Alex Vinciguerra. (Photo J.S)
C’est une mesure qui vise à relancer la compétitivité des TPE insulaires. Le lancement de son appel à projets « Cresce » est le marqueur de la volonté de l’ADEC de donner un coup de main aux entreprises de certains secteurs ciblés : l’industrie, les activités de service, l’artisanat et le commerce. « L’idée est de pouvoir soutenir les investissements des artisans et des petits commerçants » présente Alex Vinciguerra, président de l’ADEC. Toutes les TPE de Corse qui créent, modernisent ou développent une activité de production de biens ou de services sont concernées. Les commerçants des territoires « prioritaires » : zones rurales, Quartiers Politiques de la Ville ou du périmètre Cœur de Ville de Bastia et Ajaccio, sont également éligibles.
Le coup de pouce, cofinancé par l’État à parts égales, piochera dans une enveloppe globale de 4,3M€. « Un des points centraux de cette action est que la Collectivité de Corse, l’État et les Chambres de Commerce et des Métiers travaillent ensemble, se réjouit le président de l’ADEC. Cette action commune vient ainsi clôturer le plan exceptionnel d’investissement (PEI) puisque les 2,15 M€ restants servent à monter cette opération. » Le Plan de transformation, d'innovation et d'investissement pour la Corse (PTIC) s’inscrira dans la foulée du PEI. Mais grâce à « Cresce », les TPE éligibles pourront être soutenues à hauteur de 70 % de leur investissement, dans une fourchette allant de 2000 € à 100.000 €.
Une demande d’aide en ligne
Un soutien financier indispensable au regard du contexte actuel. « Cet effort financier est important, mais nécessaire, car ces TPE sont confrontées à deux problèmes majeurs, détaille Alex Vinciguerra. Le remboursement de leurs prêts garantis par l’État (PGE) et la difficulté à investir au regard de l’inflation et de la hausse du coût des matières premières. » Les entreprises basées sur l’île, comptant moins de onze salariés et dont le dernier chiffre d’affaires est inférieur à un million d’euros, pourront prétendre à bénéficier d’un financement. La seule contrepartie demandée étant d’investir dans l’achat ou l’aménagement des équipements professionnels.
L’appel à projets se veut d’autant plus simple que la démarche est rapide. « Il suffit de télécharger la demande d’aide sur le site internet de l’ADEC, expose Alex Vinciguerra. Si cette subvention est couplée à une aide publique comme des prêts à taux 0 de la CADEC ou de la CAPI, cela peut faciliter le bouclage du plan d’investissement. » Après examen de la requête par un comité de sélection réunissant l’État et l’ADEC, une convention pourra être signée par l’Agence avec les bénéficiaires en cas de financement. Un pas de plus dans l’objectif de conserver une économie productive et compétitive, forte de sa résilience malgré les difficultés liées au contexte actuel.
Le dépôt des dossiers de candidature peut s’effectuer jusqu’au 31 mars 2023. Mais l’ADEC espère que l’ensemble des fonds sera déjà engagé d’ici six mois.
Le coup de pouce, cofinancé par l’État à parts égales, piochera dans une enveloppe globale de 4,3M€. « Un des points centraux de cette action est que la Collectivité de Corse, l’État et les Chambres de Commerce et des Métiers travaillent ensemble, se réjouit le président de l’ADEC. Cette action commune vient ainsi clôturer le plan exceptionnel d’investissement (PEI) puisque les 2,15 M€ restants servent à monter cette opération. » Le Plan de transformation, d'innovation et d'investissement pour la Corse (PTIC) s’inscrira dans la foulée du PEI. Mais grâce à « Cresce », les TPE éligibles pourront être soutenues à hauteur de 70 % de leur investissement, dans une fourchette allant de 2000 € à 100.000 €.
Une demande d’aide en ligne
Un soutien financier indispensable au regard du contexte actuel. « Cet effort financier est important, mais nécessaire, car ces TPE sont confrontées à deux problèmes majeurs, détaille Alex Vinciguerra. Le remboursement de leurs prêts garantis par l’État (PGE) et la difficulté à investir au regard de l’inflation et de la hausse du coût des matières premières. » Les entreprises basées sur l’île, comptant moins de onze salariés et dont le dernier chiffre d’affaires est inférieur à un million d’euros, pourront prétendre à bénéficier d’un financement. La seule contrepartie demandée étant d’investir dans l’achat ou l’aménagement des équipements professionnels.
L’appel à projets se veut d’autant plus simple que la démarche est rapide. « Il suffit de télécharger la demande d’aide sur le site internet de l’ADEC, expose Alex Vinciguerra. Si cette subvention est couplée à une aide publique comme des prêts à taux 0 de la CADEC ou de la CAPI, cela peut faciliter le bouclage du plan d’investissement. » Après examen de la requête par un comité de sélection réunissant l’État et l’ADEC, une convention pourra être signée par l’Agence avec les bénéficiaires en cas de financement. Un pas de plus dans l’objectif de conserver une économie productive et compétitive, forte de sa résilience malgré les difficultés liées au contexte actuel.
Le dépôt des dossiers de candidature peut s’effectuer jusqu’au 31 mars 2023. Mais l’ADEC espère que l’ensemble des fonds sera déjà engagé d’ici six mois.