Avec une détermination, qui fait froid dans le dos, et une volonté de tuer, qu'ont souligné mille et une vidéos, un commando a, en l'espace de quelques minutes, mené un véritable acte de guerre contre une rédaction, au sein de laquelle soufflait sans doute le plus grand air de liberté du pays, pour la transformer en un horrible camp de la mort où de nombreux confrères ont été abattus sans sommation.
L'horreur s'est paré pour la circonstance de ses pires atours.
On est allé à Charlie Hebdo pour exécuter.
Pour éliminer, au nom de l'intolérance, des journalistes, des confrères qui exprimaient leur différence à leur façon.
Ils savaient les menaces, manifestées par les voies que l'on sait, qui pesaient sur eux, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ont dévié de leur voie.
Charlie Hebdo et nos confrères, exécutés comme dans un scénario de règlement de compte à grand échelle, ont payé au prix fort leur liberté éditoriale et leur totale indépendance.
Mais que l'on ne s'y trompe pas. Le sang qui a coulé mercredi matin à Paris est celui de la presse que l'on a assassiné. Celui de sa liberté !
L'horreur s'est paré pour la circonstance de ses pires atours.
On est allé à Charlie Hebdo pour exécuter.
Pour éliminer, au nom de l'intolérance, des journalistes, des confrères qui exprimaient leur différence à leur façon.
Ils savaient les menaces, manifestées par les voies que l'on sait, qui pesaient sur eux, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ont dévié de leur voie.
Charlie Hebdo et nos confrères, exécutés comme dans un scénario de règlement de compte à grand échelle, ont payé au prix fort leur liberté éditoriale et leur totale indépendance.
Mais que l'on ne s'y trompe pas. Le sang qui a coulé mercredi matin à Paris est celui de la presse que l'on a assassiné. Celui de sa liberté !