e sujet, scindé en deux interrogations, pose la question de la légitimité du rire dans un contexte moral et sociétal, sous-tendu par le questionnement classique : Peut-on rire de tout ?
L’actualité récente laisse à penser que nous pouvons rire de tout, mais faut-il pour autant le faire ?
Les caricatures faisant références dans l'opinion commune aux dernières de Charlie H et, pourquoi-pas, à celles faites sur les corses dans le même hebdomadaire. La référence aux « grandes blagues des petits animateurs » pose quant à elle la légitimité du pouvoir audiovisuel sur la société. Une blague anodine, satirique ou polémique faite par un animateur quelconque, peut avoir de grandes répercutions. Les médias, qui ont la science de leur art, peuvent-ils sciemment en jouer ?
Faut-il encore rire de tout ? Est-on légitimement aptes à rire ouvertement au nez et à la barbe de tous ceux que cela peut heurter ?
C'est en cela que la question de la limite morale ou culturelle du rire peut être posée.
Rire de tout est-ce le signe d'une liberté d'expression ou plutôt le signe d'une société défaillante qui essaie de repousser toujours plus loin ses limites pour se trouver elle-même ? Pour se retrouver ?
Comme un enfant sans repères, sans interdits, les bornes peuvent être vites dépassées et les premiers symptômes de troubles identitaires apparaitre.
N'est-ce pas le syndrome qui guète une société sans référents culturels forts ? Sans repères ? N'est-ce pas le symptôme d'une société qui ne sait plus faire peuple ? N'est-ce pas alors que le rire devient politique ?
Si Beaumarchais disait faire rire pour changer les moeurs, aujourd'hui, dans notre société enfin laïque et fraternelle, on aurait plutôt tendance à dire : Faire rire, pour faire la guerre.
Quelle est donc la réelle nature du rire aujourd'hui ? Liberté ? Provocation stérile ? Un appel au secours ?
Rendez-vous est pris pour le jeudi 19 mars de 12h30 à 14 heures dans la véranda du Restaurant Universitaire - Campus Mariani.
Avec, en guise d’introduction, une entrée musicale avec le groupe A Pasqualina.
L’actualité récente laisse à penser que nous pouvons rire de tout, mais faut-il pour autant le faire ?
Les caricatures faisant références dans l'opinion commune aux dernières de Charlie H et, pourquoi-pas, à celles faites sur les corses dans le même hebdomadaire. La référence aux « grandes blagues des petits animateurs » pose quant à elle la légitimité du pouvoir audiovisuel sur la société. Une blague anodine, satirique ou polémique faite par un animateur quelconque, peut avoir de grandes répercutions. Les médias, qui ont la science de leur art, peuvent-ils sciemment en jouer ?
Faut-il encore rire de tout ? Est-on légitimement aptes à rire ouvertement au nez et à la barbe de tous ceux que cela peut heurter ?
C'est en cela que la question de la limite morale ou culturelle du rire peut être posée.
Rire de tout est-ce le signe d'une liberté d'expression ou plutôt le signe d'une société défaillante qui essaie de repousser toujours plus loin ses limites pour se trouver elle-même ? Pour se retrouver ?
Comme un enfant sans repères, sans interdits, les bornes peuvent être vites dépassées et les premiers symptômes de troubles identitaires apparaitre.
N'est-ce pas le syndrome qui guète une société sans référents culturels forts ? Sans repères ? N'est-ce pas le symptôme d'une société qui ne sait plus faire peuple ? N'est-ce pas alors que le rire devient politique ?
Si Beaumarchais disait faire rire pour changer les moeurs, aujourd'hui, dans notre société enfin laïque et fraternelle, on aurait plutôt tendance à dire : Faire rire, pour faire la guerre.
Quelle est donc la réelle nature du rire aujourd'hui ? Liberté ? Provocation stérile ? Un appel au secours ?
Rendez-vous est pris pour le jeudi 19 mars de 12h30 à 14 heures dans la véranda du Restaurant Universitaire - Campus Mariani.
Avec, en guise d’introduction, une entrée musicale avec le groupe A Pasqualina.