Du célèbre fabuliste, bien aidé par Esope, on connait «Le Corbeau et le Renard», «Le lièvre et la tortue», «Les animaux malades de la peste»…. On connait par contre beaucoup moins le conteur coquin. Entre 1665 et 1674, Jean de La Fontaine, dont on fête cette année le 400ème anniversaire de la naissance, a publié de nombreux contes dits «érotiques» où badinage rime avec libertinage, adultère avec femme légère…. La comédienne (entre autre) Lucile Delanne en rêvait depuis très longtemps mais n’osait passer à l’acte. «C’est le comédien Jean-Pierre Giudicelli, une référence dans le métier, qui m’a encouragée à mettre en scène ces contes» souligne Lucile Delanne. «A l’origine ils s’appelaient d’ailleurs Nouveaux contes, mais sont devenus par la suite Contes libertins. Je compare un peu ces textes à du Georges Brassens style 18ème siècle ». Le thème ? «Madame s’ennuie. Alors pourquoi ne pas profiter de son professeur de danse espagnole pour combler le vide et la solitude ? C’est sans compter sur le talent du bel hidalgo pour détourner l’attention et la tension de Madame… »
En résidence à Porto Vecchio, à L’Usine à liège chère à la Compagnie I Chjachjaroni, en juin dernier Lucile Delanne et Elblaz Fernandez, comédien, saltimbanque et danseur professionnel, ont peaufiné leur spectacle, bien aidés en cela par la metteuse en scène et auteure (entre autre) Julia Palombe qui délivre ici un clin d’œil à la Commedia dell’Arte. «Le qualificatif Caliente, associé à Jean de la Fontaine sur l’affiche, évoque le coté coquin et espagnol de la pièce» précise L.Delanne. Car le spectacle est agrémenté de danses et chants traditionnels espagnols bien interprétés par Elblaz Fernandez. «Le spectacle est ainsi bien rythmé, drôle, épicé mais sans vulgarité. Les enfants peuvent très bien y assister car ils n’auront pas la même lecture que leurs parents.» Professionnels jusqu’aux bouts des doigts, c’est avec les leurs que Lucile et Elblaz ont confectionné leurs costumes d’époque de même que certains éléments de décor. Le spectacle, soutenu par la Collectivité de Corse et la mairie de Santa Maria di Lota, sera joué «au chapeau ». L’entrée sera en effet gratuite mais, en saltimbanques qu’ils sont, Lucile et Elblaz tendront un chapeau au public à la fin de la représentation (environ 55 minutes).
Le Ci Simu dispose d’une trentaine de places et accueillera en plein air le public dans le plus grand respect des règles sanitaires autour de … la fontaine de la place Vattalapesca.
En résidence à Porto Vecchio, à L’Usine à liège chère à la Compagnie I Chjachjaroni, en juin dernier Lucile Delanne et Elblaz Fernandez, comédien, saltimbanque et danseur professionnel, ont peaufiné leur spectacle, bien aidés en cela par la metteuse en scène et auteure (entre autre) Julia Palombe qui délivre ici un clin d’œil à la Commedia dell’Arte. «Le qualificatif Caliente, associé à Jean de la Fontaine sur l’affiche, évoque le coté coquin et espagnol de la pièce» précise L.Delanne. Car le spectacle est agrémenté de danses et chants traditionnels espagnols bien interprétés par Elblaz Fernandez. «Le spectacle est ainsi bien rythmé, drôle, épicé mais sans vulgarité. Les enfants peuvent très bien y assister car ils n’auront pas la même lecture que leurs parents.» Professionnels jusqu’aux bouts des doigts, c’est avec les leurs que Lucile et Elblaz ont confectionné leurs costumes d’époque de même que certains éléments de décor. Le spectacle, soutenu par la Collectivité de Corse et la mairie de Santa Maria di Lota, sera joué «au chapeau ». L’entrée sera en effet gratuite mais, en saltimbanques qu’ils sont, Lucile et Elblaz tendront un chapeau au public à la fin de la représentation (environ 55 minutes).
Le Ci Simu dispose d’une trentaine de places et accueillera en plein air le public dans le plus grand respect des règles sanitaires autour de … la fontaine de la place Vattalapesca.