Tous les Ajacciens ont encore en tête les images des 29 et 30 mai 2008, journées au cours desquelles, alimenté par des pluies exceptionnelles, le ruisseau de l’Arbitrone avait connu une crue centennale, causant des inondations inédites dans les quartiers des Cannes et des Salines. Plus récemment, le 11 juin 2020, ces quartiers avaient à nouveau été frappés par des inondations d’ampleur qui avaient occasionné d’importants dégâts matériels. Afin de ne plus revivre de telles situations, dès 2010, la ville d’Ajaccio a engagé une démarche pour la gestion du risque inondation au profit de ces quartiers populaires. Dans cette optique, après un peu plus d’un an de chantier mené en délégation de maîtrise d’ouvrage pour le compte de la Communauté d’Agglomération du Pays ajaccien (Capa), ce mardi ce sont deux nouveaux bassins de rétention dits Peraldi et Alzo di Leva I qui ont été officiellement réceptionnés par le maire et président de Capa, Stéphane Sbraggia, et les représentants de l’État et de la Collectivité de Corse, institutions partenaires de ce projet.
« Ajaccio n’a pas échappé aux défis qu’elle a à relever face au changement climatique et aux enjeux qui se dressent devant nous en termes d’aménagement », a souligné Stéphane Sbraggia en indiquant : « La ville s’est dotée d’un plan communal de sauvegarde et d’un programme d’actions, de prévention des inondations (PAPI), et aujourd’hui nous avons des réalisations concrètes avec des bassins de rétention ». Alors que des épisodes météorologiques de plus en plus intenses et fréquents menacent la Corse, ces équipements opérationnels depuis mai dernier viennent ainsi rendre le territoire plus résilient, en participant directement à la lutte contre le risque d’inondation dans le quartier des Cannes et des Salines.
« Ajaccio n’a pas échappé aux défis qu’elle a à relever face au changement climatique et aux enjeux qui se dressent devant nous en termes d’aménagement », a souligné Stéphane Sbraggia en indiquant : « La ville s’est dotée d’un plan communal de sauvegarde et d’un programme d’actions, de prévention des inondations (PAPI), et aujourd’hui nous avons des réalisations concrètes avec des bassins de rétention ». Alors que des épisodes météorologiques de plus en plus intenses et fréquents menacent la Corse, ces équipements opérationnels depuis mai dernier viennent ainsi rendre le territoire plus résilient, en participant directement à la lutte contre le risque d’inondation dans le quartier des Cannes et des Salines.
10 bassins de rétention pour prévenir les inondations
Dans ces deux quartiers populaires qui se sont développés au fil d’un aménagement urbain qui a laissé peu de place à la prise en compte de la question hydraulique et à la gestion du risque pluvial, ces bassins de rétention viennent en effet offrir une solution pour recueillir et stocker temporairement l’eau de pluie et de la relâcher lentement vers les bassins versants grâce à un système de drainage qui s’opère 24 à 48 heures après la fin d’un épisode pluvieux, permettant de facto de protéger les lieux habités.
« Ces deux ouvrages viennent compléter et parachever l’ensemble des aménagements hydrauliques que l’on a fait dans le secteur des Cannes », explique Xavier Luciani, le directeur général des services techniques de la Ville d’Ajaccio. « La prévention des inondations est un travail permanent qui se coordonne avec un ensemble d’autres politiques comme le plan communal de sauvegarde, mais aujourd’hui sur les Cannes on peut considérer avoir parachevé le travail, depuis les exutoires qui ont été commencés il y a une dizaine d’années, jusqu’à ces bassins », insiste-t-il en ajoutant que les principaux secteurs sous tension en matière d’inondation – à savoir les Salines, l’avenue Noël Franchini ou encore le Vazzio – ont été traités ou sont en passe de l’être. Le PAPI prévoit d’ailleurs la création de 10 bassins de rétention et de zones d’expansion de crues en compléments des aménagements hydrauliques déjà réalisés.
Situé entre la route d’Alata, la rue Nicolas Peraldi et la Rocade, le bassin Peraldi affiche pour sa part une capacité de 11 000 m3. Inaccessible au public, ce bassin paysager dispose d’un collecteur de grande capacité qui permet d’acheminer les flux d’eau jusqu’en mer. Des travaux ont également été menés en amont sous la route d’Alata avec une reprise des ouvrages hydrauliques pour un coût total de près de 4,5 millions d’euros, financés à 47% par le FEDER, à 20% par la Capa, à 19% par le PAPI et à 14% par la CdC.
Dans ces deux quartiers populaires qui se sont développés au fil d’un aménagement urbain qui a laissé peu de place à la prise en compte de la question hydraulique et à la gestion du risque pluvial, ces bassins de rétention viennent en effet offrir une solution pour recueillir et stocker temporairement l’eau de pluie et de la relâcher lentement vers les bassins versants grâce à un système de drainage qui s’opère 24 à 48 heures après la fin d’un épisode pluvieux, permettant de facto de protéger les lieux habités.
« Ces deux ouvrages viennent compléter et parachever l’ensemble des aménagements hydrauliques que l’on a fait dans le secteur des Cannes », explique Xavier Luciani, le directeur général des services techniques de la Ville d’Ajaccio. « La prévention des inondations est un travail permanent qui se coordonne avec un ensemble d’autres politiques comme le plan communal de sauvegarde, mais aujourd’hui sur les Cannes on peut considérer avoir parachevé le travail, depuis les exutoires qui ont été commencés il y a une dizaine d’années, jusqu’à ces bassins », insiste-t-il en ajoutant que les principaux secteurs sous tension en matière d’inondation – à savoir les Salines, l’avenue Noël Franchini ou encore le Vazzio – ont été traités ou sont en passe de l’être. Le PAPI prévoit d’ailleurs la création de 10 bassins de rétention et de zones d’expansion de crues en compléments des aménagements hydrauliques déjà réalisés.
Situé entre la route d’Alata, la rue Nicolas Peraldi et la Rocade, le bassin Peraldi affiche pour sa part une capacité de 11 000 m3. Inaccessible au public, ce bassin paysager dispose d’un collecteur de grande capacité qui permet d’acheminer les flux d’eau jusqu’en mer. Des travaux ont également été menés en amont sous la route d’Alata avec une reprise des ouvrages hydrauliques pour un coût total de près de 4,5 millions d’euros, financés à 47% par le FEDER, à 20% par la Capa, à 19% par le PAPI et à 14% par la CdC.
Plus petit, le bassin d’Alzo di Leva I compte pour sa part une capacité de 9500 m3 et vient compléter le bassin Alzo di Leva II, situé sur le versant de la même rue et réalisé en 2012. En complément, dans le cadre de travaux de plus d’1,5 millions d’euros – financés à 55% par le FEDER, à 25% par le PAPI et à 20% par la Capa – les berges de ce bassin ont été aménagés, une passerelle piétonne ainsi qu’une petite aire de sport ont été créés pour permettre à la population de profiter de cet espace qui a été préservé dans son état naturel. Aux abords du bassin la rue Achille Peretti et une partie de la rue des écoliers ont également profité d’opérations de requalification urbaine.
« La question de l’hydraulique est la porte d’entrée de ce projet. Mais ces aménagements sont aussi un trait d’union qui permet de reconnecter les quartiers les uns aux autres, ce qui est un enjeu majeur à Ajaccio, où la question de la cohésion territoriale est très importante », glisse encore Stéphane Sbraggia.
« La question de l’hydraulique est la porte d’entrée de ce projet. Mais ces aménagements sont aussi un trait d’union qui permet de reconnecter les quartiers les uns aux autres, ce qui est un enjeu majeur à Ajaccio, où la question de la cohésion territoriale est très importante », glisse encore Stéphane Sbraggia.