C’est une petite révolution pour les patients et les soignants. Depuis ce lundi, le service d’oncologie médicale, historiquement implanté à Castelluccio, est désormais installé dans les locaux de l’hôpital de la Miséricorde, au niveau -1, après les locaux de l’Établissement Français du Sang, pour l’hôpital de jour et au 4ème étage pour l’unité d’hospitalisation. Une fusion des deux structures ajacciennes qui était attendue de longue date. « Je pense que cela va améliorer la prise en charge des patients d’une façon globale, dans la mesure où les délais pour obtenir des examens complémentaires seront raccourcis, puisque nous sommes maintenant sur place et nous allons pouvoir profiter du plateau technique de l’hôpital », explique le Dr Jean-François Berdah, chef de service d’oncologie médicale et chef de pôle de la cancérologie en rappelant : « Jusqu’ici il fallait par exemple mettre le patient dans une ambulance pour qu’il puisse aller passer un scanner dont nous ne récupérions les résultats que le soir ou le lendemain. C’était compliqué. Désormais on est dans une unité de lieu et de temps qui sera profitable aussi bien pour les patients que pour les soignants ».
En outre, le praticien insiste sur le fait que les délais pour obtenir des consultations seront eux-aussi plus rapides, de nouveaux soignants devant prochainement renforcer l’équipe de l’hôpital de jour. « Nous sommes actuellement trois oncologues médicaux, deux à plein temps et un à mi-temps, et il est prévu deux postes supplémentaires sur nous devrions avoir des arrivées au mois de mai si tout va bien », indique-t-il en précisant qu’en comptant les infirmières et tout le personnel administratif ce sont en tout une vingtaine de personnes qui travaillent au sein de l’hôpital de jour. En outre, au 4ème étage, deux médecins à plein temps et une équipe d’infirmières et d’aides-soignantes s'occupent des 14 lits d’hospitalisation où des patients de chimiothérapie peuvent être pris en charge pour une nuit ou plus. « Tout n’est pas ambulatoire : il y a encore des gens qui ont besoin d’être hospitalisés parce que parfois le protocole le nécessite, ou parce qu’ils habitent loin et que ce n’est pas simple de les faire repartir à 17h ou 18h après une journée de chimiothérapie. Et puis il y a aussi les complications nutritionnelles, infectieuses et la prise en charge palliative », détaille le Dr Berdah.
En outre, le praticien insiste sur le fait que les délais pour obtenir des consultations seront eux-aussi plus rapides, de nouveaux soignants devant prochainement renforcer l’équipe de l’hôpital de jour. « Nous sommes actuellement trois oncologues médicaux, deux à plein temps et un à mi-temps, et il est prévu deux postes supplémentaires sur nous devrions avoir des arrivées au mois de mai si tout va bien », indique-t-il en précisant qu’en comptant les infirmières et tout le personnel administratif ce sont en tout une vingtaine de personnes qui travaillent au sein de l’hôpital de jour. En outre, au 4ème étage, deux médecins à plein temps et une équipe d’infirmières et d’aides-soignantes s'occupent des 14 lits d’hospitalisation où des patients de chimiothérapie peuvent être pris en charge pour une nuit ou plus. « Tout n’est pas ambulatoire : il y a encore des gens qui ont besoin d’être hospitalisés parce que parfois le protocole le nécessite, ou parce qu’ils habitent loin et que ce n’est pas simple de les faire repartir à 17h ou 18h après une journée de chimiothérapie. Et puis il y a aussi les complications nutritionnelles, infectieuses et la prise en charge palliative », détaille le Dr Berdah.
Le Dr Jean-François Berdah est le chef de service d’oncologie médicale et chef de pôle de la cancérologie
" Le centre hospitalier d’Ajaccio a la capacité d’être le centre de référence en cancérologie pour toute la Corse "
Si la quasi-totalité des soins contre les cancers se feront donc désormais sur le site du Stiletto, le service de radiothérapie ne devrait pour sa part déménager de Castelluccio que d’ici un an. « Deux machines neuves ont été achetées par l’hôpital de la Miséricorde et sont en train d’être implantées », dévoile le Dr Berdah en se réjouissant de la qualité du pôle d’oncologie qui est en train de prendre forme à la Miséricorde. « Je pense que ce sera un cercle vertueux car cela va attirer l’activité sur place », souligne-t-il en notant qu'avec une file active d’environ 800 à 900 patients par an, l’hôpital de jour a d’ailleurs vu son activité qui a augmenté en 2023 et en 2024. « Ce qui est paradoxal c’est qu’elle augmente alors que beaucoup de traitements se font par voie orale et ne sont pas comptabilisés en hôpital de jour. Cela veut qu’il y a une attractivité nouvelle qui s’est créée autour de ce service », se félicite-t-il.
Si la quasi-totalité des soins contre les cancers se feront donc désormais sur le site du Stiletto, le service de radiothérapie ne devrait pour sa part déménager de Castelluccio que d’ici un an. « Deux machines neuves ont été achetées par l’hôpital de la Miséricorde et sont en train d’être implantées », dévoile le Dr Berdah en se réjouissant de la qualité du pôle d’oncologie qui est en train de prendre forme à la Miséricorde. « Je pense que ce sera un cercle vertueux car cela va attirer l’activité sur place », souligne-t-il en notant qu'avec une file active d’environ 800 à 900 patients par an, l’hôpital de jour a d’ailleurs vu son activité qui a augmenté en 2023 et en 2024. « Ce qui est paradoxal c’est qu’elle augmente alors que beaucoup de traitements se font par voie orale et ne sont pas comptabilisés en hôpital de jour. Cela veut qu’il y a une attractivité nouvelle qui s’est créée autour de ce service », se félicite-t-il.
L'hôpital de jour et les consultations d'oncologie sont désormais installés au niveau -1 du site du Stiletto
« On a longtemps dit que le meilleur médecin était l’avion, mais les gens ont de plus en plus pris conscience qu’il y a à Ajaccio un service dynamique, accueillant, bienveillant, qui est capable de faire une majorité de soins. Le but ce n’est pas de se substituer à un centre hospitalo-universitaire ou un centre de lutte contre le cancer, nous n’avons pas cette ambition, mais nous n’avons pas non plus l’ambition de ne faire que les petits traitements simples qu’on veut bien nous déléguer. Nous avons un vrai rôle à jouer », reprend encore le chef de service d’oncologie médicale et chef de pôle de la cancérologie avant de conclure : « Je pense que le centre hospitalier d’Ajaccio a la capacité d’être le centre de référence en cancérologie pour toute la Corse ».