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Hélène Gerhards, 57 ans, qui présidait jusqu'en janvier 2023 la cour d'assises d'Agen, a été mise en examen en avril 2024 pour onze chefs d'inculpation, dont faux en écriture publique par un dépositaire de l'autorité publique, détournement de fonds publics, trafic d'influence passif et actif et association de malfaiteurs.
Ouverte en janvier 2021, l'enquête vise des faits qui auraient été commis entre 2008 et 2022, notamment quand cette magistrate était en Corse, de 2010 à 2016. Elle porte sur des fonds détournés qui "pourraient être évalués à plus de 120.000 euros", avait alors indiqué Damien Martinelli, procureur de la République de Nice. "A la lumière d'interceptions téléphoniques", il est apparu que cette magistrate "paraissait dans une relation de proximité avec un individu très défavorablement connu des services de police, au sujet notamment de travaux dans une villa dont elle était occupante" à Ajaccio, en Corse, avait-il précisé.
L'individu évoqué est Johann Carta, considéré par les autorités comme proche de la bande criminelle du Petit Bar, avait précisé à l'AFP une source proche du dossier. Il a été mis en examen le 4 février pour “recours aux services d'une personne exerçant un travail dissimulé”, “association de malfaiteurs", “extorsion en bande organisée”, a indiqué mardi à l'AFP Damien Martinelli, confirmant une information du Nouvel Obs.
Une seconde personne, Khalid Azhour, a été mise en examen pour les mêmes chefs que M. Carta ainsi que pour “recel de détournement de la finalité de données personnelles” et “corruption active”, a précisé le procureur. MM. Carta et Azhour sont déjà poursuivis notamment pour "extorsion en bande organisée" dans une autre enquête portant sur l'environnement de la mairie d'Ajaccio dans laquelle le directeur de cabinet du maire d'Ajaccio et un adjoint au maire ont aussi été mis en examen pour "corruption passive et trafic d'influence passif".
La troisième mise en examen dans cette affaire a visé en novembre 2024 l’ex-conjoint d’Hélène Gerhards pour “complicité de détournement de fonds publics par une personne dépositaire de l’autorité publique, usage de faux en écriture publique, recours aux services d'une personne exerçant un travail dissimulé en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment et construction sans permis", a également précisé M. Martinelli.
Ouverte en janvier 2021, l'enquête vise des faits qui auraient été commis entre 2008 et 2022, notamment quand cette magistrate était en Corse, de 2010 à 2016. Elle porte sur des fonds détournés qui "pourraient être évalués à plus de 120.000 euros", avait alors indiqué Damien Martinelli, procureur de la République de Nice. "A la lumière d'interceptions téléphoniques", il est apparu que cette magistrate "paraissait dans une relation de proximité avec un individu très défavorablement connu des services de police, au sujet notamment de travaux dans une villa dont elle était occupante" à Ajaccio, en Corse, avait-il précisé.
L'individu évoqué est Johann Carta, considéré par les autorités comme proche de la bande criminelle du Petit Bar, avait précisé à l'AFP une source proche du dossier. Il a été mis en examen le 4 février pour “recours aux services d'une personne exerçant un travail dissimulé”, “association de malfaiteurs", “extorsion en bande organisée”, a indiqué mardi à l'AFP Damien Martinelli, confirmant une information du Nouvel Obs.
Une seconde personne, Khalid Azhour, a été mise en examen pour les mêmes chefs que M. Carta ainsi que pour “recel de détournement de la finalité de données personnelles” et “corruption active”, a précisé le procureur. MM. Carta et Azhour sont déjà poursuivis notamment pour "extorsion en bande organisée" dans une autre enquête portant sur l'environnement de la mairie d'Ajaccio dans laquelle le directeur de cabinet du maire d'Ajaccio et un adjoint au maire ont aussi été mis en examen pour "corruption passive et trafic d'influence passif".
La troisième mise en examen dans cette affaire a visé en novembre 2024 l’ex-conjoint d’Hélène Gerhards pour “complicité de détournement de fonds publics par une personne dépositaire de l’autorité publique, usage de faux en écriture publique, recours aux services d'une personne exerçant un travail dissimulé en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment et construction sans permis", a également précisé M. Martinelli.