On aurait presque pu mettre cette histoire dans notre rubrique des "Insolites de l'été" tant elle pourrait prêter à sourire. Mais voila, cette affaire qui dure depuis des mois et des mois que nous avions volontairement décidé de ne dévoiler, pensant, sans doute naïvement que le différend se réglerait entre gens raisonnables, a pris de telles proportions et une conclusion pour le moins inattendue, qu'aujourd'hui elle mérite que l'on s'y attarde.
L'affaire débute au mois de mars ou avril dernier.
Monsieur A se plaint du bruit insupportable des coassements de crapauds qui selon lui proviennent de chez sa voisine Madame B.
Cette dernière conteste fermement les faits et les deux protagonistes n'en finissent plus de s'écharper.
Les gendarmes sont sollicités, tout comme les différents services de la mairie, sans succès de conciliation, chacun décidant de camper sur leurs positions.
Convaincu de son bon droit Monsieur A décide de saisir le juge des référés du Tribunal administratif de Bastia contre sa voisine qu'il accuse d'avoir réalisé une mare dans sa propriété et contre la commune de Calvi qu'elle accuse de ne pas agir en conséquence, alors que celle-ci a mené une enquête à sur les atteintes à la tranquilité publique dont se plaint Monsieur A
Le problème pour Monsieur A, c'est que cette requête devant le Tribunal administratif n'a pas eu l'effet escompté, bien au contraire.
Dans son ordonnance en date du 10 juillet dernier le TA de Bastia a rejeté la requête de Monsieur A.
Plus récemment, des investigations ont été menées sur place pour tenter de localiser avec précision la provenance de ces croassements réels mais pour le moins mystérieux.
Sur place sont mobilisés Gendarmes, Police Municipale, DGS de la Ville de Calvi, inspecteurs de l'Agence Régionale de Santé, entomologiste...
Un déploiement de forces et de moyens à la hauteur de cette énigme.
Et là encore, le résultat escompté par Monsieur A n'a pas été le bon.
Les enquêteurs qui ont investi la propriété de Madame B ont bien constaté de nombreuses infractions comme par exemple la construction d'un poulailler à distance non réglementaire, le bétonnage illégal du canal de la ville et autres irrégularité mais pas le moindre indice pouvant justifier la présence de ces sacrés crapauds qui empoisonnent la vie de Monsieur A.
Les enquêteurs décident donc de se rendre chez Monsieur A pour à nouveau tenter de voir d'où pourraient provenir ces satanés coassements.
Et la, surprise, les enquêteurs découvrent sur la propriété des épaves de voitures et semi remorque, une trappe de regard obstruée par des batteries, bidons et autres et une rétention de mare d'eau qui sont autant d'endroits humides, propices à la propagation de moustiques et de crapauds.
La aussi d'autres infractions comme la présence de deux chalets en bois, une dalle d'une surface de 220 m2 et autres sont constatées.
En clair, les croassements de crapauds dont se plaignait Monsieur A provenaient de sa propriété.
En clair, Monsieur A se retrouve dans la position de l'arroseur arrosé et du coup Monsieur A et Madame B devront payer la facture des infractions relevées.
L'affaire débute au mois de mars ou avril dernier.
Monsieur A se plaint du bruit insupportable des coassements de crapauds qui selon lui proviennent de chez sa voisine Madame B.
Cette dernière conteste fermement les faits et les deux protagonistes n'en finissent plus de s'écharper.
Les gendarmes sont sollicités, tout comme les différents services de la mairie, sans succès de conciliation, chacun décidant de camper sur leurs positions.
Convaincu de son bon droit Monsieur A décide de saisir le juge des référés du Tribunal administratif de Bastia contre sa voisine qu'il accuse d'avoir réalisé une mare dans sa propriété et contre la commune de Calvi qu'elle accuse de ne pas agir en conséquence, alors que celle-ci a mené une enquête à sur les atteintes à la tranquilité publique dont se plaint Monsieur A
Le problème pour Monsieur A, c'est que cette requête devant le Tribunal administratif n'a pas eu l'effet escompté, bien au contraire.
Dans son ordonnance en date du 10 juillet dernier le TA de Bastia a rejeté la requête de Monsieur A.
Plus récemment, des investigations ont été menées sur place pour tenter de localiser avec précision la provenance de ces croassements réels mais pour le moins mystérieux.
Sur place sont mobilisés Gendarmes, Police Municipale, DGS de la Ville de Calvi, inspecteurs de l'Agence Régionale de Santé, entomologiste...
Un déploiement de forces et de moyens à la hauteur de cette énigme.
Et là encore, le résultat escompté par Monsieur A n'a pas été le bon.
Les enquêteurs qui ont investi la propriété de Madame B ont bien constaté de nombreuses infractions comme par exemple la construction d'un poulailler à distance non réglementaire, le bétonnage illégal du canal de la ville et autres irrégularité mais pas le moindre indice pouvant justifier la présence de ces sacrés crapauds qui empoisonnent la vie de Monsieur A.
Les enquêteurs décident donc de se rendre chez Monsieur A pour à nouveau tenter de voir d'où pourraient provenir ces satanés coassements.
Et la, surprise, les enquêteurs découvrent sur la propriété des épaves de voitures et semi remorque, une trappe de regard obstruée par des batteries, bidons et autres et une rétention de mare d'eau qui sont autant d'endroits humides, propices à la propagation de moustiques et de crapauds.
La aussi d'autres infractions comme la présence de deux chalets en bois, une dalle d'une surface de 220 m2 et autres sont constatées.
En clair, les croassements de crapauds dont se plaignait Monsieur A provenaient de sa propriété.
En clair, Monsieur A se retrouve dans la position de l'arroseur arrosé et du coup Monsieur A et Madame B devront payer la facture des infractions relevées.