L’EFOB est le club de basket des records.
Avec ses cent-soixante-trois licenciés, ses dix équipes de joueurs, ses huit entraîneurs, son armée de parents bénévoles, il est aujourd’hui le plus grand club de basket-ball de l'île.
En misant toujours plus sur sa jeunesse, l’EFOB ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, mais plutôt continuer de progresser et atteindre, pourquoi pas, un jour, à nouveau, le niveau national.
Challenge ambitieux, certes, mais l’Etoile aime relever les challenges et pour le démontrer le weekend dernier, le club en a organisé un en l'honneur de René Lavergne le pédagogue inventeur du mini basket qui a rendu ce sport plus accessible aux plus petits.
Avec une affluence record de 90 poussins, venus des quatre coins de l'île, le challenge de l’EFOB a fait carton plein et les bouchons d'oreilles étaient obligatoires dans la salle des sports Pepito Ferretti de Bastia tant l'ambiance était survoltée et tonitruante.
Il s'agissait de la première édition du défi sportif qui, dans une ambiance amicalement compétitive, comme l'enseignait Lavergne, a vu gagnant du Panier d'or garçon; le jeune joueur de l'EFOB, Andrea Faesch.
Et c'est toujours des rangs de l'Etoile qu'un autre jeune basketteur, Matteo Faesch, a été sélectionné pour intégrer, à seulement 14 ans, le centre de formation pour joueurs professionnels d’Antibes et jouer l’année d’après avec les minimes France de basket.
Même s'il y avait de quoi se monter la tête, le president du club, Simon Santini, préfère rester humble et regarder les résultats présents. « Aujourd’hui l’EFOB est fort bien structuré sur le territoire et le travail effectué par tous les éducateurs en milieu scolaire nous a amené un grand vivier de jeunes basketteurs débutants qui sont notre espoir. – affirme le président - Les jeunes équipes on commence à avoir des résultats dans différentes catégories et cette année on a toujours été représentés aux finales et enregistré des résultats satisfaisants. Nos équipes continuent à progresser, leurs résultats sont tellement encourageants qu’on pourrait espérer les monter, peut-être, dans quelques années, au niveau national, même si nos moyens humains et matériels du moment nous obligent à ne pas regarder trop loin. ».
En cette fin de saison, le bilan est donc très positif pour l’EFOB.
Bonne communication, encrage dans le milieu scolaire, plus d'événements proposés tout au long de l'année, des éducateurs diplômes et beaucoup d’enthousiasme sont les notes positives qui augurent à cette grande famille des très beaux succès pour les années à venir.
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