
Le STC explique qu'il ne comprend pas que " l'on privilégie des matuations à un concours dans le bassin d'emploi local pour pourvoir les postes de de débutants" ainsi que cela est consigné sur l'accord régional relatif à l'insularité ainsi que sur l'accord national relatif à l'évolution des métiers, des compétences et de l'emploi.
Pour le STC la publication de ces postes n'a été effectuée que le 7 Juin dernier au lendemain du premier jour de grève. " Les deux personnes de Montpellier devaient être reçues ce même jour à Bastia et ces deux mutations étaient prévues depuis plusieurs semaines, alors même que les postes n'étaient pas… publiés, ce qui a généré le début du conflit".
Le STC, qui a introduit un référé, demande donc l'annulation des mutations, l'organisation d'un concours local pour pourvoir les trois postes vacants et la mise en place d'un accord d'insularité.
Pour le STC la publication de ces postes n'a été effectuée que le 7 Juin dernier au lendemain du premier jour de grève. " Les deux personnes de Montpellier devaient être reçues ce même jour à Bastia et ces deux mutations étaient prévues depuis plusieurs semaines, alors même que les postes n'étaient pas… publiés, ce qui a généré le début du conflit".
Le STC, qui a introduit un référé, demande donc l'annulation des mutations, l'organisation d'un concours local pour pourvoir les trois postes vacants et la mise en place d'un accord d'insularité.
Le soutien de Femu a Corsica
"Femu a Corsica apporte son soutien au STC de la Société Générale en grève pour obtenir l’application d’un accord d’insularité organisant le recrutement prioritairement sur le bassin d’emploi local.
Au-delà de la légitimité incontestable de cette revendication, ce conflit sectoriel rappelle que les difficultés structurelles inhérentes au sous-développement économique de notre pays auxquelles se trouvent confrontés les jeunes Corses en recherche d’emploi sont aggravées par les effets négatifs de deux phénomènes : d’une part, le politique active de décorsisation des emplois, notamment de cadres, menée par les administrations et certaines grandes entreprises ; d’autre part, l’inexistence d’un cadre juridique global permettant, à l’instar de qui se fait par exemple en Polynésie, de privilégier le recrutement local. Il y a donc urgence à ce que cette dimension soit intégrée dans les travaux menés par l’Assemblée de Corse dans la perspective de la réforme constitutionnelle. Femu a Corsica propose d’ores et déjà que soit engagée une concertation en ce sens avec l’ensemble des forces vives, et notamment les syndicats et les forces politiques partageant cette analyse, aux fins de dégager les grands axes d’une proposition commune en la matière."
Au-delà de la légitimité incontestable de cette revendication, ce conflit sectoriel rappelle que les difficultés structurelles inhérentes au sous-développement économique de notre pays auxquelles se trouvent confrontés les jeunes Corses en recherche d’emploi sont aggravées par les effets négatifs de deux phénomènes : d’une part, le politique active de décorsisation des emplois, notamment de cadres, menée par les administrations et certaines grandes entreprises ; d’autre part, l’inexistence d’un cadre juridique global permettant, à l’instar de qui se fait par exemple en Polynésie, de privilégier le recrutement local. Il y a donc urgence à ce que cette dimension soit intégrée dans les travaux menés par l’Assemblée de Corse dans la perspective de la réforme constitutionnelle. Femu a Corsica propose d’ores et déjà que soit engagée une concertation en ce sens avec l’ensemble des forces vives, et notamment les syndicats et les forces politiques partageant cette analyse, aux fins de dégager les grands axes d’une proposition commune en la matière."