- Pourquoi avez-vous décidé de programmer ce festival plus tôt que prévu ?
- Notre affaire, même si elle dure depuis 33 ans, est très difficile à mener. Il est, en particulier, très difficile de trouver des financements. On nous a laissé entendre que l’arrière-saison serait, peut-être, un meilleur positionnement pour le festival. Nous y voilà !
- Quel thème avez-vous choisi cette année ?
- Le scandale ! Ce thème nous permettra d’évoquer des films qui ont marqué l’histoire du cinéma parce qu’ils ont été scandaleux, qu’ils ont fait parlé et provoqué des réactions. Nous allons voir si, à travers le temps, ils ont gardé leur impact scandaleux. Nous avons, aussi, utilisé cette notion de scandale pour programmer des films qui, en eux-mêmes, ne sont pas scandaleux, mais traitent de scandale, comme « Le scandale Paradjanov ». Ce film montre comment un artiste est contrarié et écrasé par le pouvoir politique. La liberté de création et d’expression est le fond de notre réflexion. Nous passerons, également, le documentaire « Caricaturistes, fantassins de la liberté », en présence de Radu Mihaileanu, le producteur, et de Plantu, un des artistes dont le film brosse le portrait. Et des films mythiques comme « La grande bouffe » en présence de l’actrice Andréa Ferreol.
- La polémique déclenchée autour de la venue du journaliste Christophe Barbier, l’an dernier, a-t-elle influencé le choix du thème ?
- Ça a sans doute été l’élément déclencheur. Quand on fait scandale sans l’avoir voulu, on se dit après : essayons de faire scandale volontairement et sciemment ! Bien sûr, le festival n’a rien de scandaleux, simplement il s’interroge sur cette notion. Le scandale met le doigt sur ce qui fait mal et nous amène à réfléchir sur ce qui choque en Corse, ce qui a pu choquer. Cela permet d’évoquer soit la politique et certaines de ses turpitudes, soit l’évolution des mœurs, ce qui a fait scandale et ne le fait plus maintenant, la morale… Enfin, en évoquant cette notion de scandale, on touche au cœur de nos sociétés.
- Le titre n’est-il pas en lui-même une provocation ?
- Oui ! Arte Mare est un festival qui met bien haut le sens de l’humour. Il n’y a pas de véritable compréhension du monde sans un peu d’humour et d’ironie. J’espère que cet humour est partagé.
- Que proposez-vous, cette année, en ouverture ?
- Le festival ouvrira ses portes le 5 octobre, mais il y aura un lever de rideau le samedi 3 au théâtre municipal avec une grande conférence sur le scandale dans l’assiette et l’excellence corse. Elle est donnée par un nutritionniste célèbre, le professeur Recchia qui a beaucoup travaillé sur l’agroalimentaire. Nous en profiterons pour faire le vernissage des expositions, en particulier celle des portraits d’Edith Guidoni.
- Quels sont les moments de la programmation à ne pas manquer ?
- A ne pas manquer, une très belle compétition avec des films absolument remarquables. Certains sont pleins de tonus et d’espérance, comme le film tunisien « A peine j’ouvre les yeux » qui se passe avant la Révolution de jasmin. Il montre un groupe de jeunes et leur combat pour faire vivre leurs textes et leur musique. Egalement, le très beau film de Danielle Arbid « Peur de rien », dont le titre est tout un programme. Il montre comment une jeune Libanaise arrive en France et, malgré toutes les difficultés, celles familiales qu’elle emmène dans ses bagages et celles qu’elle rencontre au jour le jour, va toujours de l’avant. Il y a des films porteurs de courage et d’émotion.
- Combien y a-t-il de films en compétition ?
- Il y a sept films en compétition et 60 films en tout. Il y a aussi une compétition de courts-métrages, un panorama méditerranéen avec des films très forts. Par exemple « Much Loved », le film de Nabil Ayouch, sur les prostituées de Casablanca dont tout le monde a parlé et qu’il faut absolument voir. Egalement « I am Nojoom » qui raconte l’histoire d’une petite fille de 10 ans qui demande le divorce, ce qui sous-entend qu’elle a été mariée de force. A ne pas manquer aussi le panorama corse avec la première projection des « Exilés », ainsi que des films d’animation pour les jeunes.
- Votre invité vedette, Jean-Pierre Mocky, sera-t-il là ?
- Oui ! Avec deux films anciens cultissimes : « Un drôle de paroissien » et « La cité de l’indicible peur ». Ainsi qu’un tout récent : « Les compagnons de la pomponnette ». Il faut savoir que Mocky tourne chaque année !
- Qui préside le jury cette année ?
- C'est une innovation ! Cette année, nous avons changé les codes : il n’y aura pas de président. Le jury réunira Andréa Ferreol, Mazarine Pingeot, la réalisatrice Karin Albou, deux acteurs dont un jeune premier Nicolas Giraud qui a joué dans « Adèle Blanc-Sec » et Stéphane Hénon, qui a joué dans « Plus belle la vie » et avec Godard ! Il y aura, enfin, Pierre Emmanuel Urcun qui a réalisé un film formidable « Le dernier des Céfrans » qui a obtenu le prix Jean Vigo. Ce court-métrage, qui est une comédie interrogeant l’identité, fera l’ouverture du festival. Il sera suivi d’une autre comédie sur la double identité algérienne et française, « Good luck Algeria » avec Sami Bouajila, également présent. Le héros, dont la famille fabrique des skis, veut se présenter aux jeux Olympiques dans la catégorie « Ski de fond » pour l’Algérie !
- Que proposez-vous en clôture ?
- Deux films dans la même forte cohérence. D’abord le court-métrage de Serge Avédikian, qui a obtenu une Palme d’or à Cannes : « Chienne d’histoire ». Il sera suivi de « Une histoire de fou » de Robert Guédiguian, présent avec Ariane Ascaride et Serge Avédikian qui jouent dans le film.
- Côté écrivain, qui recevez-vous ?
- Nous sommes très fiers de recevoir Alessandro Baricco. Nous l’espérions depuis des années. Tout le monde a lu son roman « Soie » ! Je recommande particulièrement « Mr Gwyn », qui est l’histoire d’un écrivain qui décide de faire des portraits à la manière d’un peintre, c’est-à-dire d’enfermer, avec lui, pendant un mois, un modèle dans un lieu clos et vide. Il réussit à capter la quintessence de la personnalité de son modèle. C’est un très beau roman, une belle métaphore sur la création.
- Continuez-vous la découverte de la gastronomie corse ?
- Oui ! Comme l’an passé, nous proposons toute une semaine de gastronomie au restaurant Le Mogador. Les chefs corses concocteront des diners raffinés avec les meilleurs produits de notre île.
Propos recueillis par Nicole MARI
- Notre affaire, même si elle dure depuis 33 ans, est très difficile à mener. Il est, en particulier, très difficile de trouver des financements. On nous a laissé entendre que l’arrière-saison serait, peut-être, un meilleur positionnement pour le festival. Nous y voilà !
- Quel thème avez-vous choisi cette année ?
- Le scandale ! Ce thème nous permettra d’évoquer des films qui ont marqué l’histoire du cinéma parce qu’ils ont été scandaleux, qu’ils ont fait parlé et provoqué des réactions. Nous allons voir si, à travers le temps, ils ont gardé leur impact scandaleux. Nous avons, aussi, utilisé cette notion de scandale pour programmer des films qui, en eux-mêmes, ne sont pas scandaleux, mais traitent de scandale, comme « Le scandale Paradjanov ». Ce film montre comment un artiste est contrarié et écrasé par le pouvoir politique. La liberté de création et d’expression est le fond de notre réflexion. Nous passerons, également, le documentaire « Caricaturistes, fantassins de la liberté », en présence de Radu Mihaileanu, le producteur, et de Plantu, un des artistes dont le film brosse le portrait. Et des films mythiques comme « La grande bouffe » en présence de l’actrice Andréa Ferreol.
- La polémique déclenchée autour de la venue du journaliste Christophe Barbier, l’an dernier, a-t-elle influencé le choix du thème ?
- Ça a sans doute été l’élément déclencheur. Quand on fait scandale sans l’avoir voulu, on se dit après : essayons de faire scandale volontairement et sciemment ! Bien sûr, le festival n’a rien de scandaleux, simplement il s’interroge sur cette notion. Le scandale met le doigt sur ce qui fait mal et nous amène à réfléchir sur ce qui choque en Corse, ce qui a pu choquer. Cela permet d’évoquer soit la politique et certaines de ses turpitudes, soit l’évolution des mœurs, ce qui a fait scandale et ne le fait plus maintenant, la morale… Enfin, en évoquant cette notion de scandale, on touche au cœur de nos sociétés.
- Le titre n’est-il pas en lui-même une provocation ?
- Oui ! Arte Mare est un festival qui met bien haut le sens de l’humour. Il n’y a pas de véritable compréhension du monde sans un peu d’humour et d’ironie. J’espère que cet humour est partagé.
- Que proposez-vous, cette année, en ouverture ?
- Le festival ouvrira ses portes le 5 octobre, mais il y aura un lever de rideau le samedi 3 au théâtre municipal avec une grande conférence sur le scandale dans l’assiette et l’excellence corse. Elle est donnée par un nutritionniste célèbre, le professeur Recchia qui a beaucoup travaillé sur l’agroalimentaire. Nous en profiterons pour faire le vernissage des expositions, en particulier celle des portraits d’Edith Guidoni.
- Quels sont les moments de la programmation à ne pas manquer ?
- A ne pas manquer, une très belle compétition avec des films absolument remarquables. Certains sont pleins de tonus et d’espérance, comme le film tunisien « A peine j’ouvre les yeux » qui se passe avant la Révolution de jasmin. Il montre un groupe de jeunes et leur combat pour faire vivre leurs textes et leur musique. Egalement, le très beau film de Danielle Arbid « Peur de rien », dont le titre est tout un programme. Il montre comment une jeune Libanaise arrive en France et, malgré toutes les difficultés, celles familiales qu’elle emmène dans ses bagages et celles qu’elle rencontre au jour le jour, va toujours de l’avant. Il y a des films porteurs de courage et d’émotion.
- Combien y a-t-il de films en compétition ?
- Il y a sept films en compétition et 60 films en tout. Il y a aussi une compétition de courts-métrages, un panorama méditerranéen avec des films très forts. Par exemple « Much Loved », le film de Nabil Ayouch, sur les prostituées de Casablanca dont tout le monde a parlé et qu’il faut absolument voir. Egalement « I am Nojoom » qui raconte l’histoire d’une petite fille de 10 ans qui demande le divorce, ce qui sous-entend qu’elle a été mariée de force. A ne pas manquer aussi le panorama corse avec la première projection des « Exilés », ainsi que des films d’animation pour les jeunes.
- Votre invité vedette, Jean-Pierre Mocky, sera-t-il là ?
- Oui ! Avec deux films anciens cultissimes : « Un drôle de paroissien » et « La cité de l’indicible peur ». Ainsi qu’un tout récent : « Les compagnons de la pomponnette ». Il faut savoir que Mocky tourne chaque année !
- Qui préside le jury cette année ?
- C'est une innovation ! Cette année, nous avons changé les codes : il n’y aura pas de président. Le jury réunira Andréa Ferreol, Mazarine Pingeot, la réalisatrice Karin Albou, deux acteurs dont un jeune premier Nicolas Giraud qui a joué dans « Adèle Blanc-Sec » et Stéphane Hénon, qui a joué dans « Plus belle la vie » et avec Godard ! Il y aura, enfin, Pierre Emmanuel Urcun qui a réalisé un film formidable « Le dernier des Céfrans » qui a obtenu le prix Jean Vigo. Ce court-métrage, qui est une comédie interrogeant l’identité, fera l’ouverture du festival. Il sera suivi d’une autre comédie sur la double identité algérienne et française, « Good luck Algeria » avec Sami Bouajila, également présent. Le héros, dont la famille fabrique des skis, veut se présenter aux jeux Olympiques dans la catégorie « Ski de fond » pour l’Algérie !
- Que proposez-vous en clôture ?
- Deux films dans la même forte cohérence. D’abord le court-métrage de Serge Avédikian, qui a obtenu une Palme d’or à Cannes : « Chienne d’histoire ». Il sera suivi de « Une histoire de fou » de Robert Guédiguian, présent avec Ariane Ascaride et Serge Avédikian qui jouent dans le film.
- Côté écrivain, qui recevez-vous ?
- Nous sommes très fiers de recevoir Alessandro Baricco. Nous l’espérions depuis des années. Tout le monde a lu son roman « Soie » ! Je recommande particulièrement « Mr Gwyn », qui est l’histoire d’un écrivain qui décide de faire des portraits à la manière d’un peintre, c’est-à-dire d’enfermer, avec lui, pendant un mois, un modèle dans un lieu clos et vide. Il réussit à capter la quintessence de la personnalité de son modèle. C’est un très beau roman, une belle métaphore sur la création.
- Continuez-vous la découverte de la gastronomie corse ?
- Oui ! Comme l’an passé, nous proposons toute une semaine de gastronomie au restaurant Le Mogador. Les chefs corses concocteront des diners raffinés avec les meilleurs produits de notre île.
Propos recueillis par Nicole MARI
Programme
Lundi 5 octobre
9h Phantom boy Régent
9h La cité de l’indicible peur de J P Mocky Régent
9h La course du siècle Théâtre
12h Un chien andalou de Buñuel/ Guy Debord Théâtre
14h La Grande Bouffe Marco Ferreri Théâtre
16h Fatima de Philippe Faucon Théâtre
19h 60 millions suivi de Much loved
21h30 Le dernier des Céfrans, suivi de Good Luck Algeria Théâtre
Mardi 6 octobre
9h Orange Mécanique de S Kubrick Théâtre
12h Programme de courts : Raph&Max, Pas d’Antigone, L’homme au chien… Théâtre
14h Basquiat de J Schnabel Théâtre
16h Nojoon Théâtre
19h Alex suivi de Le Trésor Théâtre
21h30 Le bus suivi de Soleil de plomb Théâtre
Mercredi 7 octobre
9h Les Damnés de Visconti Théâtre
12h Programme de courts L’omu di a strada, Raph&Max… Théâtre
14h Le Trésor Régent
14h K 100/ Edmond Simeoni, l’esprit militant Théâtre
16h Soleil de plomb Régent
16h Paco de Lucia Théâtre
19h Condom lead suivi de Dégradé Théâtre
21h30 Tacco 12 suivi de Latin Lover Théâtre
Jeudi 8 octobre
9h Phantom boy Régent
9h Le Mépris JL Godard Régent
9h La course du siècle Théâtre
12h programme de courts Raph&Max , Mancu Morta… Théâtre
14h Latin lover Régent
14h Un drôle de paroissien JP Mocky Théâtre
16h Vous voulez une histoire suivi de Ma plus courte histoire d’amour de Karin Albou Théâtre
16H Dégradé Régent
19h Buhar, vanished into blue suivi de Peur de rien Théâtre
21h30 Io non ti conosco suivi de La fille de l’usine compétition Théâtre
Vendredi 9 octobre
9h La course du siècle Théâtre
9h Phantom boy Régent
9h La dernière tentation du Christ M Scorsese Régent
12h Programme de courts Souviens-toi, Faceless, Raph&Max …Théâtre
14h Caricaturistes fantassins de la liberté Théâtre
14h Le trésor Régent
16h Train de Vie de Radu Mihaileanu Théâtre
16h La fille de l’usine Régent
19h Interior familia suivi de À peine j’ouvre les yeux Théâtre
21h30 45 degrés suivi de The lobster Théâtre
Samedi 10 octobre
9h Compétition 7 Théâtre
12h Les compagnons de la Pomponnette Mocky Théâtre
14h Le scandale Paradjanov Théâtre
16h Programme de courts Simu leoni, Krank, Via Rupta, Jeanne Théâtre
19h Le loup, I Disgraziati, Les Exilés Théâtre
21h30 Clôture Chienne d’histoire de S Avédikian, Une histoire de fou de R Guédiguian Théâtre
Dimanche 11 octobre
16h rediffusion Grand Prix Régent
19h rediffusion Prix du Public Régent
Lundi 5 octobre
9h Phantom boy Régent
9h La cité de l’indicible peur de J P Mocky Régent
9h La course du siècle Théâtre
12h Un chien andalou de Buñuel/ Guy Debord Théâtre
14h La Grande Bouffe Marco Ferreri Théâtre
16h Fatima de Philippe Faucon Théâtre
19h 60 millions suivi de Much loved
21h30 Le dernier des Céfrans, suivi de Good Luck Algeria Théâtre
Mardi 6 octobre
9h Orange Mécanique de S Kubrick Théâtre
12h Programme de courts : Raph&Max, Pas d’Antigone, L’homme au chien… Théâtre
14h Basquiat de J Schnabel Théâtre
16h Nojoon Théâtre
19h Alex suivi de Le Trésor Théâtre
21h30 Le bus suivi de Soleil de plomb Théâtre
Mercredi 7 octobre
9h Les Damnés de Visconti Théâtre
12h Programme de courts L’omu di a strada, Raph&Max… Théâtre
14h Le Trésor Régent
14h K 100/ Edmond Simeoni, l’esprit militant Théâtre
16h Soleil de plomb Régent
16h Paco de Lucia Théâtre
19h Condom lead suivi de Dégradé Théâtre
21h30 Tacco 12 suivi de Latin Lover Théâtre
Jeudi 8 octobre
9h Phantom boy Régent
9h Le Mépris JL Godard Régent
9h La course du siècle Théâtre
12h programme de courts Raph&Max , Mancu Morta… Théâtre
14h Latin lover Régent
14h Un drôle de paroissien JP Mocky Théâtre
16h Vous voulez une histoire suivi de Ma plus courte histoire d’amour de Karin Albou Théâtre
16H Dégradé Régent
19h Buhar, vanished into blue suivi de Peur de rien Théâtre
21h30 Io non ti conosco suivi de La fille de l’usine compétition Théâtre
Vendredi 9 octobre
9h La course du siècle Théâtre
9h Phantom boy Régent
9h La dernière tentation du Christ M Scorsese Régent
12h Programme de courts Souviens-toi, Faceless, Raph&Max …Théâtre
14h Caricaturistes fantassins de la liberté Théâtre
14h Le trésor Régent
16h Train de Vie de Radu Mihaileanu Théâtre
16h La fille de l’usine Régent
19h Interior familia suivi de À peine j’ouvre les yeux Théâtre
21h30 45 degrés suivi de The lobster Théâtre
Samedi 10 octobre
9h Compétition 7 Théâtre
12h Les compagnons de la Pomponnette Mocky Théâtre
14h Le scandale Paradjanov Théâtre
16h Programme de courts Simu leoni, Krank, Via Rupta, Jeanne Théâtre
19h Le loup, I Disgraziati, Les Exilés Théâtre
21h30 Clôture Chienne d’histoire de S Avédikian, Une histoire de fou de R Guédiguian Théâtre
Dimanche 11 octobre
16h rediffusion Grand Prix Régent
19h rediffusion Prix du Public Régent