Caroline Gonzales trésorière de l’association nous en dit plus
- Quel est l’historique de l’association « les Enfants d’Abord » ?
- Association existant depuis plus de 20 ans. Seule crèche de l'intercommunalité, qui a toujours rempli toutes ses obligations et qui répond à la demande de la population avec un agrément de 40 enfants, qui concerne donc 100 familles.
- Dans quelle situation financière se trouve actuellement la crèche de Bastelicaccia ?
- Elue dans l'association depuis juin 2014, j'ai pris l'association dans une situation déjà critique, et en procédure d'Alerte relevée par la Commissaire aux Comptes. Avec un effectif trop important, nous avons été dans l'obligation de remettre à l'équilibre la masse salariale en effectuant 3 licenciements économiques. En réduisant ces coûts, cela a produit un effet pervers car les financeurs ont également diminué leurs aides. Nous avons tenté plusieurs démarches en vain, emprunt solidaire auprès de Corse Active refusé, subventions exceptionnelles refusées, mise en place d'un plan de redressement des charges sociales non réglées depuis janvier 2014...La structure en elle-même est saine et viable selon l'expert-comptable et le Commissaire aux Comptes, mais nous faisons face à des difficultés de trésorerie trop importantes. La déclaration de cessation de paiements a été déposée auprès du TGI fin février, la Présidente devrait nous recevoir mi-avril pour envisager la continuité ou non de la structure. Sans cette décision du TGI les financeurs ne veulent pas s'engager et émettre des subventions exceptionnelles.
- Quelles sont les raisons de ces difficultés financières ?
- Je ne peux juger les décisions antérieures, qui ont mis l'association en grande difficulté. Je peux néanmoins me questionner sur les faits antérieurs, tels que la mise en inaptitude par la médecine du travail de 3 cadres dans notre structure (qui travaillent ce jour dans d'autres crèches), décision qui a demandé le licenciement des 3 salariées concernées avec des indemnités très importantes. Des embauches en CDI ont augmenté fortement la masse salariale. Ces faits ont engendré un trou dans la trésorerie récurrente depuis ces faits.
- Les conséquences de cette crise touche les emplois, mais aussi les familles ?
- Les premiers touchés sont bien évidemment les 14 salariées qui ne pourront percevoir leurs salaires du mois de mars. Les enfants sont également touchés par cette ambiance d'inquiétude et de peur qui règne. Et les familles risquent d'être confrontées très vite à une fermeture de l'établissement, seul lieu d'accueil de toute la région du Prunelli.
Une soirée est prévue pour récolter des fonds le 29 mars. Comment se déroulera-t-elle ?
Cette journée de solidarité qui se tiendra le dimanche 29 mars à la CCAS Marinca autour d'une paëlla géante le midi, l'organisation de nombreuses animations pour les enfants, et d'un tournoi de pétanque, sera sous le signe de la solidarité et de la convivialité. Une journée qui ne permettra pas de pérenniser la structure mais au moins de récolter des fonds pour le paiement des salaires du mois de mars.
- Quelles sont les prochaines réunions prévues avec les institutionnels.
- Une réunion avec les 3 financeurs nous sera accordée après cette période électorale pour se mettre autour de la table, CAF, mairie de Bastelicaccia, Conseil Général, délégué du personnel, syndicat CGT, et membres du bureau de l'association.
- Qu’attendez-vous précisément d’eux ?
- Nous attendons des mesures de long terme qui permettront la sauvegarde de la crèche, d'assurer aux familles le meilleur accueil possible pour leurs enfants et répondre aux 65 familles sur liste d'attente. Nous ne pouvons envisager la disparition de ce service unique sur la région.
- Quel est l’historique de l’association « les Enfants d’Abord » ?
- Association existant depuis plus de 20 ans. Seule crèche de l'intercommunalité, qui a toujours rempli toutes ses obligations et qui répond à la demande de la population avec un agrément de 40 enfants, qui concerne donc 100 familles.
- Dans quelle situation financière se trouve actuellement la crèche de Bastelicaccia ?
- Elue dans l'association depuis juin 2014, j'ai pris l'association dans une situation déjà critique, et en procédure d'Alerte relevée par la Commissaire aux Comptes. Avec un effectif trop important, nous avons été dans l'obligation de remettre à l'équilibre la masse salariale en effectuant 3 licenciements économiques. En réduisant ces coûts, cela a produit un effet pervers car les financeurs ont également diminué leurs aides. Nous avons tenté plusieurs démarches en vain, emprunt solidaire auprès de Corse Active refusé, subventions exceptionnelles refusées, mise en place d'un plan de redressement des charges sociales non réglées depuis janvier 2014...La structure en elle-même est saine et viable selon l'expert-comptable et le Commissaire aux Comptes, mais nous faisons face à des difficultés de trésorerie trop importantes. La déclaration de cessation de paiements a été déposée auprès du TGI fin février, la Présidente devrait nous recevoir mi-avril pour envisager la continuité ou non de la structure. Sans cette décision du TGI les financeurs ne veulent pas s'engager et émettre des subventions exceptionnelles.
- Quelles sont les raisons de ces difficultés financières ?
- Je ne peux juger les décisions antérieures, qui ont mis l'association en grande difficulté. Je peux néanmoins me questionner sur les faits antérieurs, tels que la mise en inaptitude par la médecine du travail de 3 cadres dans notre structure (qui travaillent ce jour dans d'autres crèches), décision qui a demandé le licenciement des 3 salariées concernées avec des indemnités très importantes. Des embauches en CDI ont augmenté fortement la masse salariale. Ces faits ont engendré un trou dans la trésorerie récurrente depuis ces faits.
- Les conséquences de cette crise touche les emplois, mais aussi les familles ?
- Les premiers touchés sont bien évidemment les 14 salariées qui ne pourront percevoir leurs salaires du mois de mars. Les enfants sont également touchés par cette ambiance d'inquiétude et de peur qui règne. Et les familles risquent d'être confrontées très vite à une fermeture de l'établissement, seul lieu d'accueil de toute la région du Prunelli.
Une soirée est prévue pour récolter des fonds le 29 mars. Comment se déroulera-t-elle ?
Cette journée de solidarité qui se tiendra le dimanche 29 mars à la CCAS Marinca autour d'une paëlla géante le midi, l'organisation de nombreuses animations pour les enfants, et d'un tournoi de pétanque, sera sous le signe de la solidarité et de la convivialité. Une journée qui ne permettra pas de pérenniser la structure mais au moins de récolter des fonds pour le paiement des salaires du mois de mars.
- Quelles sont les prochaines réunions prévues avec les institutionnels.
- Une réunion avec les 3 financeurs nous sera accordée après cette période électorale pour se mettre autour de la table, CAF, mairie de Bastelicaccia, Conseil Général, délégué du personnel, syndicat CGT, et membres du bureau de l'association.
- Qu’attendez-vous précisément d’eux ?
- Nous attendons des mesures de long terme qui permettront la sauvegarde de la crèche, d'assurer aux familles le meilleur accueil possible pour leurs enfants et répondre aux 65 familles sur liste d'attente. Nous ne pouvons envisager la disparition de ce service unique sur la région.