes dans ces départs qui ne sont pas toujours simples ». Ainsi, la première grande orientation de ce nouveau contrat de ville porte sur un axe intitulé « Grandir et s’épanouir » à travers lequel est prévu le développement d’actions de soutien scolaire de la primaire au collège, le renforcement de la coopération entre les crèches et les écoles maternelles pour une meilleure intégration des tous petits en milieu scolaire, ou encore des opérations telles que le bibliobus qui vient inciter à la lecture. Des actions renforcées par le dispositif Cité éducative, dont la convention de renouvellement de la labellisation pour la période 2024-2026 a également été signée en parallèle, qui couvre désormais plus de 4000 élèves de 3 à 15 ans. « C’est une façon de penser et d’agir collectivement envers ceux qui en ont le plus besoin », a indiqué le recteur de l’Académie de Corse se félicitant que cette « démarche ambitieuse pour lutter contre les fractures sociales » conforte le rôle de l’école « pour la rendre plus attractive et la faire rayonner sur son environnement » et contribue « à accompagner les familles dans leurs relations avec la communauté éducative pour mieux lutter contre les ruptures scolaires et le décrochage », afin de « donner à la jeunesse les clefs de l’émancipation ».
Le contrat de ville 2024-2030 vise en outre agir pour la préservation de la santé, l’entretien du cadre de vie et la tranquillité publique, le travail et l’entrepreneuriat ou encore l’accès aux droits dans ces quartiers en donnant aux porteurs de projet les moyens d’agir. En 2024, 43 projets ont ainsi été soutenus par l’État pour un montant de 750 000€.