Et voilà c’est fini. Les portes de l’hémicycle se sont refermées sur 5 ans de mandature, vendredi à l’issue de la dernière session avant les élections de décembre. Pour autant des dossiers non moins importants ont été étudiés durant ces deux jours de travaux, à l’exemple du Contrat de Plan Etat Région (CPER) 2015-2020 adopté jeudi matin.
Chose notable, malgré la campagne, les conseillers territoriaux ont voté à l’unanimité en faveur de ce gros dossier, qui marque la contractualisation des priorités d’actions, déclinées autour de 7 grands volets, sur lesquelles l’Etat et la région se sont mis d’accord pour investir les 245 millions d’euros d’investissements publics octroyés pour cette période.
Seules quelques remarques émanant des groupes nationalistes et de la droite seront venues alimenter les débats. Et aucune grande opposition au final. Un amendement de Jean Biancucci demandant l’introduction d’une clause de revoyure annuelle du CPER plus tard, le dossier a été adopté sans faire de vagues.
Des investissements dans des secteurs clefs, divisés en 7 grands volets :
- Tout d’abord le volet mobilité multimodale, où devront être dessinées les conditions d'un changement des modes de déplacements en Corse. Le but étant de créer de véritables alternatives à la voiture en développant par exemple l’offre ferroviaire dans les aires urbaines d’Ajaccio et de Bastia.
- Le volet enseignement supérieur, recherche et innovation, qui aura trois objectifs : l’instauration d’un campus universitaire rénové et connecté, le soutien de la dynamique de la recherche en Corse, et l’ouverture de l’enseignement supérieur et la recherche sur son environnement territorial au service de l’innovation.
- Le volet transition écologique et énergétique, où seront soutenues la protection de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles, la prévention des risques, l’économie circulaire et la gestion des déchets.
- Le volet numérique qui aspire à mettre en place une relative parité entre le territoire insulaire et le territoire national et sera assuré au travers cinq mesures : le développement d’une couverture Très Haut Débit équilibrée sur le territoire insulaire, le développement du numérique dans le monde de l’éducation, la structuration d’un pôle d’excellence d’entreprises dans le domaine du numérique, et le renforcement de la collaboration des acteurs de l’information géographique en Corse.
- Le volet emploi, orientation et formation professionnelle, qui sera guidé par deux enjeux : la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2014 « Formation Professionnelle, Emploi et Démocratie Sociale » et la construction à l’échelle de la Corse du futur Contrat de Plan Régional de Développement de l’Orientation et de Formations Professionnelles (CPRDOFP)
- Le volet territorial, sous divisé entre un volet rural ayant notamment pour objectifs l’amélioration des services à la population et la revitalisation économique des territoires ; et le volet urbain qui aura essentiellement pour objectif de résorber la précarité.
- Et enfin le volet consacré à la langue corse qui visera à former les enseignants, à assurer le fonctionnement des centres de séjour et d’études corses, à produire et diffuser des outils pédagogiques performants et à équiper les sites bilingues en ressources numériques.
Manon PERELLI
Chose notable, malgré la campagne, les conseillers territoriaux ont voté à l’unanimité en faveur de ce gros dossier, qui marque la contractualisation des priorités d’actions, déclinées autour de 7 grands volets, sur lesquelles l’Etat et la région se sont mis d’accord pour investir les 245 millions d’euros d’investissements publics octroyés pour cette période.
Seules quelques remarques émanant des groupes nationalistes et de la droite seront venues alimenter les débats. Et aucune grande opposition au final. Un amendement de Jean Biancucci demandant l’introduction d’une clause de revoyure annuelle du CPER plus tard, le dossier a été adopté sans faire de vagues.
Des investissements dans des secteurs clefs, divisés en 7 grands volets :
- Tout d’abord le volet mobilité multimodale, où devront être dessinées les conditions d'un changement des modes de déplacements en Corse. Le but étant de créer de véritables alternatives à la voiture en développant par exemple l’offre ferroviaire dans les aires urbaines d’Ajaccio et de Bastia.
- Le volet enseignement supérieur, recherche et innovation, qui aura trois objectifs : l’instauration d’un campus universitaire rénové et connecté, le soutien de la dynamique de la recherche en Corse, et l’ouverture de l’enseignement supérieur et la recherche sur son environnement territorial au service de l’innovation.
- Le volet transition écologique et énergétique, où seront soutenues la protection de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles, la prévention des risques, l’économie circulaire et la gestion des déchets.
- Le volet numérique qui aspire à mettre en place une relative parité entre le territoire insulaire et le territoire national et sera assuré au travers cinq mesures : le développement d’une couverture Très Haut Débit équilibrée sur le territoire insulaire, le développement du numérique dans le monde de l’éducation, la structuration d’un pôle d’excellence d’entreprises dans le domaine du numérique, et le renforcement de la collaboration des acteurs de l’information géographique en Corse.
- Le volet emploi, orientation et formation professionnelle, qui sera guidé par deux enjeux : la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2014 « Formation Professionnelle, Emploi et Démocratie Sociale » et la construction à l’échelle de la Corse du futur Contrat de Plan Régional de Développement de l’Orientation et de Formations Professionnelles (CPRDOFP)
- Le volet territorial, sous divisé entre un volet rural ayant notamment pour objectifs l’amélioration des services à la population et la revitalisation économique des territoires ; et le volet urbain qui aura essentiellement pour objectif de résorber la précarité.
- Et enfin le volet consacré à la langue corse qui visera à former les enseignants, à assurer le fonctionnement des centres de séjour et d’études corses, à produire et diffuser des outils pédagogiques performants et à équiper les sites bilingues en ressources numériques.
Manon PERELLI