Extrait
"Les communistes, en Corse comme ailleurs, veulent saluer la détermination et l’audace de ces
résistants rassemblés qui ne séparaient pas libération nationale et libération sociale, qui ont su
imaginer une autre société française au moment où le nazisme et le fascisme régnaient en
maîtres sur une grande partie de l’Europe ; et qui ont donné à leur programme des
prolongements d’une immense portée historique et sociale.
Toujours présents aux commémorations patriotiques, les communistes tiennent
compte des circonstances exceptionnelles créées cette année par la pandémie et le
confinement ; mais ils ont décidé de célébrer à leur manière cet anniversaire tout à fait
singulier. Ils ont de bonnes raisons nationales pour le célébrer. Et ils ont également
d’excellentes raisons corses pour le marquer.
Créateurs et principaux animateurs en Corse du Front National pour la libération de la
France (le Front National était membre du CNR, il était représenté par le communiste Pierre
Villon), les communistes corses se souviennent que, trois semaines avant la réunion de Paris,
une réunion clandestine, tout aussi audacieuse, s’était tenue dans une grotte à Porri, les 3 et 4
mai 1943. Cette réunion stratégique, regroupant une vingtaine de cadres du Front national et
du Parti communiste, a été notamment évoquée par Leo Micheli dans son grand discours de
Bastia en présence du Président de la République, le 4 octobre 2013. Les grands axes de la ligne
politique de la Résistance et l’orientation de sa propagande en direction des troupes italiennes,
en vue de l’insurrection, ont été arrêtés à Porri, trois mois avant la prise de la préfecture
d’Ajaccio, le 9 septembre 43, par les partisans armés du Front national.
Résistance et mouvements populaires, en Corse et sur la continent, s’imbriquent et
s’expliquent mutuellement ; et c’est dans le même mouvement général qu’ils prennent sens
et portée. Quelles que soient les spécificités réelles, et quelles que soient les déformations
ultérieures, volontaires ou non.
C’est dans cet esprit de fidélité mémorielle, de respect de la vérité historique, et de
prise en compte du contexte social et politique d’aujourd’hui, que la fédération départementale
de Corse du sud du Parti communiste français a organisé, sous sa propre responsabilité, le
ce mercredi 27 mai au monument de la Résistance, quai L’Herminier à Ajaccio,
une cérémonie commémorative qui a suivi scrupuleusement les dispositions officielles en vigueur.
"Les communistes, en Corse comme ailleurs, veulent saluer la détermination et l’audace de ces
résistants rassemblés qui ne séparaient pas libération nationale et libération sociale, qui ont su
imaginer une autre société française au moment où le nazisme et le fascisme régnaient en
maîtres sur une grande partie de l’Europe ; et qui ont donné à leur programme des
prolongements d’une immense portée historique et sociale.
Toujours présents aux commémorations patriotiques, les communistes tiennent
compte des circonstances exceptionnelles créées cette année par la pandémie et le
confinement ; mais ils ont décidé de célébrer à leur manière cet anniversaire tout à fait
singulier. Ils ont de bonnes raisons nationales pour le célébrer. Et ils ont également
d’excellentes raisons corses pour le marquer.
Créateurs et principaux animateurs en Corse du Front National pour la libération de la
France (le Front National était membre du CNR, il était représenté par le communiste Pierre
Villon), les communistes corses se souviennent que, trois semaines avant la réunion de Paris,
une réunion clandestine, tout aussi audacieuse, s’était tenue dans une grotte à Porri, les 3 et 4
mai 1943. Cette réunion stratégique, regroupant une vingtaine de cadres du Front national et
du Parti communiste, a été notamment évoquée par Leo Micheli dans son grand discours de
Bastia en présence du Président de la République, le 4 octobre 2013. Les grands axes de la ligne
politique de la Résistance et l’orientation de sa propagande en direction des troupes italiennes,
en vue de l’insurrection, ont été arrêtés à Porri, trois mois avant la prise de la préfecture
d’Ajaccio, le 9 septembre 43, par les partisans armés du Front national.
Résistance et mouvements populaires, en Corse et sur la continent, s’imbriquent et
s’expliquent mutuellement ; et c’est dans le même mouvement général qu’ils prennent sens
et portée. Quelles que soient les spécificités réelles, et quelles que soient les déformations
ultérieures, volontaires ou non.
C’est dans cet esprit de fidélité mémorielle, de respect de la vérité historique, et de
prise en compte du contexte social et politique d’aujourd’hui, que la fédération départementale
de Corse du sud du Parti communiste français a organisé, sous sa propre responsabilité, le
ce mercredi 27 mai au monument de la Résistance, quai L’Herminier à Ajaccio,
une cérémonie commémorative qui a suivi scrupuleusement les dispositions officielles en vigueur.