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Jean-Dominique Carboni, qui a toujours nié les faits, a été condamné à deux années de prison pour détention d'armes, sans autorisation. Il a été libéré de prison et, après quatre années de détention, il peut prétendre à une indemnisation des services de l'Etat.
Le ministère public avait requis 18 ans de réclusion criminelle contre "un garçon qui a menacé de mort la victime avant les faits, cherche à se procurer un alibi auprès de sa petite amie de l'époque, donne plusieurs versions sur ses activités le soir des faits. Son ami déclare aussi qu'il lui a avoué le crime", a-t-il argumenté.
Les avocats de la défense ont, quant à eux, plaidé l'acquittement: "il n'y avait qu'un élément dans ce dossier, c'est la rumeur et on ne condamne pas sur la rumeur", a déclaré Me Amale Kenbib, l'une des avocats de l'accusé après l'audience. A la barre, son confrère, Yves Levano avait plaidé la taille insuffisante de son client pour être le tireur.
Le soir du 7 juin 2017, Karim Absi, âgé de 27 ans, avait été abattu chez lui. Condamné à 3 ans de prison pour violences volontaires avec armes et à sept ans de prison pour vol avec violences, l'homme, sous bracelet électronique, vivait dans un appartement au rez-de-chaussée d'une ruelle de Cargèse. Il passait sa soirée entre amis, fenêtre ouverte parée d'un simple voilage. A 21H40, un tir de chevrotine de calibre 12 mm l'atteignait au torse, le tuant quasi-instantanément sans que personne n'ait vu l'auteur du coup de feu.
L'enquête a un temps considéré la piste du crime organisé avant de l'abandonner. Karim Absi était en effet notoirement proche de Mickaël Carboni, condamné à deux reprises à 8 ans de prison et acquitté en mars 2021 pour un assassinat.
Le soir des faits, figuraient parmi les invités de Karim Absi, son "amie d'enfance", Nina Colonna, compagne de Mickaël Carboni, qui s'est portée partie civile dans cette affaire. L'enquête va ensuite pencher pour un différend personnel et pointer vers Jean-Dominique Carboni, cousin de Mickaël, qui aurait été ulcéré que Karim Absi ait porté un coup involontaire à sa cousine qu'il considérait comme "sa seconde mère" en avril 2017.
Le ministère public avait requis 18 ans de réclusion criminelle contre "un garçon qui a menacé de mort la victime avant les faits, cherche à se procurer un alibi auprès de sa petite amie de l'époque, donne plusieurs versions sur ses activités le soir des faits. Son ami déclare aussi qu'il lui a avoué le crime", a-t-il argumenté.
Les avocats de la défense ont, quant à eux, plaidé l'acquittement: "il n'y avait qu'un élément dans ce dossier, c'est la rumeur et on ne condamne pas sur la rumeur", a déclaré Me Amale Kenbib, l'une des avocats de l'accusé après l'audience. A la barre, son confrère, Yves Levano avait plaidé la taille insuffisante de son client pour être le tireur.
Le soir du 7 juin 2017, Karim Absi, âgé de 27 ans, avait été abattu chez lui. Condamné à 3 ans de prison pour violences volontaires avec armes et à sept ans de prison pour vol avec violences, l'homme, sous bracelet électronique, vivait dans un appartement au rez-de-chaussée d'une ruelle de Cargèse. Il passait sa soirée entre amis, fenêtre ouverte parée d'un simple voilage. A 21H40, un tir de chevrotine de calibre 12 mm l'atteignait au torse, le tuant quasi-instantanément sans que personne n'ait vu l'auteur du coup de feu.
L'enquête a un temps considéré la piste du crime organisé avant de l'abandonner. Karim Absi était en effet notoirement proche de Mickaël Carboni, condamné à deux reprises à 8 ans de prison et acquitté en mars 2021 pour un assassinat.
Le soir des faits, figuraient parmi les invités de Karim Absi, son "amie d'enfance", Nina Colonna, compagne de Mickaël Carboni, qui s'est portée partie civile dans cette affaire. L'enquête va ensuite pencher pour un différend personnel et pointer vers Jean-Dominique Carboni, cousin de Mickaël, qui aurait été ulcéré que Karim Absi ait porté un coup involontaire à sa cousine qu'il considérait comme "sa seconde mère" en avril 2017.