C’est un moment d’une grande tristesse pour ces proches mais également pour celles et ceux qui ont eu le bonheur de la rencontrer ici ou là pour diverses raisons car effectivement Marie a eu une vie dense et intense marquée par l’engagement militant au service de l’idéal communiste auquel elle a adhéré très top dans sa jeunesse sans jamais s’en détourner. Pour les communistes, ses camarades, ce sera désormais la lourde absence définitive.
Marie Stefanini est née en 1918 à Sollacaro. Elle y passera son enfance avant d'entrer à l’école normale d'Ajaccio et de devenir institutrice en 1936. Mais la période est aussi celle de la montée du fascisme en Europe et elle répondra à l’appel lancé par Danielle Casanova pour collecter des fonds, des denrées alimentaires et des vêtements pour les enfants des républicains espagnols.
Ce sont ses premiers pas de militante. Ils la conduiront à la Résistance et au Parti communiste où elle rejoindra Antoinette Carlotti, Louise Cimino, Renée Pagés, Géromine Benielli entre autres parmi celles qui ont tenu toute leur place dans le combat pour redonner confiance au peuple et libérer la Corse en 1943.
Devenue membre du Conseil national de l'Union des femmes françaises (UFF) en 1948,
Marie Stefanini animera le mouvement en Corse jusqu’au milieu des années 80 pour faire prévaloir les droits de la femme et obtenir de meilleurs conditions de vie pour les ménages populaires.
Dirigeante du Parti communiste elle fut de tous les combats politiques menés aux cotés de Pierre Giudicelli, de Joseph et Leo Micheli, d’Albert Ferracci, Arthur Giovoni et Paul Bungelmi. Elle était l’épouse d'Albert Stefanini lui-même dirigeant du Parti communiste et personnalité de premier plan de la vie politique corse.
Au milieu des années 90 Marie Stefanini sera une des organisatrices du collectif des "femmes contre la violence". Elle sera aux premiers rangs des 40 000 personnes qui, après l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 5 février 1998 ont manifesté pour condamner ce crime abject. Avec « le Manifeste pour la vie » contre « la loi des armes » elle agira pour sortir la Corse de l’impasse mortifère de la violence indépendantiste et de la dérive mafieuse.
Marie Stefanini recevra en 2006 la distinction de Chevalier de la légion d’honneur pour son engagement et sa vie professionnelle. Sa disparition suscite une vive émotion.
Le Parti communiste français et ses fédérations en Corse saluent la mémoire de Marie Stefanini et adressent leurs condoléances émues à sa fille Joëlle à son époux André à leurs enfants, Enzo et Igor, ses petits enfants auxquels elle racontait les enseignements de ses combats et la force qu’il faut pour s’opposer aux injustices.
La vie exemplaire de Marie Stefanini continuera d’éclairer le chemin de tous ceux qui luttent en Corse pour le progrès social, la démocratie et la liberté.
Marie Stefanini est née en 1918 à Sollacaro. Elle y passera son enfance avant d'entrer à l’école normale d'Ajaccio et de devenir institutrice en 1936. Mais la période est aussi celle de la montée du fascisme en Europe et elle répondra à l’appel lancé par Danielle Casanova pour collecter des fonds, des denrées alimentaires et des vêtements pour les enfants des républicains espagnols.
Ce sont ses premiers pas de militante. Ils la conduiront à la Résistance et au Parti communiste où elle rejoindra Antoinette Carlotti, Louise Cimino, Renée Pagés, Géromine Benielli entre autres parmi celles qui ont tenu toute leur place dans le combat pour redonner confiance au peuple et libérer la Corse en 1943.
Devenue membre du Conseil national de l'Union des femmes françaises (UFF) en 1948,
Marie Stefanini animera le mouvement en Corse jusqu’au milieu des années 80 pour faire prévaloir les droits de la femme et obtenir de meilleurs conditions de vie pour les ménages populaires.
Dirigeante du Parti communiste elle fut de tous les combats politiques menés aux cotés de Pierre Giudicelli, de Joseph et Leo Micheli, d’Albert Ferracci, Arthur Giovoni et Paul Bungelmi. Elle était l’épouse d'Albert Stefanini lui-même dirigeant du Parti communiste et personnalité de premier plan de la vie politique corse.
Au milieu des années 90 Marie Stefanini sera une des organisatrices du collectif des "femmes contre la violence". Elle sera aux premiers rangs des 40 000 personnes qui, après l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 5 février 1998 ont manifesté pour condamner ce crime abject. Avec « le Manifeste pour la vie » contre « la loi des armes » elle agira pour sortir la Corse de l’impasse mortifère de la violence indépendantiste et de la dérive mafieuse.
Marie Stefanini recevra en 2006 la distinction de Chevalier de la légion d’honneur pour son engagement et sa vie professionnelle. Sa disparition suscite une vive émotion.
Le Parti communiste français et ses fédérations en Corse saluent la mémoire de Marie Stefanini et adressent leurs condoléances émues à sa fille Joëlle à son époux André à leurs enfants, Enzo et Igor, ses petits enfants auxquels elle racontait les enseignements de ses combats et la force qu’il faut pour s’opposer aux injustices.
La vie exemplaire de Marie Stefanini continuera d’éclairer le chemin de tous ceux qui luttent en Corse pour le progrès social, la démocratie et la liberté.
La photo a été prise durant la mandature Giovoni entre le printemps 1945 et l’automne 1947 pour l’inauguration du Boulevard Danielle Casanova. Louis Aragon prononcera, au nom de la direction nationale du Parti communiste le discours en hommage « à notre grande Danielle » morte du typhus à Auschwitz le 10 mai 1943 et dont la vie entière et le sacrifice ultime restent des exemples lumineux pour toutes les générations nouvelles.
On reconnait de gauche à droite, une dirigeante de l’UFF ; Elsa Triolet ; Laurent Casanova, époux de Danielle et ministre de la République ; Madame Perini, mère de Danielle ; Louis Aragon ; Arthur Giovoni député maire d’Ajaccio, Président du Front national de la Résistance, Compagnon de la Libération ; Marie Leina Perini sœur de Danielle, Marie Francisci dirigeante régionale de l’UFF, future épouse d’Albert Stefanini ; Madame Versini (« Pupunella ») et Albert Stefanini secrétaire fédéral du Parti communiste.
On reconnait de gauche à droite, une dirigeante de l’UFF ; Elsa Triolet ; Laurent Casanova, époux de Danielle et ministre de la République ; Madame Perini, mère de Danielle ; Louis Aragon ; Arthur Giovoni député maire d’Ajaccio, Président du Front national de la Résistance, Compagnon de la Libération ; Marie Leina Perini sœur de Danielle, Marie Francisci dirigeante régionale de l’UFF, future épouse d’Albert Stefanini ; Madame Versini (« Pupunella ») et Albert Stefanini secrétaire fédéral du Parti communiste.