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La conférence a eu lieu dans la salle Jean-Leccia, dans les locaux bastiais de la Collectivité de Corse.
18 août 2022. Une tempête d'une puissance inédite prend de court toute la Corse. Cinq personnes décèdent. Vient le temps des secours, du recueillement. Puis du questionnement : "J'ai appris la tempête par les chaines d'info en continu...", se rappelle Gilles Simeoni, président de l'exécutif de la collectivité de Corse. Cette tempête a mis au jour l'impréparation des institutions devant un tel drame : "On a constaté ue forme de désorganisation, d'insuffisance, reconnaît l'élu. Nous avons besoin de faire évoluer nos cadres de réflexion et d'action."
Pour Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l'assemblée de Corse, l'heure n'est plus aux débats sur le réchauffement climatique : "Aujourd'hui, on voit bien le temps qu'il fait. Et nous sommes le 20 octobre." Il convient d'anticiper au mieux la survenance de ces risques majeurs liés au climat, en utilisant trois leviers : l'autonomie, la coopération et l'éducation : "Notre territoire est spécifique, nous devons prendre des décisions au plus proche du terrain avec une réglementation et des normes adaptées, plaide la présidente. Mais l'autonomie, c'est aussi savoir tisser des liens avec le Continent et d'autres régions méditerranéennes. Enfin, il y a l'éducation. Nous devons mettre l'accent sur des métiers nouveaux pour la jeunesse dans ce genre de secteurs."
Résilience
Dans la salle, justement, se trouvent des étudiants de Corte, en Master 1 Gestion des risques naturels. "La tempête, c'est difficile à prévoir car ça se déclenche en quelques heures à peine, souligne Victor, l'un des étudiants présents. Le mieux, c'est de faire de la prévention et de la simulation."
S'exercer en vue de mieux appréhender le risque, c'est précisément ce qui était prévu ce vendredi après-midi à Furiani, où un exercice pratique de gestions de crises majeures va avoir lieu (nous y reviendrons). Et peu en importe le coût, balaie le préfet de Haute-Corse, Michel Prosic : "Car ces exercices à haut niveau vont protéger la population."
Mais avant le pratique, place à la théorie, avec cette conférence matinale qui tournait autour de cette question : qu'est-ce que la résilience ? "C'est notre capacité à prendre en compte le changement climatique, mais aussi tous les changements culturels, technologiques et sociétaux", répond Christian Sommade, secrétaire général du Haut Comité pour la résilience nationale. La planification, la prévention, la veille ou l'alerte doivent se faire en lien avec la connaissance de nos technologies : "C'est vrai qu'on est parfois en limite de technologies, convient Christian Sommade, mais heureusement, elles évoluent beaucoup et rapidement." Tout l'enjeu étant de les faire évoluer plus vite que le changement climatique...
Pour Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l'assemblée de Corse, l'heure n'est plus aux débats sur le réchauffement climatique : "Aujourd'hui, on voit bien le temps qu'il fait. Et nous sommes le 20 octobre." Il convient d'anticiper au mieux la survenance de ces risques majeurs liés au climat, en utilisant trois leviers : l'autonomie, la coopération et l'éducation : "Notre territoire est spécifique, nous devons prendre des décisions au plus proche du terrain avec une réglementation et des normes adaptées, plaide la présidente. Mais l'autonomie, c'est aussi savoir tisser des liens avec le Continent et d'autres régions méditerranéennes. Enfin, il y a l'éducation. Nous devons mettre l'accent sur des métiers nouveaux pour la jeunesse dans ce genre de secteurs."
Résilience
Dans la salle, justement, se trouvent des étudiants de Corte, en Master 1 Gestion des risques naturels. "La tempête, c'est difficile à prévoir car ça se déclenche en quelques heures à peine, souligne Victor, l'un des étudiants présents. Le mieux, c'est de faire de la prévention et de la simulation."
S'exercer en vue de mieux appréhender le risque, c'est précisément ce qui était prévu ce vendredi après-midi à Furiani, où un exercice pratique de gestions de crises majeures va avoir lieu (nous y reviendrons). Et peu en importe le coût, balaie le préfet de Haute-Corse, Michel Prosic : "Car ces exercices à haut niveau vont protéger la population."
Mais avant le pratique, place à la théorie, avec cette conférence matinale qui tournait autour de cette question : qu'est-ce que la résilience ? "C'est notre capacité à prendre en compte le changement climatique, mais aussi tous les changements culturels, technologiques et sociétaux", répond Christian Sommade, secrétaire général du Haut Comité pour la résilience nationale. La planification, la prévention, la veille ou l'alerte doivent se faire en lien avec la connaissance de nos technologies : "C'est vrai qu'on est parfois en limite de technologies, convient Christian Sommade, mais heureusement, elles évoluent beaucoup et rapidement." Tout l'enjeu étant de les faire évoluer plus vite que le changement climatique...