‘’Quand Danielle arriva, je sus qui elle était. Danielle parlait peu. Très vite elle incarna pour nous toutes un idéal. Elle devint un symbole. De cette intellectuelle, personnalité de grand style rayonnait un charme enchanteur.’’' Paroles exaltées d’une résistante qu’a choisi de reprendre Christiane Pasqua de l’ANACR 2A à l’occasion de la cérémonie en hommage à ‘’L’indomptable ‘’ Danielle Casanova. Après Piana hier c'était au tour d’Ajaccio de rendre hommage à l’une des plus importante figure féminine de la résistance.
©Michel Luccioni
Vincentella Perini, son nom de jeune fille, née le 9 janvier 1909 à Ajaccio. Elle part à Paris en 1927 et s'engage rapidement au Parti communiste. Responsable des Jeunesses communistes et fondatrice de l’Union des jeunes filles de France, elle entre dans la clandestinité en 1939. Arrêtée par la milice française en 1942, elle est déportée à Auschwitz.
Elle y meurt un an plus tard, à 75 ans. Après la Libération, de nombreux collèges, écoles, rues et lycées ont été baptisés en son honneur. Elle est élevée au rang d’héroïne nationale en 2009.
Sa famille de Piana lui rend hommage tous les ans. Hier, une centaine de personnes avait fait le déplacement jusqu’au village des roches rouges. Mais la ville d’Ajaccio, où elle est née, commémore également ce grand nom de la résistance. Cette année encore, sur le boulevard éponyme, représentants de l’Etat, politiques et citoyens se sont retrouvés dans le respect et le recueillement. 76 ans après sa mort tragique, le devoir de mémoire reste impératif.
Elle y meurt un an plus tard, à 75 ans. Après la Libération, de nombreux collèges, écoles, rues et lycées ont été baptisés en son honneur. Elle est élevée au rang d’héroïne nationale en 2009.
Sa famille de Piana lui rend hommage tous les ans. Hier, une centaine de personnes avait fait le déplacement jusqu’au village des roches rouges. Mais la ville d’Ajaccio, où elle est née, commémore également ce grand nom de la résistance. Cette année encore, sur le boulevard éponyme, représentants de l’Etat, politiques et citoyens se sont retrouvés dans le respect et le recueillement. 76 ans après sa mort tragique, le devoir de mémoire reste impératif.