Michel-Edouard Nigaglioni (4e en partant de la gauche) entouré des membres de la ligue contre le cancer
Michel-Edouard Nigaglioni est le professeur que tout le monde aurait aimé avoir en cours, à l'école, au lycée, ou sur les bancs de la faculté. Excellent vulgarisateur, empli de connaissances, le directeur du Patrimoine de la Ville de Bastia a su garder une note d’humour lorsqu’il le fallait… quand le public commencait parfois à fléchir sous le poids des croquis et des dates historiques. Accessibles à tous, destinés à un large public, les propos du conférencier ont été illustrés à l’aide d’images, projetées sur écran géant, représentant le Bastia des origines et son évolution, siècle après siècle. Cette promenade virtuelle et ludique, à travers « les Bastia(s) » qui ont existé au fil du temps, a donc été fortement appréciée par l’auditoire, qui a eu l’occasion de découvrir des peintures et plans inédits de la ville.
"Une ville n'est pas un ensemble architectural figé et immuable, au contraire, elle est un être vivant en constante évolution"
Les premières représentations de Bastia datent de 1380. Durant cette période de l’histoire, il y avait seulement deux petits villages, Cardo et Belgodère, ainsi que deux marines et une bastille, que l’on nommait à l’époque… une bastia.
Les premiers dessins, plus représentatifs de la ville actuelle, datent cependant du 17e siècle, voici une petite sélection :
Les premiers dessins, plus représentatifs de la ville actuelle, datent cependant du 17e siècle, voici une petite sélection :
Ces précieuses images du temps passé proviennent des réserves de divers Musées ainsi que de différents fonds d'archives, de Corse, de France continentale, d'Angleterre ou d'Italie. Le National Maritime Museum de Londres, la bibliothèque de Florence et l'Archivio di Stato de Gênes ont livré d'inestimables trésors, partagés et détaillés avec passion par le conférencier.
Le couvent Saint François de Bastia, dessin provenant de la collection privée de Sir Elliot, vice-roi Anglais de la Corse (1794-1796)
Mais l’ensemble de l’auditoire a su aussi apprécier quelques « anecdotes historiques ».
Qui se souvenait que les perruques des bastiaises au 16e siècle, jugées trop frivoles pour les jésuites, ont été brulées en place publique ? Qui se souvenait de l’origine du nom de la place Saint-Nicolas, qui vient d’une petite chapelle construite en ville, ou encore qu’il y avait plus de 400 commerçants dans le quartier de la Punta au 18e siècle (les rues qui joignent le quai des martyrs à la place du marché) ? Autant d’images et d’anecdotes qui ont rendu le discours du conférencier passionnant et agréable. La rencontre s’est terminé en fin de journée sous les applaudissements du public.
Rappelons que jeudi 19 mars aura lieu à 18h à l’amphithéâtre de l’IRA, toujours dans le cadre de la lutte contre le cancer, une conférence avec Dominique Barbolosi, professeur de mathématiques à l’université d’Aix-Marseille et Fabrice Barlesi, chef du service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques à l’hôpital Nord de Marseille.
Qui se souvenait que les perruques des bastiaises au 16e siècle, jugées trop frivoles pour les jésuites, ont été brulées en place publique ? Qui se souvenait de l’origine du nom de la place Saint-Nicolas, qui vient d’une petite chapelle construite en ville, ou encore qu’il y avait plus de 400 commerçants dans le quartier de la Punta au 18e siècle (les rues qui joignent le quai des martyrs à la place du marché) ? Autant d’images et d’anecdotes qui ont rendu le discours du conférencier passionnant et agréable. La rencontre s’est terminé en fin de journée sous les applaudissements du public.
Rappelons que jeudi 19 mars aura lieu à 18h à l’amphithéâtre de l’IRA, toujours dans le cadre de la lutte contre le cancer, une conférence avec Dominique Barbolosi, professeur de mathématiques à l’université d’Aix-Marseille et Fabrice Barlesi, chef du service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques à l’hôpital Nord de Marseille.