"Il est impensable d’abandonne la filière caprine qui doit rester un pilier du modèle agro-sylvo-pastoral de la Corse", c'est de ce postulat que Lionel Mortini, président de l’Office du développement agricole et rural de la Corse (Odarc) est parti pour penser le plan "Capra Corsa, capra viva".
Ce plan élaboré avec les éleveurs caprins et notamment "l’Associu di Capraghji Corsi", passe par la préservation de la race caprine corse qui depuis des années a souvent été croisée avec des races venues du continent. "Depuis quelques années les éleveurs veulent revenir à une race insulaire qui produit certes des quantités de lait moyennes mais plus qualitatives", explique Aurelia Sabiani, présidente de l’Associu di Capraghji Corsi.
Pour les aider à sauvegarder la race et saturer les élevages en boucs de sélection choisis sur critères laitiers maternels et présentant des garanties sanitaires, l'Odarc a créé en 2020, un haras de bouc. L'office achète à l'âge de 4 mois les jeunes boucs pour ensuite les élever à Altiani dans le haras pendant un an. Là-bas, les bêtes ont un suivi de croissance mensuel et sanitaire strict réalisés pour permettre leur revente pour la saillie à l’âge d’un an et demi. Ainsi, en 2020, 21 boucs ont été ramassés et seront vendus en mai 2021. En 2021, 24 boucs ont été ramassés. Cette procédure a permis de gagner 8 élevages au contrôle laitier (une certification de qualité), ce qui amène à 40 le nombre d’élevages suivis à travers la Corse durant la campagne 2020/2021. Pour la futur campagne 2021/2022, il devrait y en avoir 7 de plus.
La cryoconservation génétique
Ce plan élaboré avec les éleveurs caprins et notamment "l’Associu di Capraghji Corsi", passe par la préservation de la race caprine corse qui depuis des années a souvent été croisée avec des races venues du continent. "Depuis quelques années les éleveurs veulent revenir à une race insulaire qui produit certes des quantités de lait moyennes mais plus qualitatives", explique Aurelia Sabiani, présidente de l’Associu di Capraghji Corsi.
Pour les aider à sauvegarder la race et saturer les élevages en boucs de sélection choisis sur critères laitiers maternels et présentant des garanties sanitaires, l'Odarc a créé en 2020, un haras de bouc. L'office achète à l'âge de 4 mois les jeunes boucs pour ensuite les élever à Altiani dans le haras pendant un an. Là-bas, les bêtes ont un suivi de croissance mensuel et sanitaire strict réalisés pour permettre leur revente pour la saillie à l’âge d’un an et demi. Ainsi, en 2020, 21 boucs ont été ramassés et seront vendus en mai 2021. En 2021, 24 boucs ont été ramassés. Cette procédure a permis de gagner 8 élevages au contrôle laitier (une certification de qualité), ce qui amène à 40 le nombre d’élevages suivis à travers la Corse durant la campagne 2020/2021. Pour la futur campagne 2021/2022, il devrait y en avoir 7 de plus.
La cryoconservation génétique
Pour éviter la disparition de la race caprine Corse très bien adaptée à son milieu et aux parcours pastoraux. La chèvre corse a participé à un programme de cryoconservation national. Ainsi en 2020, 2 boucs sélectionnés comme correspondants au standard ont été envoyé à Capgènes, à Poitiers pour tenter de conserver le matériel génétique de la race dans le très long terme, sur plus de 100 ans. Cette année, 3 boucs seront envoyés à Capgènes pour pérenniser cette activité.