Devant les magistrats de la cour, les trois hommes ont fait le choix de ne pas répondre aux interrogations de la présidente
Seul Jean-Marc Dominici a fait une déclaration commune pour dire, au nom du collectif Patriotti, notamment que lui et les deux autres personnes poursuivies étaient des patriotes corses et non des terroristes comme ceux qui ont frappé au niveau national - et on sait de quelle façon - et pour lesquels le fichier des auteurs d'infractions terroristes (Fijait) était fait.
Pour les trois hommes soutenus par le collectif Patriotti , largement représenté dans la salle - Olivier Sauli et Jean-Philippe Antolini notamment étaient présents - ce fichier créé pour les terroristes islamistes radicaux ne peut s'appliquer à leur cas. "Nous rejetons les mesures prises à notre encontre par des lois extérieures à notre pays".
Il n'ont donc répondu à la cour qu'à travers la lecture de ce communiqué repris en langue corse par Felix Benedetti dans lequel ils demandent aux magistrats de ne pas faire d'amalgame entre eux et les jihadistes, des arguments repris par leurs défenseurs qui ont rappelé comme Eric Barbolosi qu'il s'agissait là d'une loi "qui n'était pas faite pour nous mais qui demeure applicable parce que c'est un texte d'ordre original dont les trois hommes vont essuyer les plâtres".
"Dès la promulgation de cette loi quelques-uns ont été inscrits. Très vite les inscriptions se sont terminées pour ceux qui avaient été condamnés avant la promulgation de la loi et du décret d'application. Après il y a eu des condamnations. Sur les premières les personnes ont été inscrites au Fijait. Sur les suivantes il n'y en pas eu."
Avec ses deux confrères, Anaïs Colombani et Benjamin Genuini, il a plaidé la relaxe.
L'avocate générale à elle demandé à la Cour de confirmer la condamnation infligée par le TGI de Bastia en première instance : 500 € d'amende.
La cour rendra son arrêt le 21 Novembre prochain.
Quant à la tension qui s'était manifestée en début d'après-midi elle était retombée depuis un bon moment.
Seul Jean-Marc Dominici a fait une déclaration commune pour dire, au nom du collectif Patriotti, notamment que lui et les deux autres personnes poursuivies étaient des patriotes corses et non des terroristes comme ceux qui ont frappé au niveau national - et on sait de quelle façon - et pour lesquels le fichier des auteurs d'infractions terroristes (Fijait) était fait.
Pour les trois hommes soutenus par le collectif Patriotti , largement représenté dans la salle - Olivier Sauli et Jean-Philippe Antolini notamment étaient présents - ce fichier créé pour les terroristes islamistes radicaux ne peut s'appliquer à leur cas. "Nous rejetons les mesures prises à notre encontre par des lois extérieures à notre pays".
Il n'ont donc répondu à la cour qu'à travers la lecture de ce communiqué repris en langue corse par Felix Benedetti dans lequel ils demandent aux magistrats de ne pas faire d'amalgame entre eux et les jihadistes, des arguments repris par leurs défenseurs qui ont rappelé comme Eric Barbolosi qu'il s'agissait là d'une loi "qui n'était pas faite pour nous mais qui demeure applicable parce que c'est un texte d'ordre original dont les trois hommes vont essuyer les plâtres".
"Dès la promulgation de cette loi quelques-uns ont été inscrits. Très vite les inscriptions se sont terminées pour ceux qui avaient été condamnés avant la promulgation de la loi et du décret d'application. Après il y a eu des condamnations. Sur les premières les personnes ont été inscrites au Fijait. Sur les suivantes il n'y en pas eu."
Avec ses deux confrères, Anaïs Colombani et Benjamin Genuini, il a plaidé la relaxe.
L'avocate générale à elle demandé à la Cour de confirmer la condamnation infligée par le TGI de Bastia en première instance : 500 € d'amende.
Quant à la tension qui s'était manifestée en début d'après-midi elle était retombée depuis un bon moment.