Devant la préfecture de Haute-Corse (Photos P.-M. P)
Il est 18h40, les affrontements débutés trois heures avant font encore rage quand des dizaines de personnes affluent vers les grilles de la préfecture de Bastia malgré la fumée de lacrymogènes encore bien présente. Soudain, la violence cesse. Du côté des manifestants comme de celui des forces de l'ordre.
Au final, entre 250 et 300 personnes s'agglutinent à côté du brasier de poubelles encore fumant. Certains attachent aux grilles des draps blancs sur lesquels on peut lire "Statu Francese Assassinu" et "barbouzes fora". D'autres entonnent des chants, repris par une partie des personnes présentes.
Tout semble calme quand soudain, de jeunes hommes cagoule débarquent en courant. "Bougez-vous ! Vous avez peur ou quoi ?". Cocktails molotov en main, ils tentent de les lancer sur les policiers encore présents sur le chemin de l'Annonciade. Sans succès, ils retombent à quelques centimètres.
L'un des manifestants prend feu avant d'être "éteint" par ses camarades.
Finalement après encore quelques escarmouches le calme revient.
Les 6 camions de gendarmes mobiles arrivés en renfort ont fait le déplacement pour rien : il n'y a plus personne devant la préfecture.
Au final, entre 250 et 300 personnes s'agglutinent à côté du brasier de poubelles encore fumant. Certains attachent aux grilles des draps blancs sur lesquels on peut lire "Statu Francese Assassinu" et "barbouzes fora". D'autres entonnent des chants, repris par une partie des personnes présentes.
Tout semble calme quand soudain, de jeunes hommes cagoule débarquent en courant. "Bougez-vous ! Vous avez peur ou quoi ?". Cocktails molotov en main, ils tentent de les lancer sur les policiers encore présents sur le chemin de l'Annonciade. Sans succès, ils retombent à quelques centimètres.
L'un des manifestants prend feu avant d'être "éteint" par ses camarades.
Finalement après encore quelques escarmouches le calme revient.
Les 6 camions de gendarmes mobiles arrivés en renfort ont fait le déplacement pour rien : il n'y a plus personne devant la préfecture.
Le préfet appelle "au calme, au dialogue et à la responsabilité"
Un peu avant, dans l'après-midi, à l'heure les échauffourées étaient à leur paroxysme, le préfet de Haute-Corse avait appelé au calme en relatant les incidents.
"Depuis environ 14h, une centaine de jeunes, dont une partie probablement importante de lycéens, met le feu à divers conteneurs aux abords de l’enceinte de la préfecture et de la collectivité de Corse à Bastia.
Les policiers intervenant pour éteindre l’incendie sont systématiquement victimes de jets de bouteilles, de pierres ou d’autres matériaux trouvés et arrachés sur place.
Ils ont dû recourir à des gaz lacrymogènes pour intervenir en sécurité.
Les agents de la préfecture ont pu sortir en sécurité des locaux.
Une quinzaine de containers de la collectivité d’agglomération de Bastia destinés à la collecte du verre et des autres déchets ont été détruits. La voirie communale a été fortement dégradée par la combustion.
Le préfet appelle au calme, au dialogue et à la responsabilité."
"Depuis environ 14h, une centaine de jeunes, dont une partie probablement importante de lycéens, met le feu à divers conteneurs aux abords de l’enceinte de la préfecture et de la collectivité de Corse à Bastia.
Les policiers intervenant pour éteindre l’incendie sont systématiquement victimes de jets de bouteilles, de pierres ou d’autres matériaux trouvés et arrachés sur place.
Ils ont dû recourir à des gaz lacrymogènes pour intervenir en sécurité.
Les agents de la préfecture ont pu sortir en sécurité des locaux.
Une quinzaine de containers de la collectivité d’agglomération de Bastia destinés à la collecte du verre et des autres déchets ont été détruits. La voirie communale a été fortement dégradée par la combustion.
Le préfet appelle au calme, au dialogue et à la responsabilité."
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