
Sophie Hardouin, la directrice régionale Corse de la Banque des territoires, a présenté le bilan de l'activité 2024
C’est une année record pour la Banque des territoires en Corse. Au cours de l’année 2024, l’organisme a vu son volume de prêts sur l’île augmenter de +53%. Largement méconnue par le grand public, cette direction de la Caisse des dépôts accorde aux collectivités des prêts sur le long terme pour financer la transformation écologique et la cohésion sociale et territoriale. Dans cette optique, dans son bilan 2024, la direction régionale dévoile avoir augmenté de +20% ses prêts au secteur du logement social et de +80% pour financer les projets des collectivités locales de la région, pour un montant total de 108,5 millions d’euros de prêts signés.
« 2024 a été une année très chargée en termes de demandes de prêts par les collectivités et par les bailleurs sociaux pour deux raisons principales », explique Sophie Hardouin, la directrice régionale Corse de la Banque des territoires, en détaillant : « D'abord car elle a été une année de mise en œuvre des projets des communes, des EPCI, et de la Collectivité de Corse, qui ont sollicité des prêts pour boucler les plans de financement. Et puis il faut savoir que la Banque des territoires accorde principalement des prêts qui sont faits sur des Livrets A. La Caisse des dépôts centralise en effet 60% des Livrets A des Français qui sont réinvestis dans les territoires. C'est une ressource qui a été très intéressante l'année dernière, parce que, dans une période de volatilité ou d'instabilité des marchés, on sait qu'un prêt sur Livret A est assez sécurisant, car c'est quelque chose qui est encadré par le ministère de l'Économie, par la Banque de France ».
« Premier banquier des bailleurs sociaux », selon bilan de l’année 2024, la Banque des territoires a renforcé son soutien au logement social et a permis l’acquisition et la construction de 373 logements sociaux en Corse, grâce à l’octroi de 37,9 millions d’euros de nouveaux prêts. Un chiffre en augmentation de 20% par rapport à 2023. Elle a en outre notamment participé à la réhabilitation de la caserne Grossetti à Ajaccio, récemment devenue un pôle économique, avec un financement de 4,46 millions d’euros, et a accompagné le bailleur Adoma à hauteur de 8,26 millions d’euros dans la démolition et la reconstruction de la résidence sociale « Campo di Fiori » à Mezzavia, destinée à l’accueil provisoire d’un public fragile. « Mais nos interventions touchent aussi chaque habitant », souligne Sophie Hardouin, en pointant le rôle de la Banque des territoires dans l’accompagnement des collectivités aux conséquences du changement climatique.
« Nous les accompagnons avec du conseil et de l'ingénierie pour savoir comment faire face à ce changement. Avec beaucoup d'humilité et de modestie, on vient apporter une petite pierre à l'édifice, et les aiguiller pour choisir quels investissements mettre en œuvre pour adapter leur territoire », explique-t-elle. Un volet d’action qui trouve notamment une traduction concrète avec le programme « Edurenov », lancé il y a un peu plus d’un an, qui vise à accompagner 10 000 écoles au national dans la rénovation énergétique d’ici 2027. « C'est un programme qui est très ambitieux », convient la directrice régionale, « On vise à la fois la partie conseil en amont, c'est-à-dire que nous mobilisons de l’ingénierie pour accompagner une commune qui voudrait améliorer les conditions d’accueil des enfants et élaborer avec elle un plan d’action, et puis ensuite on vient mettre en place un outil de financement de prêt ». En Corse, Ville-di-Pietrabugno, Porto-Vecchio et Bonifacio ont décidé de rejoindre ce programme en 2024.
Pour soutenir la transition écologique, la Banque des territoires entend également mettre l’accent sur la réfection des réseaux, afin de protéger la ressource en eau. En 2024, la Communauté de communes de Castagniccia Casinca a ainsi bénéficié d’un accompagnement pour le financement d’un important programme de travaux d’assainissement en signant un « Aqua prêt » de 4,3 millions d’euros.
À travers ces actions multiples, l’organisme témoigne de son engagement à soutenir « le développement économique, social et environnemental du territoire corse ». Une dynamique que la Banque des territoires compte poursuivre en 2025. « En ce début d’année, nous avons eu énormément de sollicitations pour financer les projets », se félicite la directrice régionale en dévoilant : « Nous nous sommes fixés quatre priorités stratégiques pour l'année 2025 en Corse. C'est évidemment de continuer sur les sujets de rénovation énergétique, de protection de la ressource en eau. Et puis, il y a aussi deux autres priorités. Sur le deuxième semestre, on va essayer d'organiser une sensibilisation pour expliquer ce que l'on peut faire dans l'accompagnement pour le bien vieillir en Corse, dans l'accompagnement du grand âge et de la santé. Au-delà du financement ; il y a des outils que nous allons mobiliser sur du conseil de l'ingénierie pour recenser les besoins, pour voir quels sont les offres présentes, comment on peut accompagner parfois avec des réponses au cas par cas. Et puis, nous allons mettre l’accent sur tout ce qui concerne les énergies renouvelables et la décarbonation. On sent qu'il y a des initiatives sur le sujet, et on a envie en 2025 de mettre un petit focus dessus, de pouvoir aller chercher les bons outils dont on dispose pour le bénéfice des territoires ».
« 2024 a été une année très chargée en termes de demandes de prêts par les collectivités et par les bailleurs sociaux pour deux raisons principales », explique Sophie Hardouin, la directrice régionale Corse de la Banque des territoires, en détaillant : « D'abord car elle a été une année de mise en œuvre des projets des communes, des EPCI, et de la Collectivité de Corse, qui ont sollicité des prêts pour boucler les plans de financement. Et puis il faut savoir que la Banque des territoires accorde principalement des prêts qui sont faits sur des Livrets A. La Caisse des dépôts centralise en effet 60% des Livrets A des Français qui sont réinvestis dans les territoires. C'est une ressource qui a été très intéressante l'année dernière, parce que, dans une période de volatilité ou d'instabilité des marchés, on sait qu'un prêt sur Livret A est assez sécurisant, car c'est quelque chose qui est encadré par le ministère de l'Économie, par la Banque de France ».
« Premier banquier des bailleurs sociaux », selon bilan de l’année 2024, la Banque des territoires a renforcé son soutien au logement social et a permis l’acquisition et la construction de 373 logements sociaux en Corse, grâce à l’octroi de 37,9 millions d’euros de nouveaux prêts. Un chiffre en augmentation de 20% par rapport à 2023. Elle a en outre notamment participé à la réhabilitation de la caserne Grossetti à Ajaccio, récemment devenue un pôle économique, avec un financement de 4,46 millions d’euros, et a accompagné le bailleur Adoma à hauteur de 8,26 millions d’euros dans la démolition et la reconstruction de la résidence sociale « Campo di Fiori » à Mezzavia, destinée à l’accueil provisoire d’un public fragile. « Mais nos interventions touchent aussi chaque habitant », souligne Sophie Hardouin, en pointant le rôle de la Banque des territoires dans l’accompagnement des collectivités aux conséquences du changement climatique.
« Nous les accompagnons avec du conseil et de l'ingénierie pour savoir comment faire face à ce changement. Avec beaucoup d'humilité et de modestie, on vient apporter une petite pierre à l'édifice, et les aiguiller pour choisir quels investissements mettre en œuvre pour adapter leur territoire », explique-t-elle. Un volet d’action qui trouve notamment une traduction concrète avec le programme « Edurenov », lancé il y a un peu plus d’un an, qui vise à accompagner 10 000 écoles au national dans la rénovation énergétique d’ici 2027. « C'est un programme qui est très ambitieux », convient la directrice régionale, « On vise à la fois la partie conseil en amont, c'est-à-dire que nous mobilisons de l’ingénierie pour accompagner une commune qui voudrait améliorer les conditions d’accueil des enfants et élaborer avec elle un plan d’action, et puis ensuite on vient mettre en place un outil de financement de prêt ». En Corse, Ville-di-Pietrabugno, Porto-Vecchio et Bonifacio ont décidé de rejoindre ce programme en 2024.
Pour soutenir la transition écologique, la Banque des territoires entend également mettre l’accent sur la réfection des réseaux, afin de protéger la ressource en eau. En 2024, la Communauté de communes de Castagniccia Casinca a ainsi bénéficié d’un accompagnement pour le financement d’un important programme de travaux d’assainissement en signant un « Aqua prêt » de 4,3 millions d’euros.
À travers ces actions multiples, l’organisme témoigne de son engagement à soutenir « le développement économique, social et environnemental du territoire corse ». Une dynamique que la Banque des territoires compte poursuivre en 2025. « En ce début d’année, nous avons eu énormément de sollicitations pour financer les projets », se félicite la directrice régionale en dévoilant : « Nous nous sommes fixés quatre priorités stratégiques pour l'année 2025 en Corse. C'est évidemment de continuer sur les sujets de rénovation énergétique, de protection de la ressource en eau. Et puis, il y a aussi deux autres priorités. Sur le deuxième semestre, on va essayer d'organiser une sensibilisation pour expliquer ce que l'on peut faire dans l'accompagnement pour le bien vieillir en Corse, dans l'accompagnement du grand âge et de la santé. Au-delà du financement ; il y a des outils que nous allons mobiliser sur du conseil de l'ingénierie pour recenser les besoins, pour voir quels sont les offres présentes, comment on peut accompagner parfois avec des réponses au cas par cas. Et puis, nous allons mettre l’accent sur tout ce qui concerne les énergies renouvelables et la décarbonation. On sent qu'il y a des initiatives sur le sujet, et on a envie en 2025 de mettre un petit focus dessus, de pouvoir aller chercher les bons outils dont on dispose pour le bénéfice des territoires ».
Un outil pour accompagner les communes
Qu’elles soient de petites communes ou de gros EPCI, la direction régionale de la Banque des territoires insiste sur sa volonté de répondre aux besoins de toutes les collectivités. « Mais on sait que pour les plus petites communes, il n'y a pas forcément beaucoup de personnes qui puissent porter les projets », convient Sophie Hardouin, en pointant des services développés par la Banque des territoires spécialement à leur égard. « Nous avons un service qui s’appelle Rural Consult, qui comme son nom l'indique, est vraiment destiné à du conseil pour les communes du rural », souligne-t-elle, « L'idée, c'est qu'une commune qui veut monter un projet mais qui ne sait pas trop comment, quelle est la sa faisabilité, comment elle peut le structurer, comment elle peut le financer, puisse poser toutes ses questions ». Pour ce faire, la Banque des territoires a mis en place une équipe qui joignable gratuitement par téléphone ou par mail afin d’obtenir des conseils sur l'élaboration et le montage des projets.
Pour en savoir plus : https://www.banquedesterritoires.fr/produits-services/ingenierie-territoriale/rural-consult
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