Depuis quelques semaines, un ballet devenu régulier perturbe le quotidien de la maison d’arrêt d’Ajaccio. Les agents pénitentiaires ont en effet constaté une intensification des projections à l’intérieur de l’établissement. Des faits qui peuvent être punis d’un an d’emprisonnement et de 15 000 d’amende au maximum. Dans un communiqué envoyé à la presse ce jeudi matin, le procureur de la République d’Ajaccio, Nicolas Septe, indique qu’en « raison des dangers créés par ces projections interdites par la loi », le parquet a sollicité la « mise en œuvre d’une surveillance » autour de l’établissement et qu’une enquête judiciaire a été ouverte afin d’identifier les « projeteurs » qui envoient essentiellement de la résine de cannabis et de téléphones portables aux détenus par ce biais.
« Les services de la Direction interdépartementale de la Police nationale (DIPN) 2A interpellaient le 15 juillet 4 individus auteurs ou complices de ces projections et remises illicites à détenus. Deux individus, dont l’un d’eux a été incarcéré hier après sa présentation devant le procureur, comparaîtront ce vendredi devant le tribunal pour être jugés en comparution immédiate », annonce le procureur en soulignant : « Il est rappelé que ces projections à l’intérieur d’un établissement pénitentiaire, outre leur interdiction par la loi, contribuent à rendre plus difficile la gestion de la détention par le personnel pénitentiaire ainsi que les risques de bagarres entre codétenus au sein de l’établissement surtout en cette période estivale où la chaleur est importante ».
Dans ce droit fil, il précise encore que « des surveillances continueront à être mises en place par les services de police autour de la maison d’arrêt autant que nécessaire et jusqu’à la cessation du phénomène ».
« Les services de la Direction interdépartementale de la Police nationale (DIPN) 2A interpellaient le 15 juillet 4 individus auteurs ou complices de ces projections et remises illicites à détenus. Deux individus, dont l’un d’eux a été incarcéré hier après sa présentation devant le procureur, comparaîtront ce vendredi devant le tribunal pour être jugés en comparution immédiate », annonce le procureur en soulignant : « Il est rappelé que ces projections à l’intérieur d’un établissement pénitentiaire, outre leur interdiction par la loi, contribuent à rendre plus difficile la gestion de la détention par le personnel pénitentiaire ainsi que les risques de bagarres entre codétenus au sein de l’établissement surtout en cette période estivale où la chaleur est importante ».
Dans ce droit fil, il précise encore que « des surveillances continueront à être mises en place par les services de police autour de la maison d’arrêt autant que nécessaire et jusqu’à la cessation du phénomène ».