Pour quelles raisons avez-vous décidé de vous lancer sur Facebook?
Les réseaux sociaux font partie du quotidien des gens et surtout Facebook qui touche un public très large. Nous souhaitons renforcer le lien entre la police et la population en leur expliquant, via la page, le travail et l’engagement des policiers au quotidien. Le projet était dans l'air depuis un an, mais la mise en place a demandé un peu de temps. C’est une volonté nationale qui répond à une demande réelle de la part de la population.
Qu'allez vous publier sur votre page Facebook?
Nous allons publier plusieurs types d’informations : des messages de prévention (routière, délinquance), des informations opérationnelles tels des accidents et les difficultés de circulation, des informations pratiques type démarches administratives avec des liens, les recrutements et les concours, la communication autour des crises comme les intempéries. Cette page peut aussi servir d’aide à l’enquête notamment pour les signalements et les appels à témoin. Nous tenons à préciser que l’ouverture de la page n’est en aucun cas un substitut de l’appel au 17 ou au 112. De plus, il n’y aura pas de messagerie privée car le but est de transmettre de l’information et non de faire de la personnalisation qui nécessite de se déplacer au commissariat.
Est-ce un pas vers l’utilisation d’autres réseaux sociaux ?
Pour le moment, nous allons nous concentrer sur Facebook car c’est déjà un gros travail. Nous voulons faire partager nos informations et notre métier mais nous sommes avant tout des policiers. Selon les retours, pourquoi pas s’étendre à Twitter. Il faut être actifs et interactifs mais le but est vraiment de se rapprocher des gens afin qu’ils nous voient différemment que sous un angle répressif. C’est un premier pas vers les réseaux sociaux, en espérant que tout se passera bien.
Propos recueillis par Carole Heiligenstein