
Pour la 3ème année consécutive la ville génoise passe en mode piéton jusqu'à fin septembre (Archives Michel Luccioni)
Ce dimanche, Ajaccio vibrera au rythme du carnaval. Afin que petits et grands puissent profiter pleinement de la fête en flânant dans les rues, la ville génoise repasse en mode piéton. Pour la 3ème année consécutive, la ville lance en effet l’opération « Quartier libre » jusqu’au 28 septembre. De 11h à 21h, les rues Roi de Rome, Notre-Dame, Zevaco Maire, Bonaparte et Pozzo di Borgo seront ainsi de nouveau piétonnisées, après deux années d’expérimentation concluantes. « Dès la première année, nous avons lancé une enquête de satisfaction. Nous avions eu un peu plus de 300 répondants à cette enquête publique, et une très large majorité de retours positifs », rappelle Alexandre Farina, le premier adjoint au maire d’Ajaccio en précisant que depuis la première édition de l’opération, la mairie s’est astreinte à travailler sur les doléances qui avaient alors été exprimées sur les questions de stationnement, de qualité de vie, et de la fréquentation du quartier pour les commerçants. « Nous essayons d’améliorer le cadre chaque année », insiste-t-il.
Alors que cette année, la piétonisation s’étendra sur une période un peu plus longue, le premier adjoint dévoile ainsi que la vidéo-surveillance a été renforcée afin de mieux contrôler l’entrée et le stationnement des véhicules non autorisés dans la zone piétonne. « Pour les commerçants, nous avons étendu les aires de livraison en extérieur de la zone de piétonisation. La problématique était que ces zones de livraison étaient souvent occupées par des usagers. Grâce aux caméras, cela permettra que ces places soient libérées plus souvent », ajoute-t-il.
En outre, si comme tous les ans les rues piétonnes resteront notamment accessibles à toute heure aux véhicules de secours et de police, aux personnels soignants, et aux personnes à mobilité réduites, Alexandre Farina indique qu’un travail va également être réalisé afin d’impacter au moins le quotidien des personnes âgées vivant dans la zone. « Certaines d’entre elles sont aidées par leurs familles qui leur portent des courses ou en les emmènent à des rendez-vous médicaux par exemple. Avec le CIAS, nous essayons de recenser ces personnes et leurs besoins, et de travailler sur comment les intégrer dans le dispositif », explique-t-il.
Par ailleurs, l’opération « Quartier libre » commencera alors que deux semaines de fermeture partielle du parking du Diamant sont encore prévues, rendant le stationnement au cœur d’Ajaccio encore plus compliqué qu’à l’accoutumée. La piétonisation des quatre rues de la ville génoise enlèvera en outre environ 35 places en surface. De quoi promettre de longues minutes recherches à tourner dans la ville pour garer sa voiture ? Les choses ne sont pas si simples pour le premier adjoints. « On s’est rendu compte que le parking du Diamant n’a été saturé que les vendredis et samedis d’août sur la période de piétonisation », pose-t-il en se voulant rassurant, « Et puis nous allons rendre les places que l’on enlève en surface dans la future extension du parking Diamant ».
Plus loin que l’expérimentation, la municipalité voit en effet plus loin et envisage de rendre cette piétonisation de la ville génoise annuelle dans les prochaines années. « Le but à terme sera vraiment de relier la citadelle à la ville génoise, d’en faire un quartier à part entière. Nous avons déjà refait tout ce qui est réseaux d’eau pluviale, et le but ensuite sera de refaire les rues Roi de Rome, Bonaparte et Pozzo di Borgo avec un pavé originel », souligne Alexandre Farina. « Partout dans le monde, les élus réfléchissent à créer des zones piétonnes pour un confort de vie amélioré. Dans cette dynamique, nous voulons rendre l’espace public aux Ajacciens. Le plus important c’est de revoir des gens dans ces rues, de voir des enfants courir en toute tranquillité », ajoute-t-il encore.
Alors que cette année, la piétonisation s’étendra sur une période un peu plus longue, le premier adjoint dévoile ainsi que la vidéo-surveillance a été renforcée afin de mieux contrôler l’entrée et le stationnement des véhicules non autorisés dans la zone piétonne. « Pour les commerçants, nous avons étendu les aires de livraison en extérieur de la zone de piétonisation. La problématique était que ces zones de livraison étaient souvent occupées par des usagers. Grâce aux caméras, cela permettra que ces places soient libérées plus souvent », ajoute-t-il.
En outre, si comme tous les ans les rues piétonnes resteront notamment accessibles à toute heure aux véhicules de secours et de police, aux personnels soignants, et aux personnes à mobilité réduites, Alexandre Farina indique qu’un travail va également être réalisé afin d’impacter au moins le quotidien des personnes âgées vivant dans la zone. « Certaines d’entre elles sont aidées par leurs familles qui leur portent des courses ou en les emmènent à des rendez-vous médicaux par exemple. Avec le CIAS, nous essayons de recenser ces personnes et leurs besoins, et de travailler sur comment les intégrer dans le dispositif », explique-t-il.
Par ailleurs, l’opération « Quartier libre » commencera alors que deux semaines de fermeture partielle du parking du Diamant sont encore prévues, rendant le stationnement au cœur d’Ajaccio encore plus compliqué qu’à l’accoutumée. La piétonisation des quatre rues de la ville génoise enlèvera en outre environ 35 places en surface. De quoi promettre de longues minutes recherches à tourner dans la ville pour garer sa voiture ? Les choses ne sont pas si simples pour le premier adjoints. « On s’est rendu compte que le parking du Diamant n’a été saturé que les vendredis et samedis d’août sur la période de piétonisation », pose-t-il en se voulant rassurant, « Et puis nous allons rendre les places que l’on enlève en surface dans la future extension du parking Diamant ».
Plus loin que l’expérimentation, la municipalité voit en effet plus loin et envisage de rendre cette piétonisation de la ville génoise annuelle dans les prochaines années. « Le but à terme sera vraiment de relier la citadelle à la ville génoise, d’en faire un quartier à part entière. Nous avons déjà refait tout ce qui est réseaux d’eau pluviale, et le but ensuite sera de refaire les rues Roi de Rome, Bonaparte et Pozzo di Borgo avec un pavé originel », souligne Alexandre Farina. « Partout dans le monde, les élus réfléchissent à créer des zones piétonnes pour un confort de vie amélioré. Dans cette dynamique, nous voulons rendre l’espace public aux Ajacciens. Le plus important c’est de revoir des gens dans ces rues, de voir des enfants courir en toute tranquillité », ajoute-t-il encore.