Marius Dragacci, cumule près de 300 000 abonnés sur les réseaux sociaux.
« Bon tu veux que je te chasse quoi et que je te cuisine quoi ? » Cette phrase, vous l’avez peut-être entendue sur les réseaux sociaux, prononcée par un jeune homme brun torse nu sous un tablier à son grand-père. Ces vidéos virales sur le web sont vite devenues la marque de fabrique de Marius Dragacci.
Tout commence il y a un an à Cargèse. Le jeune homme termine sa formation agricole. Dans le flou quant à son avenir, il se consacre au football mais très vite, il change de voie. En attendant de trouver un autre projet, Marius Dragacci passe son temps libre dans l'eau, ou plutôt, sous l'eau. Ce qui l'anime, c'est la pêche au harpon. Poissons en tout genre, poulpes ou même oursins... tout ce qui est comestible passe entre ses mains. Mais le jeune homme ne s'arrête pas à la chasse sous-marine. Casserole en main, lui qui avait fait une première année de bac professionnel cuisine assez tumultueuse, se met naturellement aux fourneaux. Celui qui a la chance de déguster régulièrement ses créations n'est autre que son grand-père, Demetrius Dragacci, l'ancien chef du Service régional de police judiciaire à Ajaccio.
Un jour de pêche presque comme les autres, Marius Dragacci a une idée derrière la tête : il veut filmer le déroulé de sa sortie de pêche sous-marine. « A chaque fois que je pars à la pêche, je demande à mon grand-père ce qu’il veut que je lui ramène. Là, c’était une murène, le poisson des pauvres, celui qui lui rappelle son enfance. », se remémore le jeune corse. Il demande alors à un ami de lui prêter une caméra, se jette à l'eau, cuisine le poisson sur un barbecue installé dans un champ puis le sert à son aïeul. A peine publiée sur les réseaux sociaux, la vidéo Instagram et TikTok fait sensation. Elle comptabilise vite 800 000 vues. À ce moment-là, il l’ignore encore, mais ce sera le début d’une longue série.
La Corse comme terrain de jeu
Issu d’une famille d’artisans boulangers et d’agriculteurs, Marius Dragacci profite des champs, des bêtes de l’exploitation familiale et du décor idyllique de la région de Cargèse pour se créer un véritable terrain de jeu. Réel esthète, il exploite la lumière couchante du soleil et la mer pour sublimer ses créations culinaires. Le jeune homme mise aussi sur des contenus hors normes et se met à confectionner des sandwichs géants ou des fougasses de 40 kilos. Son travail quotidien et acharné paie. Aujourd’hui, ses vidéos comptabilisent plusieurs millions de visionnages et ses réseaux sociaux, plusieurs dizaines de milliers d’abonnés si bien qu’il commence à collaborer avec des marques françaises à résonance internationale.
« C’est devenu un métier qui me prend pas mal de temps. Au début mon grand-père ne me croyait pas, il me disait d’aller planter des oignons. Mais très vite, quand les jeunes ont commencé à le reconnaître dans la rue, il a compris l’ampleur des vidéos », raconte Marius Dragacci.
« Viser le monde »
Si le succès a été fulgurant, le jeune homme ne compte pas se reposer sur ses lauriers. « Le concept est innovant, il est complet, mais il peut lasser. Il faut apporter quelque chose en plus. Que la vidéo ait un but. »
Prochaine étape pour le cuisinier des réseaux, "inviter des célébrités à cuisiner avec lui". Mais au-delà de son île, il entend aussi s'ouvrir au monde et en apprendre plus sur les différentes gastronomies de chaque pays. « Mon but, c’est de viser le monde. Je ne compte pas m’arrêter là. Mais le tout c’est de le faire en gardant les pieds sur terre. »
C'est dans cette optique, qu'il s'est rendu au mois d'avril pêcher de nouvelles espèces à Saint-Martin. A son retour, c'est un poisson ange, une espèce tropicale, qu'il a cuisiné à son grand-père. Résultat : un million de vues. Pari gagné.
Tout commence il y a un an à Cargèse. Le jeune homme termine sa formation agricole. Dans le flou quant à son avenir, il se consacre au football mais très vite, il change de voie. En attendant de trouver un autre projet, Marius Dragacci passe son temps libre dans l'eau, ou plutôt, sous l'eau. Ce qui l'anime, c'est la pêche au harpon. Poissons en tout genre, poulpes ou même oursins... tout ce qui est comestible passe entre ses mains. Mais le jeune homme ne s'arrête pas à la chasse sous-marine. Casserole en main, lui qui avait fait une première année de bac professionnel cuisine assez tumultueuse, se met naturellement aux fourneaux. Celui qui a la chance de déguster régulièrement ses créations n'est autre que son grand-père, Demetrius Dragacci, l'ancien chef du Service régional de police judiciaire à Ajaccio.
Un jour de pêche presque comme les autres, Marius Dragacci a une idée derrière la tête : il veut filmer le déroulé de sa sortie de pêche sous-marine. « A chaque fois que je pars à la pêche, je demande à mon grand-père ce qu’il veut que je lui ramène. Là, c’était une murène, le poisson des pauvres, celui qui lui rappelle son enfance. », se remémore le jeune corse. Il demande alors à un ami de lui prêter une caméra, se jette à l'eau, cuisine le poisson sur un barbecue installé dans un champ puis le sert à son aïeul. A peine publiée sur les réseaux sociaux, la vidéo Instagram et TikTok fait sensation. Elle comptabilise vite 800 000 vues. À ce moment-là, il l’ignore encore, mais ce sera le début d’une longue série.
La Corse comme terrain de jeu
Issu d’une famille d’artisans boulangers et d’agriculteurs, Marius Dragacci profite des champs, des bêtes de l’exploitation familiale et du décor idyllique de la région de Cargèse pour se créer un véritable terrain de jeu. Réel esthète, il exploite la lumière couchante du soleil et la mer pour sublimer ses créations culinaires. Le jeune homme mise aussi sur des contenus hors normes et se met à confectionner des sandwichs géants ou des fougasses de 40 kilos. Son travail quotidien et acharné paie. Aujourd’hui, ses vidéos comptabilisent plusieurs millions de visionnages et ses réseaux sociaux, plusieurs dizaines de milliers d’abonnés si bien qu’il commence à collaborer avec des marques françaises à résonance internationale.
« C’est devenu un métier qui me prend pas mal de temps. Au début mon grand-père ne me croyait pas, il me disait d’aller planter des oignons. Mais très vite, quand les jeunes ont commencé à le reconnaître dans la rue, il a compris l’ampleur des vidéos », raconte Marius Dragacci.
« Viser le monde »
Si le succès a été fulgurant, le jeune homme ne compte pas se reposer sur ses lauriers. « Le concept est innovant, il est complet, mais il peut lasser. Il faut apporter quelque chose en plus. Que la vidéo ait un but. »
Prochaine étape pour le cuisinier des réseaux, "inviter des célébrités à cuisiner avec lui". Mais au-delà de son île, il entend aussi s'ouvrir au monde et en apprendre plus sur les différentes gastronomies de chaque pays. « Mon but, c’est de viser le monde. Je ne compte pas m’arrêter là. Mais le tout c’est de le faire en gardant les pieds sur terre. »
C'est dans cette optique, qu'il s'est rendu au mois d'avril pêcher de nouvelles espèces à Saint-Martin. A son retour, c'est un poisson ange, une espèce tropicale, qu'il a cuisiné à son grand-père. Résultat : un million de vues. Pari gagné.