« Les syndicats CGT constatent l’impossibilité de mettre en œuvre les mesures de sécurité nécessaires des établissements scolaires et de petite enfance dont les élus ont la responsabilité» explique Charles Casabianca de l’UD CGT Haute-Corse. «Par conséquent, nous les appelons à ne pas rouvrir ces structures d’accueil ».
Les Unions départementales des syndicats CGT de Corse soutiennent ce courrier et cette demande qui s’inscrit dans la position de la CGT qui œuvre pour un report d’ouverture des établissements scolaires en septembre avec un plan précis et débattu avec l’ensemble des acteurs dont les personnels et leurs représentants.
« Cette position est d’autant plus juste que la présentation du plan national de déconfinement par le Premier Ministre à l’assemblée nationale n’apporte aucun élément nouveau » ajoute Patrice Bossart de l’UD CGT de Corse du Sud. « Il confirme, au contraire, une navigation à vue sous forme de ligne de crête à gérer, entre la poursuite consentie de la pandémie et la reprise de l’activité ».
Pour la CGT l’ annonce d’Edouard Philippe et floue et ambiguë sur la date de réouverture des collèges et lycées, et en contradiction complète avec les recommandations formulées par l’académie de médecine et d’autres instances scientifiques. « Elle est loin de remettre de la confiance et ajoute de l’angoisse par son obstination » renchérit Louis Tomeï, de la CGT de Territoriaux de Corse. «Rouvrir les écoles maternelles et primaires ne consiste qu’à en faire de véritables laboratoires expérimentaux pour les enfants, les personnels et cela au mépris de la priorité que doit être leur santé. Il les place avec les collectivités locales face à une lourde responsabilité de mise en danger de la communauté éducative et des familles et montre manifestement son ignorance sur ce qu’est la réalité quotidienne du travail effectué dans le milieu scolaire ».
Selon la CGT, à l’école, les préconisations du groupe de travail relatives aux modalités du retour des élèves en classe indiquent lucidement qu’il semble impossible de faire respecter les gestes barrières par les plus petits, qui ont besoin de contacts.
« Le Conseil Exécutif, la CDC et les Mairies pourront-ils assurer des classes de douze
élèves ? » questionnent les leaders, «est-ce que tous les Maires auront réunis leur CHSCT ? Est-ce que les centres de gestions dont dépendent les petites communes auront réunis lui aussi le CHSCT et communiqué les prérogatives à mettre en place par les Maires ? Le parc de bus pourrait-il assurer les transports en toute sécurité ? Comment feront les parents, y compris les personnels et enseignants, qui eux aussi ont des enfants ? Tout ce chamboulement pour 8 à 12 jours d’école pour les enfants et, en priorité, les plus petits non autonomes. Cela démontre bien que ce n’est pas la lutte contre les inégalités qui est ici l’objectif, mais celui de renvoyer le plus rapidement les parents au travail »
La CGT rappelle aux élus insulaires que nombre d’élus partout en France, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à la propagation du virus et à la mise en danger des enfants, de leur famille et des personnels.
En Corse, souligne encore le syndicat, les militants CGT qui œuvrent dans ces domaines, ont été consultés et sont unanimes sur la grande dangerosité de ce projet.
« Prenant en compte l’évolution de l’actualité, nous pointons les questions suivantes » conclut Ch.Casabianca. « Quelle responsabilité y compris pénale pourrait avoir nos élus ? Quelle sera la responsabilité y compris pénale des enseignants et personnels qui n’auraient pas réussi à faire respecter les mesures de protection par les enfants ? »
Les Unions départementales des syndicats CGT de Corse soutiennent ce courrier et cette demande qui s’inscrit dans la position de la CGT qui œuvre pour un report d’ouverture des établissements scolaires en septembre avec un plan précis et débattu avec l’ensemble des acteurs dont les personnels et leurs représentants.
« Cette position est d’autant plus juste que la présentation du plan national de déconfinement par le Premier Ministre à l’assemblée nationale n’apporte aucun élément nouveau » ajoute Patrice Bossart de l’UD CGT de Corse du Sud. « Il confirme, au contraire, une navigation à vue sous forme de ligne de crête à gérer, entre la poursuite consentie de la pandémie et la reprise de l’activité ».
Pour la CGT l’ annonce d’Edouard Philippe et floue et ambiguë sur la date de réouverture des collèges et lycées, et en contradiction complète avec les recommandations formulées par l’académie de médecine et d’autres instances scientifiques. « Elle est loin de remettre de la confiance et ajoute de l’angoisse par son obstination » renchérit Louis Tomeï, de la CGT de Territoriaux de Corse. «Rouvrir les écoles maternelles et primaires ne consiste qu’à en faire de véritables laboratoires expérimentaux pour les enfants, les personnels et cela au mépris de la priorité que doit être leur santé. Il les place avec les collectivités locales face à une lourde responsabilité de mise en danger de la communauté éducative et des familles et montre manifestement son ignorance sur ce qu’est la réalité quotidienne du travail effectué dans le milieu scolaire ».
Selon la CGT, à l’école, les préconisations du groupe de travail relatives aux modalités du retour des élèves en classe indiquent lucidement qu’il semble impossible de faire respecter les gestes barrières par les plus petits, qui ont besoin de contacts.
« Le Conseil Exécutif, la CDC et les Mairies pourront-ils assurer des classes de douze
élèves ? » questionnent les leaders, «est-ce que tous les Maires auront réunis leur CHSCT ? Est-ce que les centres de gestions dont dépendent les petites communes auront réunis lui aussi le CHSCT et communiqué les prérogatives à mettre en place par les Maires ? Le parc de bus pourrait-il assurer les transports en toute sécurité ? Comment feront les parents, y compris les personnels et enseignants, qui eux aussi ont des enfants ? Tout ce chamboulement pour 8 à 12 jours d’école pour les enfants et, en priorité, les plus petits non autonomes. Cela démontre bien que ce n’est pas la lutte contre les inégalités qui est ici l’objectif, mais celui de renvoyer le plus rapidement les parents au travail »
La CGT rappelle aux élus insulaires que nombre d’élus partout en France, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à la propagation du virus et à la mise en danger des enfants, de leur famille et des personnels.
En Corse, souligne encore le syndicat, les militants CGT qui œuvrent dans ces domaines, ont été consultés et sont unanimes sur la grande dangerosité de ce projet.
« Prenant en compte l’évolution de l’actualité, nous pointons les questions suivantes » conclut Ch.Casabianca. « Quelle responsabilité y compris pénale pourrait avoir nos élus ? Quelle sera la responsabilité y compris pénale des enseignants et personnels qui n’auraient pas réussi à faire respecter les mesures de protection par les enfants ? »