« Lorsque je n’arrive pas à dormir, je compte le nombre de musique de film que j’ai écrit et le sommeil vient vite ! » A l’âge de 64 ans, Bruno Coulais peut se vanter de remplacer les moutons par ses productions sonores. Compositeur reconnu, il a traversé des époques et des univers, travaillé avec des groupes tels A Filetta, des voix d'enfants, des rappeurs, des chœurs bulgares ou encore avec des objets du quotidien... De la fiction animée aux films de fiction en passant par les documentaires, il a appris à s'immerger dans les images, à voyager avec le 7e art. Bruno Coulais, c'est un nom à connaître dans le champ de la musique d’images mais aussi une personne à rencontrer.
Dans la grande cave du Domaine Orsini, les participants écoutent avec attention. Néophytes, mélomanes, compositeurs ou professionnels du cinéma ils sont venus des quatre coins de l'île pour assister à la Master Classe. C'est Jean Sicurani, le président de l'association qui anime la rencontre.
Membre d'A Filetta, il connait bien "Bruno" pour avoir travailler avec lui, notamment sur Don Juan et Himalaya: l'enfance d'un chef. La collaboration avec le groupe corse a d'ailleurs été une révélation pour le compositeur : "J'ai été impressionné par l'homogénéité du chœur", avant d'ajouter, "Le travail sur Don Juan m'a le plus touché. Ce qui est intéressant avec A Filetta c'est qu'ils partent de la tradition, mais la tradition n'est pas figée. On dépasse les racines. Après j'ai travaillé avec d'autres peuples."
D’autres peuples, d’autres langages parfois même inventés. C’est en effet ce que nous apprend Bruno Coulais. Il invente très souvent des langues qui donnent une atmosphère fantastique où « la musique, fait vibrer l’image ». Et c’est surement à cet endroit que réside toute l’habilité du géant des musiques de films. Pour le compositeur, l’image et la musique se répondent sans jamais se chevaucher : « La musique ne doit jamais avoir un regard supérieur sur le film, explique-t-il. C’est très dangereux la musique de film parce que ça oriente.» Pour lui son travail de création est avant tout la composition de musique à l’image, et non l’alliance d’un scénario avec la bande sonore. D’ailleurs, il l’assure : « Les histoires ne m’intéressent pas ! »
Au gré des extraits sonores et visuels, on plonge dans l’univers de celui qui, enfant n’aimait pas le cinéma mais qui avoue aujourd’hui s’être ouvert sur le monde grâce au septième art. Ce temps privilégié avec Bruno Coulais semble avoir conquis le public qui s’enthousiasme avec de nombreuses questions. A l’issue de la Master Classe, une collation offerte par le Domaine Orsini permet de discuter avec le compositeur, friand d’échanges et des nouvelles rencontres. Une aubaine pour les Jeunes Talents du dispositif TEC in Corsica, porté par Diffusion KVA (Les Nuits Med).
Une rencontre à ne pas manquer mais pas d’inquiétude pour les absents du 4 février car quelques sessions de rattrapage sont prévues, et non des moindres. L’association organisera une Académie de musique d’une semaine à l’automne prochain, pour travailler la composition de musique à l’image avec Bruno Coulais et d’autres invités prestigieux. On parle aussi d’un éventuel partenariat au-delà des monts balanins. L’association renouvellerait cette Master Classe avec Bruno Coulais, dans le cadre du festival du film méditerranéen de Bastia, Arte Mare.
Affaire à suivre…
Dans la grande cave du Domaine Orsini, les participants écoutent avec attention. Néophytes, mélomanes, compositeurs ou professionnels du cinéma ils sont venus des quatre coins de l'île pour assister à la Master Classe. C'est Jean Sicurani, le président de l'association qui anime la rencontre.
Membre d'A Filetta, il connait bien "Bruno" pour avoir travailler avec lui, notamment sur Don Juan et Himalaya: l'enfance d'un chef. La collaboration avec le groupe corse a d'ailleurs été une révélation pour le compositeur : "J'ai été impressionné par l'homogénéité du chœur", avant d'ajouter, "Le travail sur Don Juan m'a le plus touché. Ce qui est intéressant avec A Filetta c'est qu'ils partent de la tradition, mais la tradition n'est pas figée. On dépasse les racines. Après j'ai travaillé avec d'autres peuples."
D’autres peuples, d’autres langages parfois même inventés. C’est en effet ce que nous apprend Bruno Coulais. Il invente très souvent des langues qui donnent une atmosphère fantastique où « la musique, fait vibrer l’image ». Et c’est surement à cet endroit que réside toute l’habilité du géant des musiques de films. Pour le compositeur, l’image et la musique se répondent sans jamais se chevaucher : « La musique ne doit jamais avoir un regard supérieur sur le film, explique-t-il. C’est très dangereux la musique de film parce que ça oriente.» Pour lui son travail de création est avant tout la composition de musique à l’image, et non l’alliance d’un scénario avec la bande sonore. D’ailleurs, il l’assure : « Les histoires ne m’intéressent pas ! »
Au gré des extraits sonores et visuels, on plonge dans l’univers de celui qui, enfant n’aimait pas le cinéma mais qui avoue aujourd’hui s’être ouvert sur le monde grâce au septième art. Ce temps privilégié avec Bruno Coulais semble avoir conquis le public qui s’enthousiasme avec de nombreuses questions. A l’issue de la Master Classe, une collation offerte par le Domaine Orsini permet de discuter avec le compositeur, friand d’échanges et des nouvelles rencontres. Une aubaine pour les Jeunes Talents du dispositif TEC in Corsica, porté par Diffusion KVA (Les Nuits Med).
Une rencontre à ne pas manquer mais pas d’inquiétude pour les absents du 4 février car quelques sessions de rattrapage sont prévues, et non des moindres. L’association organisera une Académie de musique d’une semaine à l’automne prochain, pour travailler la composition de musique à l’image avec Bruno Coulais et d’autres invités prestigieux. On parle aussi d’un éventuel partenariat au-delà des monts balanins. L’association renouvellerait cette Master Classe avec Bruno Coulais, dans le cadre du festival du film méditerranéen de Bastia, Arte Mare.
Affaire à suivre…