Ces rencontres autour de la problématique de l'export ont attiré une soixantaine d'entrepreneurs au campus CCI Formation Corsica à Borgo.
"Face à l'importante conquête du marché extérieur, la Corse a de nombreux atouts : ses produits et son savoir-faire qui sont très appréciés" n'a pas manqué de souligner Jean Dominici, le président de la CCI, tout en évoquant le nombre de "27 000 commerçants et entrepreneurs présents en Corse, dont 90% sont des TPE (très petites entreprises)." De son côté, le président de l'Agence du développement économique de la Corse (ADEC), Alex Vinciguerra, a appelé à "dépasser le plafond de verre pour attirer à nous des entreprises de l'économie de demain". Il met aussi en garde sur le fait de "bien choisir ses partenaires. Nous sommes dans un monde qui bouge vite, et aujourd'hui on constate un retour à la proximité. Or, pour nous, la proximité, c'est d'abord l'Europe." "On parle toujours de l'étroitesse du marché, mais on a tout de même accès à 200 pays", note Olivier Valery, président de la commission agroalimentaire à la CCI et aussi PDG de Corsica Gastronomia.
Une soixantaine de chefs d'entreprise venus de toute la Corse ont fait le déplacement à Borgo, pour assister à cette journée placée sous le signe de l'export. "Je vais vous surprendre, mais ma passion première, ce n'est pas le thé, ce sont les voyages", sourit Anthony Lebrun, le PDG de Callysthé. Dès lors, s'aventurer sur le marché international n'est pas un problème pour lui : "On a un marché corse qui est limité, on le sait. Mais dès qu'on en sort, on s'ouvre à l'infini."
Claire Falcucci, du domaine de vin éponyme qu'elle a fondé en 2019 à Vescovato, est venue aux Rencontres de l'export pour "connaître les outils à disposition". Même démarche d'information pour Jean-Baptiste Ferrandi, jeune vigneron sur Patrimonio installé il y a trois ans : "On commence à avoir des demandes à l'export, notamment sur la Suède et la Belgique. Je suis donc ici pour connaître toute la législation, prendre des conseils et éventuellement obtenir quelques réseaux."
Pour Patrick Paquet, le PDG de Corsica Essences (une entreprise de cosmétiques basée à Sampolo en Corse-du-Sud), l'export compte "énormément" dans son activité, puisqu'elle représente jusqu'à "30 %" de son chiffre. Il trouve "compliqué" de travailler à l'export quand on est en Corse : "Au niveau des transports, en plus des frais inhérents aux matières premières que l'on fait arriver..." Ce qu'il attend de cette journée de rencontres ? "On essaie d'actualiser un peu, connaître les actions collectives au niveau de la Corse. Sinon, régulièrement, on contacte la CCI."
Un objectif gouvernemental
Développer l'activité des entreprises à l'export est un objectif gouvernemental. Le plan "Osez l'export", présenté le 31 août par Olivier Becht, ministre en charge du commerce extérieur, ambitionne de passer d'ici 2030, le nombre d'entreprises exportatrices françaises de 150 000 à 200 000. A Borgo, quatre ateliers ont été organisés : autour des produits gourmets et des fruits, des vins, des cosmétiques et du numérique. Pauline Gauthier, cheffe de pôle Agrotech au Royaume-Uni et en Irlande, est aussi venue expliquer pourquoi ces destinations peuvent tout à fait être ciblées par le marché corse. En début d'après-midi, la journée s'est poursuivie par des échanges entre les différents conseillers, experts et entrepreneurs.
Une soixantaine de chefs d'entreprise venus de toute la Corse ont fait le déplacement à Borgo, pour assister à cette journée placée sous le signe de l'export. "Je vais vous surprendre, mais ma passion première, ce n'est pas le thé, ce sont les voyages", sourit Anthony Lebrun, le PDG de Callysthé. Dès lors, s'aventurer sur le marché international n'est pas un problème pour lui : "On a un marché corse qui est limité, on le sait. Mais dès qu'on en sort, on s'ouvre à l'infini."
Claire Falcucci, du domaine de vin éponyme qu'elle a fondé en 2019 à Vescovato, est venue aux Rencontres de l'export pour "connaître les outils à disposition". Même démarche d'information pour Jean-Baptiste Ferrandi, jeune vigneron sur Patrimonio installé il y a trois ans : "On commence à avoir des demandes à l'export, notamment sur la Suède et la Belgique. Je suis donc ici pour connaître toute la législation, prendre des conseils et éventuellement obtenir quelques réseaux."
Pour Patrick Paquet, le PDG de Corsica Essences (une entreprise de cosmétiques basée à Sampolo en Corse-du-Sud), l'export compte "énormément" dans son activité, puisqu'elle représente jusqu'à "30 %" de son chiffre. Il trouve "compliqué" de travailler à l'export quand on est en Corse : "Au niveau des transports, en plus des frais inhérents aux matières premières que l'on fait arriver..." Ce qu'il attend de cette journée de rencontres ? "On essaie d'actualiser un peu, connaître les actions collectives au niveau de la Corse. Sinon, régulièrement, on contacte la CCI."
Un objectif gouvernemental
Développer l'activité des entreprises à l'export est un objectif gouvernemental. Le plan "Osez l'export", présenté le 31 août par Olivier Becht, ministre en charge du commerce extérieur, ambitionne de passer d'ici 2030, le nombre d'entreprises exportatrices françaises de 150 000 à 200 000. A Borgo, quatre ateliers ont été organisés : autour des produits gourmets et des fruits, des vins, des cosmétiques et du numérique. Pauline Gauthier, cheffe de pôle Agrotech au Royaume-Uni et en Irlande, est aussi venue expliquer pourquoi ces destinations peuvent tout à fait être ciblées par le marché corse. En début d'après-midi, la journée s'est poursuivie par des échanges entre les différents conseillers, experts et entrepreneurs.