Lundi 9 décembre, 11 jeunes ont été interpellés à leur domicile aux alentours de six heures du matin par la sous-direction anti-terroriste, ainsi que la section de recherche et la direction régionale de la police judiciaire de Corse. Les jeunes âgés de 21 à 31 ans sont entendus pour des faits de terrorisme remontant au printemps dernier, lors de la visite d'Emmanuel Macron en Corse.
Ce mardi 10 décembre, L'association Aiutu Paisanu a appelé au rassemblement devant le commissariat de Bastia. La centaine de personnes venues les soutenir dénonce la manière dont les interpellations se sont déroulées. Felicia Benedetti, adhérente de l'association s'indigne " Ils sont venus chercher nos jeunes à 6 heures du matin, sans préavis. Ils ont enfoncé des portes. Cela s'apparente à des dragonades comme il y a 30 ans, je suis étonnée qu'aujourd'hui cela n'ait pas changé."
Dans la matinée, les partis Femu a Corsica et le PNC avaient exprimé leur soutien aux 11 jeunes. Sur place, Hyacinthe Vanni, président du groupe Femu a Corsica à l'Assemblée de Corse s'est exprimé au nom du parti "Nous dénonçons et condamnons la méthode utilisée pour interpeler nos jeunes. Il ne faut pas s'attaquer à notre jeunesse, il y a d'autres problèmes à traiter en premier. L'Etat se trompe de priorité."
A 20 heures, les jeunes interpelés étaient toujours entendus : ils pourraient rester en garde à vue jusqu'à jeudi matin.
Ce mardi 10 décembre, L'association Aiutu Paisanu a appelé au rassemblement devant le commissariat de Bastia. La centaine de personnes venues les soutenir dénonce la manière dont les interpellations se sont déroulées. Felicia Benedetti, adhérente de l'association s'indigne " Ils sont venus chercher nos jeunes à 6 heures du matin, sans préavis. Ils ont enfoncé des portes. Cela s'apparente à des dragonades comme il y a 30 ans, je suis étonnée qu'aujourd'hui cela n'ait pas changé."
Dans la matinée, les partis Femu a Corsica et le PNC avaient exprimé leur soutien aux 11 jeunes. Sur place, Hyacinthe Vanni, président du groupe Femu a Corsica à l'Assemblée de Corse s'est exprimé au nom du parti "Nous dénonçons et condamnons la méthode utilisée pour interpeler nos jeunes. Il ne faut pas s'attaquer à notre jeunesse, il y a d'autres problèmes à traiter en premier. L'Etat se trompe de priorité."
A 20 heures, les jeunes interpelés étaient toujours entendus : ils pourraient rester en garde à vue jusqu'à jeudi matin.