L’association a ouvert les portes du festival dès le vendredi matin avec le film «L’Amiral» et ce fut en fin d’après-midi que l’on put regarder le troublant «Nostalghia», juste avant le cocktail d’ouverture donné en début de soirée.
Le cinéma russe gagnerait à être connu
Une chose est sûre, le cinéma russe ne laisse pas indifférent, réputé pour sa richesse, sa qualité extraordinaire, sa sensibilité et son esthétisme. L'association n'a pas voulu définir un thème précis, et a axé ces journées sur la diversité : « Nous avons souhaité proposer un panel de films sur des thèmes variés, explique Hélène Clarisse-Tournan, de l'association, tant du point de vue de la période allant de 1983 à 2017, que celui des genres : on passe par exemple, d'un film historique, à un autre plus léger, puis à un film d’auteur. »
Les russes et la Corse, une histoire étonnante
Près de trois mille russes blancs (russes blancs signifiant : ceux n'ayant pas accepté la révolution russe) sont partis de leur pays après la guerre civile sur le navire Rion en partance pour le Brésil. Une escale imprévue et d'ordre technique les a fait s'approcher totalement par hasard des côtes insulaires. Or, une mise en quarantaine à bord du navire les empêcha d'accoster. Ils furent ensuite accueilli: « Nous leur devons notre aide » a publié à l'époque, le quotidien Le jeune Corse. Certains sont restés, d'autres sont repartis. L'association Kalinka-Macchja a été créée en 1994 à l’initiative des descendants de ces Russes.
Le festival se poursuit samedi et dimanche, une programmation époustouflante, à voir absolument !
Toute le programme sur Corse net infos
Le site des journées du film russe
Espace Diamant
Boulevard Pascal Rossini, Ajaccio
Tél : 04 95 50 40 80
Tarifs:
Plein tarif : 6 euros
Étudiants : 4 euros
Scolaires : 2 euros
Carte d'abonnement (4 films) : 18 €