A l’heure des Netflix, Amazon Prime et autre Disney+, on peut s’étonner qu’un projet ne soit pas né plus tôt autour d’une plateforme de SVOD en Corse. C’est maintenant chose faite grâce à Gérôme Bouda et Maria Francesca Valentini. Tous les deux sont fortement impliqués dans la production et la réalisation, l’idée leur est venue naturellement même si la mise en application a été plus longue que prévu. « C’est un projet qui s’est développé depuis presque trois ans. On a essayé de rester discret parce que c’est un projet finalement assez ambitieux. Plus d’une fois on a failli baisser les bras, on était pas loin d’arrêter. Juridiquement mais surtout techniquement c’est forcément compliqué. Trouver une solution technique qui tienne la route a été notre priorité » nous explique Gérôme Bouda.
Précurseur
Être les premiers n’est pas toujours idéal, l’équipe a été confronté à de nombreuses difficultés, elle a payé les pots cassés mais n’a jamais abandonné parce qu’elle a cru, dès le début, à l’importance de ce projet pour la production insulaire : « On a toujours imaginé la plateforme non comme une concurrence mais véritablement comme un complément de l’offre télévisuelle et cinématographique corse existante. On veut même aller plus loin, l’idée est d’ouvrir une fenêtre sur le monde corse et méditerranéen. » Gérôme et Maria Francesca poursuivent : « Si on n’a rien lâché c’est aussi parce que, très vite, on a travaillé main dans la main avec les instances, la Collectivité de Corse et l’ADEC. Le fait que les politiques aient cru en notre projet est un vrai plus ! »
Festival
« Quand on a appris que le Festival de Lama ne pouvait avoir lieu dans sa forme habituelle, on a tout de suite proposé à l’équipe de décliner leur compétition en ligne. Comme l’ont fait beaucoup de festivals et comme on risque d’en voir encore avant la fin de l’année, vue la situation. Ouvrir avec ce festival insulaire qui défend la production corse et méditerranéenne, c’est un geste fort. » explique Gérôme. Mais il voit déjà plus loin : « À partir de septembre, presque 60 heures de contenu sont prévus, avec la volonté d’étoffer la programmation petit à petit. Cette plateforme est une ouverture sur la méditerranée et au-delà sur les langues minoritaires. La compétition du Festival du film de Lama est un coup de projecteur mais on compte bien, à court ou à long terme, s’installer dans le paysage audiovisuel national comme international. »
Production
Gérôme, Maria Francesca et leur équipe débordent d’énergie et espèrent bien installer Allindì dans le paysage audiovisuel corse même si pour eux, ambition ne rime pas forcément avec prétention : « On a de l’ambition mais on sait aussi d’où on vient. Notre but est de faire adhérer des producteurs, des réalisateurs et l’ensemble des acteurs de l’audiovisuel insulaire. Afin que toute la profession s’y retrouve. » Un beau pari à relever pour Allindì !
La plateforme Allindì est en ligne ce samedi 1er août. L’abonnement au mois avec accès libre est de 4€, l’abonnement annuel de 40€. Il existe également une offre « soutien » avec un montant libre. Plus d’infos ici.
Précurseur
Être les premiers n’est pas toujours idéal, l’équipe a été confronté à de nombreuses difficultés, elle a payé les pots cassés mais n’a jamais abandonné parce qu’elle a cru, dès le début, à l’importance de ce projet pour la production insulaire : « On a toujours imaginé la plateforme non comme une concurrence mais véritablement comme un complément de l’offre télévisuelle et cinématographique corse existante. On veut même aller plus loin, l’idée est d’ouvrir une fenêtre sur le monde corse et méditerranéen. » Gérôme et Maria Francesca poursuivent : « Si on n’a rien lâché c’est aussi parce que, très vite, on a travaillé main dans la main avec les instances, la Collectivité de Corse et l’ADEC. Le fait que les politiques aient cru en notre projet est un vrai plus ! »
Festival
« Quand on a appris que le Festival de Lama ne pouvait avoir lieu dans sa forme habituelle, on a tout de suite proposé à l’équipe de décliner leur compétition en ligne. Comme l’ont fait beaucoup de festivals et comme on risque d’en voir encore avant la fin de l’année, vue la situation. Ouvrir avec ce festival insulaire qui défend la production corse et méditerranéenne, c’est un geste fort. » explique Gérôme. Mais il voit déjà plus loin : « À partir de septembre, presque 60 heures de contenu sont prévus, avec la volonté d’étoffer la programmation petit à petit. Cette plateforme est une ouverture sur la méditerranée et au-delà sur les langues minoritaires. La compétition du Festival du film de Lama est un coup de projecteur mais on compte bien, à court ou à long terme, s’installer dans le paysage audiovisuel national comme international. »
Production
Gérôme, Maria Francesca et leur équipe débordent d’énergie et espèrent bien installer Allindì dans le paysage audiovisuel corse même si pour eux, ambition ne rime pas forcément avec prétention : « On a de l’ambition mais on sait aussi d’où on vient. Notre but est de faire adhérer des producteurs, des réalisateurs et l’ensemble des acteurs de l’audiovisuel insulaire. Afin que toute la profession s’y retrouve. » Un beau pari à relever pour Allindì !
La plateforme Allindì est en ligne ce samedi 1er août. L’abonnement au mois avec accès libre est de 4€, l’abonnement annuel de 40€. Il existe également une offre « soutien » avec un montant libre. Plus d’infos ici.