
Michèle Corrotti, Mélanie Manigand et Arte Mare plongent dans une nouvelle aventure culturelle : "Best of doc@Arte Mare"
Gage de qualité, de professionnalisme, ce festival, dont ce sera la 1ère édition, est porté par l’association Arte Mare, déjà organisatrice de belles manifestations comme U Festivale di e u filmu mediterraneu di Bastia, Histoire(s) en mai, Camera pulitica, le Prix Ulysse…
« Malgré la réussite des 2 premières éditions, la CAB ne nous a pas renouvelé sa confiance pour l’édition 2025 de "Cine Donne", aussi avions-nous un trou dans notre planning de mars » explique Michèle Corrotti, présidente d’Arte Mare.
"Une nouvelle aventure"
« Cette nouvelle manifestation s’inscrit dans le cadre de Best of Doc, une manifestation nationale proposée depuis 6 ans par l’association Documentaire sur grand écran qui consiste chaque année à cette époque à une reprise des meilleurs films documentaires de l’année écoulée. Nous avons constaté la part croissante du documentaire dans la programmation des festivals et on a constaté aussi que cette programmation n’entraînait pas de désaffection du public. On a donc décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure ».
Au-delà d’une rediffusion, « Best of doc » constitue en fait une véritable mise en lumière de documentaires, d’œuvres d’exception, leur offrant la vitrine d’une valorisation sur mesure. A noter que sur la sélection nationale de 10 films de l’année écoulée, à l’affiche de la 6e édition de Best of doc, 3 ont été́ projetés par Arte Mare en 2024 : « Voyage à Gaza » de Piero Usberti, « No other land » de Basel Adra, Hamdam Ballal et Yuvak Abraham, « Bye Bye Tibériade » de Lina Soualem.
Avec Denis Parent et Lise Marzouk
Si Arte Mare s’appuie sur ce festival itinérant en France, qui concerne plus de soixante salles de cinéma, elle crée sa version spécifique à Bastia : « Best of doc at Arte Mare », au cinéma Le Régent, avec 3 films documentaires longs et 1 court, dont 2 avant-premières, la présence du réalisateur Denis Parent, et la signature de Lise Marzouk pour son livre « La dernière porte ». Arte Mare confirme ainsi sa vocation, invitant son public à la curiosité́, à la réflexion, à la surprise et au plaisir du cinéma.
En solidarité à la journée internationale des droits des femmes (8 mars), Michèle Corrotti et Mélanie Manigand ont choisi des longs métrages de réalisatrices. Pour cette 1ère édition elle compte aussi pour partenaires des associations comme la Ligue des droits de l’homme et « Corse maladies neuro évolutives ».
« Malgré la réussite des 2 premières éditions, la CAB ne nous a pas renouvelé sa confiance pour l’édition 2025 de "Cine Donne", aussi avions-nous un trou dans notre planning de mars » explique Michèle Corrotti, présidente d’Arte Mare.
"Une nouvelle aventure"
« Cette nouvelle manifestation s’inscrit dans le cadre de Best of Doc, une manifestation nationale proposée depuis 6 ans par l’association Documentaire sur grand écran qui consiste chaque année à cette époque à une reprise des meilleurs films documentaires de l’année écoulée. Nous avons constaté la part croissante du documentaire dans la programmation des festivals et on a constaté aussi que cette programmation n’entraînait pas de désaffection du public. On a donc décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure ».
Au-delà d’une rediffusion, « Best of doc » constitue en fait une véritable mise en lumière de documentaires, d’œuvres d’exception, leur offrant la vitrine d’une valorisation sur mesure. A noter que sur la sélection nationale de 10 films de l’année écoulée, à l’affiche de la 6e édition de Best of doc, 3 ont été́ projetés par Arte Mare en 2024 : « Voyage à Gaza » de Piero Usberti, « No other land » de Basel Adra, Hamdam Ballal et Yuvak Abraham, « Bye Bye Tibériade » de Lina Soualem.
Avec Denis Parent et Lise Marzouk
Si Arte Mare s’appuie sur ce festival itinérant en France, qui concerne plus de soixante salles de cinéma, elle crée sa version spécifique à Bastia : « Best of doc at Arte Mare », au cinéma Le Régent, avec 3 films documentaires longs et 1 court, dont 2 avant-premières, la présence du réalisateur Denis Parent, et la signature de Lise Marzouk pour son livre « La dernière porte ». Arte Mare confirme ainsi sa vocation, invitant son public à la curiosité́, à la réflexion, à la surprise et au plaisir du cinéma.
En solidarité à la journée internationale des droits des femmes (8 mars), Michèle Corrotti et Mélanie Manigand ont choisi des longs métrages de réalisatrices. Pour cette 1ère édition elle compte aussi pour partenaires des associations comme la Ligue des droits de l’homme et « Corse maladies neuro évolutives ».
Au programme
Cinéma Le Régent
Jeudi 6 mars
19 h « Apolonia Apolonia » de Léa Glob (France, 2022, 116 min) en partenariat avec la galerie Noir et Blanc.
Quand en 2009, la réalisatrice danoise Léa Glob commence à filmer la plasticienne peintre Apolonia Sokol, il ne devait s’agir que d’un exercice d’école de cinéma. Le portrait filmé s’est finalement tourné sur treize années pour se muer en une épopée intime et sinueuse, celle d’une jeune femme artiste, depuis sa vie de bohème au cœur du théâtre du Lavoir Moderne que dirigent ses parents, jusqu’à son ascension dans le milieu de l’art contemporain, en passant par ses études aux Beaux-Arts de Paris. Par touches successives, la cinéaste danoise compose le subjuguant portrait d’une jeune femme qui nous emporte dans sa quête d’émancipation créatrice.
Vendredi 7 mars
19h : « My stolen planet » de l’iranienne Farahnaz Sharifi (Allemagne, Iran, 2024, 82 min), en avant-première et en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme.
À sept ans, Farah réalise qu’elle vit sur deux planètes : celle de l’Ayatollah et l’autre, cachée, où elle ose être elle-même. À l’achat d’une caméra, son monde croît, alimenté de danse, de joie. Elle y ajoute des archives abandonnées par les familles en exil et fabrique ainsi une autre histoire de son pays. Un film édifiant sur la puissance des images.
Samedi 8 mars
18h : « Toutes nos vies » de Denis Parent (France, 2024, 24 minutes), en présence du réalisateur. Des regards sur des personnes handicapées à la faveur des 50 ans de l’association L’œuvre d’Emmanuelle.
18h30 : « Sauve qui peut » d’Alexe Poukine (Belgique, Suisse, France, 2024, 98 min), en avant-première. À l’hôpital, des soignant(e)s interrogent leur pratique lors d’ateliers de simulation avec des comédien(ne)s. Pour annoncer un cancer ou accompagner ses proches, l’empathie avec le patient se travaille. Ainsi que la vigilance face aux collègues en burn-out. Après « Sans frapper » (VdR 2019), Alexe Poukine explore le milieu hospitalier et les symptômes d’une crise structurelle.
A la librairie Alma
Samedi 8 mars
16h : Signature de « La dernière porte » de Lise Marzouk (sorti en janvier 2025). Une infirmière est confrontée à dix destins de femmes dans l’espace clos d’une maternité. À travers dix portraits bouleversants, qui dessinent un tableau saisissant de la société, Lise Marzouk se glisse dans les pas de ces femmes qui en aident d’autres à franchir le seuil de la mise au monde ou de l’espoir anéanti, au cœur des heures de promesse et de doute où se joue l’aube de la vie.