Alexandre Nobili (à gauche) avec Gueye : " Que c'est bon de retrouver le terrain !
"Quand j'ai pris cette décision j'ignorais que l'on jouait, aussi, au ruby en Corse. Je voulais surtout oublier la double mésaventure que j'avais connue à la fin mois de Décembre 2011 et au mois d'Août 2012. En 2011 j'ai été victime d'une fracture de la cheville gauche. Mais je me suis accroché. Et je suis revenu pour entamer la nouvelle saison avec l'effectif de Fédérale 2 où j'avais été intégré".
Mais, une fois encore, la chance n'était pas au rendez-vous; Après la cheville gauche, fait assez exceptionnel, Alexandre Nobili était victime d'une fracture de la cheville droite !
" A l'époque j'ai pris un grand coup sur la tête " explique le Balanin de Bastia XV avec son accent qui fleure bon le pays du rugby. Il est vrai qu'il fut condamné à une longue inaction passant, comme on l'imagine, par mille et un états d'âme. Jusqu'à cette décision de mettre le cap sur la Corse.
" J'avais envie de retrouver le pays de mon grand-père et celui de mon père. J'ai voulu connaître Feliceto. Me rapprocher de mes parents, de les connaître…"
Aujourd'hui Alexandre est un homme comblé.
N'a t-il pas fait d'une pierre, deux coups ? La Balagne et le rugby !
Comblé, le talonneur bastiais l'est assurément.
En tout cas depuis qu'il repris la compétition - c'était au Casone face au Stade Phocéen - Alex le Catalan aime, c'est visible, à faire partager son bonheur.
"Oh là là que ça fait du bien de retrouver les sensations du vestiaire. L'ambiance d'avant-match. Le terrain. et l'après-match."
Et pour s'imprégner encore mieux de l'ambiance bastiaise Alexandre Nobili effectua, dans la foulée, son premier déplacement à La Valette.
" Tout le monde m'a aidé. Mes partenaires m'ont rassuré. Et j'ai senti que le club était avec moi."
Il n'en fallut pas plus pour convaincre définitivement Alexandre que sa place était sur un terrain de rugby. Même à un niveau sportif inférieur à celui qui avait été le sien. " Ce n'est pas un problème" répète Nobili qui, aujourd'hui, s'évertue, à partir de ses diplômes d'éducateur, à enseigner la bonne passe aux élèves des écoles primaires de Haute-Corse s'ouvrant au rugby…
" Le rugby, c'est l'école de la vie. En Corse, il y a un potentiel extraordinaire à exploiter. Il faut attirer ces jeunes vers cette discipline."
Une noble tâche qu'Alexandre Nobili effectue sereinement. Avec le double soutien de toute sa famille, éparpillée entre Feliceto et Palasaca en passant par San Antonino, et de Bastia XV.
Un Bastia XV, qui on le sait, est revenu marri de son déplacement niçois.
"Nous avons disputé une bonne première mi-temps. Certes ce fut un peu engagé et il y eut quelques règlements de compte en première ligne, mais cela fait partie du jeu. Puis, sans doute échaudé par notre comportement pendant 40 minutes Nice a mis un peu plus de pression. La tension est alors montée jusqu'à l'incident, occasionné par un remplaçant niçois qui est sorti de la tribune pour venir frapper, par derrière, Philippe Forzo…"
La suite, on la connait. Avec le coup de sifflet prématuré de l'arbitre intervenu après que la bagarre éteinte sur le terrain soit repartie, de plus belle, entre remplaçants.
Mais pour Nobili, c'est, déjà, de l'histoire ancienne.
"Dimanche Eyragues sera au Casone. C'est un concurrent direct pour la qualification aux phases finales. Pour parvenir à nos fins nous n'avons plus de droit à l'erreur. Nous devrons faire le plein de points à la maison et essayer de gagner un match à l'extérieur. Bien sûr nous aurons encore des blessés et des absents mais il n'y pas aucune raison de ne pas pouvoir atteindre cet objectif."
Paroles de Catalan de Balagne !
Mais, une fois encore, la chance n'était pas au rendez-vous; Après la cheville gauche, fait assez exceptionnel, Alexandre Nobili était victime d'une fracture de la cheville droite !
" A l'époque j'ai pris un grand coup sur la tête " explique le Balanin de Bastia XV avec son accent qui fleure bon le pays du rugby. Il est vrai qu'il fut condamné à une longue inaction passant, comme on l'imagine, par mille et un états d'âme. Jusqu'à cette décision de mettre le cap sur la Corse.
" J'avais envie de retrouver le pays de mon grand-père et celui de mon père. J'ai voulu connaître Feliceto. Me rapprocher de mes parents, de les connaître…"
Aujourd'hui Alexandre est un homme comblé.
N'a t-il pas fait d'une pierre, deux coups ? La Balagne et le rugby !
Comblé, le talonneur bastiais l'est assurément.
En tout cas depuis qu'il repris la compétition - c'était au Casone face au Stade Phocéen - Alex le Catalan aime, c'est visible, à faire partager son bonheur.
"Oh là là que ça fait du bien de retrouver les sensations du vestiaire. L'ambiance d'avant-match. Le terrain. et l'après-match."
Et pour s'imprégner encore mieux de l'ambiance bastiaise Alexandre Nobili effectua, dans la foulée, son premier déplacement à La Valette.
" Tout le monde m'a aidé. Mes partenaires m'ont rassuré. Et j'ai senti que le club était avec moi."
Il n'en fallut pas plus pour convaincre définitivement Alexandre que sa place était sur un terrain de rugby. Même à un niveau sportif inférieur à celui qui avait été le sien. " Ce n'est pas un problème" répète Nobili qui, aujourd'hui, s'évertue, à partir de ses diplômes d'éducateur, à enseigner la bonne passe aux élèves des écoles primaires de Haute-Corse s'ouvrant au rugby…
" Le rugby, c'est l'école de la vie. En Corse, il y a un potentiel extraordinaire à exploiter. Il faut attirer ces jeunes vers cette discipline."
Une noble tâche qu'Alexandre Nobili effectue sereinement. Avec le double soutien de toute sa famille, éparpillée entre Feliceto et Palasaca en passant par San Antonino, et de Bastia XV.
Un Bastia XV, qui on le sait, est revenu marri de son déplacement niçois.
"Nous avons disputé une bonne première mi-temps. Certes ce fut un peu engagé et il y eut quelques règlements de compte en première ligne, mais cela fait partie du jeu. Puis, sans doute échaudé par notre comportement pendant 40 minutes Nice a mis un peu plus de pression. La tension est alors montée jusqu'à l'incident, occasionné par un remplaçant niçois qui est sorti de la tribune pour venir frapper, par derrière, Philippe Forzo…"
La suite, on la connait. Avec le coup de sifflet prématuré de l'arbitre intervenu après que la bagarre éteinte sur le terrain soit repartie, de plus belle, entre remplaçants.
Mais pour Nobili, c'est, déjà, de l'histoire ancienne.
"Dimanche Eyragues sera au Casone. C'est un concurrent direct pour la qualification aux phases finales. Pour parvenir à nos fins nous n'avons plus de droit à l'erreur. Nous devrons faire le plein de points à la maison et essayer de gagner un match à l'extérieur. Bien sûr nous aurons encore des blessés et des absents mais il n'y pas aucune raison de ne pas pouvoir atteindre cet objectif."
Paroles de Catalan de Balagne !