La mairie de Bastia présentait officiellement sa candidature pour tenter d'obtenir en 2028, le label de capitale européenne de la culture
"Capitale européenne de la culture correspond à la fois à ce que nous sommes, à ce que nous avons déjà construit mais également à ce que nous souhaitons construire pour notre Ville et pour la Corse. Plus que tout, nous souhaitons mettre l’Humain au cœur de tous nos projets, et quoi de mieux pour le faire que de parler de ce qui rassemble le mieux les Hommes : la Culture", lance Pierre Savelli, le maire de Bastia empli d'émotions sur la scène du théâtre de Bastia. Ce mercredi 20 octobre, c'est officiel, Bastia-Corsica est candidate au label de capitale européenne de la culture pour 2028. A travers ses projets à venir et son patrimoine culturel, la ville tentera de rejoindre Glasgow, Liverpool, Marseille (2013), Paris (1989), Avignon (2000) ou encore Lille (2004) toutes détentrices du label créé en 1985.
Pour gagner face à Clermont-Ferrand, Reims, Saint-Denis, Nice, Tours ou Rouen, la stratégie est simple : s'appuyer sur l'existant. "Il n’y aura pas de course à la construction de nouveaux grands bâtiments culturels dans le cadre de cette candidature", tient à souligner le maire qui l'assure "nous ne présenterons que des projets qui font déjà partie de ceux de la mandature". Le couvent Saint François qui accueillera un équipement culturel pluriel, le palais Caraffa, la Casa di e lingue, l’Ilot de la Poste ou encore le Bon Pasteur sont des lieux emblématiques qui constituent le projet qui sera présenté plus en détails en 2023 à un jury composé de 11 experts européens. Sera aussi présenté dans le dossier, la rénovation du théâtre municipal de la ville (27 millions d’euros) qui rouvrira ses portes en 2026.
Sur le plan sportif et culturel, le stade Armand Cesari n'est pas oublié. "L’objectif de la mandature et de faire de ce stade, rempli d’histoire, une véritable citadelle ouverte, sur d’autres catégories, pour que les jeunes puissent avoir accès à d’autres disciplines et d’autres domaines, comme la culture bien évidemment", explique Louis Pozzo-di-Borgo, président de la communauté d'agglomération de Bastia.
Faire rayonner la Corse toute entière
Si la candidature a pour nom Bastia-Corsica ce n'est pas un hasard. La municipalité a convié toutes les forces culturelles de l'île à appuyer ce projet qui selon Nanette Maupertuis, présidente de l'assemblée de Corse : "contribuera à faire rayonner toute la Corse, sa culture, sa langue."
C'est aussi ce qu'à tenu à exprimer en d'autres mots le président de l'Exécutif, Gilles Simeoni : "Cette candidature est portée par des siècles, voir des millénaires d'histoire. Dans la période contemporaine la culture a été au centre de tout ce qui a transformé de façon profonde cette société (...) Einstein disait le but n'est rien, le mouvement est tout. Je ne dis pas que le but est rien, il est important mais avant même le mouvement, la démarche est l'essentiel (...) je pense que nous allons gagné, en tout cas nous avons déjà gagné."
550 personnalités signataires d'un manifeste
Pour soutenir et appuyer cette démarche collective, plus de 550 acteurs, chanteurs, chefs d'entreprises, maires, sportifs, enseignants ou amoureux de l'Ile de Beauté ont signé un manifeste reconnaissant l'importance d'obtenir ce label pour la ville mais aussi pour l'île située au coeur de la Méditerranée. Parmi les signataires, le chanteur des Muvrini, Alain Bernardini, l'acteur Eric Fraticelli, la chanteuse Patrizia Gattaceca, l'écrivain américain James Ellroy ou encore Petru Guelfucci. Au-delà des clivages politiques et des frontières de l'agglomération bastiaise, Laurent Marcangeli, le maire d'Ajaccio, a signé ce document.
Les corses intéressés pourront également soutenir la démarche en participant à la "Fabrique du projet", des sessions d'atelier de travail pour définir les contours du projet culturel de Bastia-Corsica. L'université de Corse accueillera ceux qui le souhaitent les 3, 4 et 6 décembre à Corti. Ces mêmes jours des réunions de travail se feront à Sartè et à Bastia.
Pour gagner face à Clermont-Ferrand, Reims, Saint-Denis, Nice, Tours ou Rouen, la stratégie est simple : s'appuyer sur l'existant. "Il n’y aura pas de course à la construction de nouveaux grands bâtiments culturels dans le cadre de cette candidature", tient à souligner le maire qui l'assure "nous ne présenterons que des projets qui font déjà partie de ceux de la mandature". Le couvent Saint François qui accueillera un équipement culturel pluriel, le palais Caraffa, la Casa di e lingue, l’Ilot de la Poste ou encore le Bon Pasteur sont des lieux emblématiques qui constituent le projet qui sera présenté plus en détails en 2023 à un jury composé de 11 experts européens. Sera aussi présenté dans le dossier, la rénovation du théâtre municipal de la ville (27 millions d’euros) qui rouvrira ses portes en 2026.
Sur le plan sportif et culturel, le stade Armand Cesari n'est pas oublié. "L’objectif de la mandature et de faire de ce stade, rempli d’histoire, une véritable citadelle ouverte, sur d’autres catégories, pour que les jeunes puissent avoir accès à d’autres disciplines et d’autres domaines, comme la culture bien évidemment", explique Louis Pozzo-di-Borgo, président de la communauté d'agglomération de Bastia.
Faire rayonner la Corse toute entière
Si la candidature a pour nom Bastia-Corsica ce n'est pas un hasard. La municipalité a convié toutes les forces culturelles de l'île à appuyer ce projet qui selon Nanette Maupertuis, présidente de l'assemblée de Corse : "contribuera à faire rayonner toute la Corse, sa culture, sa langue."
C'est aussi ce qu'à tenu à exprimer en d'autres mots le président de l'Exécutif, Gilles Simeoni : "Cette candidature est portée par des siècles, voir des millénaires d'histoire. Dans la période contemporaine la culture a été au centre de tout ce qui a transformé de façon profonde cette société (...) Einstein disait le but n'est rien, le mouvement est tout. Je ne dis pas que le but est rien, il est important mais avant même le mouvement, la démarche est l'essentiel (...) je pense que nous allons gagné, en tout cas nous avons déjà gagné."
550 personnalités signataires d'un manifeste
Pour soutenir et appuyer cette démarche collective, plus de 550 acteurs, chanteurs, chefs d'entreprises, maires, sportifs, enseignants ou amoureux de l'Ile de Beauté ont signé un manifeste reconnaissant l'importance d'obtenir ce label pour la ville mais aussi pour l'île située au coeur de la Méditerranée. Parmi les signataires, le chanteur des Muvrini, Alain Bernardini, l'acteur Eric Fraticelli, la chanteuse Patrizia Gattaceca, l'écrivain américain James Ellroy ou encore Petru Guelfucci. Au-delà des clivages politiques et des frontières de l'agglomération bastiaise, Laurent Marcangeli, le maire d'Ajaccio, a signé ce document.
Les corses intéressés pourront également soutenir la démarche en participant à la "Fabrique du projet", des sessions d'atelier de travail pour définir les contours du projet culturel de Bastia-Corsica. L'université de Corse accueillera ceux qui le souhaitent les 3, 4 et 6 décembre à Corti. Ces mêmes jours des réunions de travail se feront à Sartè et à Bastia.