Un examen minutieux du Milord, assemblé sans doute à Draguignan et fabriqué par les ateliers Vermot à Paris, à la rue Campanari le matin, une conférence en fin d'après-midi à l'auditorium du musée : pas de "temps mort" ce vendredi sur l'agenda de Philippe Roche, le dernier spécialiste des hippomobiles à l'institut national du cheval et de l'équitation - les anciens Haras nationaux -venu raconter leur histoire aux membres de l'association portée par Jean-Baptiste Raffalli.
Le matin en présence de Jean-Baptiste Raffalli, des membres de l'association du Patrimoine et des descendants du docteur Morucci, il a passé au crible, dans le garage de la rue Campanari, l'hippomobile du praticien bastiais marqué par les stigmates du temps.
Objectif ?
Dresser la longue liste des opérations à réaliser sur le véhicule pour lui rendre une seconde jeunesse.
Elles seront longues et onéreuses.
Mais le "Milord" mérite bien qu'on lui rende sa beauté initiale, ne serait ce que pour honorer la mémoire de ce médecin dont une rue - le prolongement de la rue Sant'Angelo vers le boulevard Auguste-Gaudin, porte le nom...
Le matin en présence de Jean-Baptiste Raffalli, des membres de l'association du Patrimoine et des descendants du docteur Morucci, il a passé au crible, dans le garage de la rue Campanari, l'hippomobile du praticien bastiais marqué par les stigmates du temps.
Objectif ?
Dresser la longue liste des opérations à réaliser sur le véhicule pour lui rendre une seconde jeunesse.
Elles seront longues et onéreuses.
Mais le "Milord" mérite bien qu'on lui rende sa beauté initiale, ne serait ce que pour honorer la mémoire de ce médecin dont une rue - le prolongement de la rue Sant'Angelo vers le boulevard Auguste-Gaudin, porte le nom...
Au service des plus démunis
Originaire de Merusaglia, le docteur André Morucci mit sa science et son énergie au service des plus démunis.
Son surnom de duttore di i povari, il le gagna en étant aux côtés de ceux qui souffrent doublement de la maladie et de la misère. Le dévouement et le désintéressement d'André Morucci sont restés proverbiaux à Bastia - où la pharmacie devenue par la suite pharmacie Jorio, distribuait gratuitement les médicaments à ceux qui en avaient le plus besoin - et dans toute la région.
Par ailleurs, en avance sur son temps, le docteur Morucci fut à l'origine d'un centre de radiologie et de psychothérapie, moyen de lutte efficace contre la terrible maladie qui faisait alors tant de ravages : la tuberculose.
Parallèlement, il menait une action politique puisqu'il était membre du conseil général.
Lorsque, usé par une vie de travail, le bon docteur Morucci disparut le 23 mai 1928, il fut unanimement regretté.
(Source Almanaccu di Bastia)
Son surnom de duttore di i povari, il le gagna en étant aux côtés de ceux qui souffrent doublement de la maladie et de la misère. Le dévouement et le désintéressement d'André Morucci sont restés proverbiaux à Bastia - où la pharmacie devenue par la suite pharmacie Jorio, distribuait gratuitement les médicaments à ceux qui en avaient le plus besoin - et dans toute la région.
Par ailleurs, en avance sur son temps, le docteur Morucci fut à l'origine d'un centre de radiologie et de psychothérapie, moyen de lutte efficace contre la terrible maladie qui faisait alors tant de ravages : la tuberculose.
Parallèlement, il menait une action politique puisqu'il était membre du conseil général.
Lorsque, usé par une vie de travail, le bon docteur Morucci disparut le 23 mai 1928, il fut unanimement regretté.
(Source Almanaccu di Bastia)