« Osez la sexualité », c’est le slogan qu’a choisi la Collectivité de Corse pour lancer cette première édition de la semaine de la sexualité. Du 11 au 15 octobre, l’ARS, l’association Corevih, France addiction, Enipse et les acteurs locaux qui œuvrent auprès des jeunes, vont tenter de briser le tabou autour du sexe en répondant aux questions qu’ils se posent.
« Aujourd’hui on va poser un vrai sujet de société puisqu’on aborde beaucoup la thématique dans les séries, sur internet, mais finalement est-ce qu’on en parle bien ? On peut avoir les joues qui rougissent quand on évoque la sexualité mais c’est important d’oser en parler. C’est pour cela que nous avons voulu mailler le territoire avec des acteurs qui savent de quoi ils parlent », explique Lauda Giudicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et de l’égalité femmes-hommes.
Des animations auront ainsi lieux dans les différentes villes de Corse (Bastia, Ajaccio, Corte, L’Ile-Rousse), pour informer sur les maladies sexuellement transmissibles, le Sida, la question du consentement, des agressions sexuelles, des discriminations, du genre et de l’interruption volontaire de grossesse notamment dans les groupes scolaires. « Le but c’est que les jeunes et moins jeunes connaissent les centres de vaccination, de planification qu’ils aient les meilleures informations pour revenir voir les acteurs et parler de leurs questionnements et avoir un accompagnement », continue la conseillère exécutive. Dans cette perspective, l’Agence régionale de santé (ARS) entend « former les acteurs de terrain à ces problématiques. «La santé sexuelle ce n’est pas que les maladies, c’est aussi s’épanouir dans sa sexualité pour expliquer cela nous avons des acteurs dont les actions sont encore méconnues », assure Deborah Moracchini, réferente santé sexuelle à l’ARS.
« Aujourd’hui on va poser un vrai sujet de société puisqu’on aborde beaucoup la thématique dans les séries, sur internet, mais finalement est-ce qu’on en parle bien ? On peut avoir les joues qui rougissent quand on évoque la sexualité mais c’est important d’oser en parler. C’est pour cela que nous avons voulu mailler le territoire avec des acteurs qui savent de quoi ils parlent », explique Lauda Giudicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et de l’égalité femmes-hommes.
Des animations auront ainsi lieux dans les différentes villes de Corse (Bastia, Ajaccio, Corte, L’Ile-Rousse), pour informer sur les maladies sexuellement transmissibles, le Sida, la question du consentement, des agressions sexuelles, des discriminations, du genre et de l’interruption volontaire de grossesse notamment dans les groupes scolaires. « Le but c’est que les jeunes et moins jeunes connaissent les centres de vaccination, de planification qu’ils aient les meilleures informations pour revenir voir les acteurs et parler de leurs questionnements et avoir un accompagnement », continue la conseillère exécutive. Dans cette perspective, l’Agence régionale de santé (ARS) entend « former les acteurs de terrain à ces problématiques. «La santé sexuelle ce n’est pas que les maladies, c’est aussi s’épanouir dans sa sexualité pour expliquer cela nous avons des acteurs dont les actions sont encore méconnues », assure Deborah Moracchini, réferente santé sexuelle à l’ARS.
VIH, Syphilis, Chlamydia
L’association Corevih qui lutte contre le VIH et les autres maladies et infections sexuellement transmissibles en Corse et en Paca a soulevé un taux important des IST sur l’île. En effet, en 2020 dans les Cegidd (centre de dépistage présent à l'hôpital de Bastia et un à Ajaccio ) sur 1 017 tests pour l’hépatite B, 3 sont revenus positifs soit 0,30%. La syphilis est plus répandue puisque 2,11% des personnes testées l’ont (11 personnes sur 511 personnes testées). La Chlamydia reste championne avec 9,08% de positivité. Pour Patricia Enel, présidente de l’association Corevih, ces forts taux s'expliquent par l’insularité : "L’éloignement de certains villages des centres de dépistage sont des freins aux tests et par conséquent un terrain propice au développement des IST".
1 208 IVG en 2020
Du côté de l’interruption volontaire de grossesse, la Corse est bien au-dessus de la moyenne nationale avec pour les 15-49 ans une moyenne à 17,2 pour 1 000 habitants soit 1 208 interventions en 2020. Patricia Pietri, sage-femme au centre de planification éducation familiale de Bastia pense que les causes sont multiples : « on se rend compte que celles qui ont recours aux IVG sont le plus souvent les 22-28 ans. Soit elles ont des contraceptions, soit elles n’en ont pas, faute de moyens », déplore-t-elle.
1 208 IVG en 2020
Du côté de l’interruption volontaire de grossesse, la Corse est bien au-dessus de la moyenne nationale avec pour les 15-49 ans une moyenne à 17,2 pour 1 000 habitants soit 1 208 interventions en 2020. Patricia Pietri, sage-femme au centre de planification éducation familiale de Bastia pense que les causes sont multiples : « on se rend compte que celles qui ont recours aux IVG sont le plus souvent les 22-28 ans. Soit elles ont des contraceptions, soit elles n’en ont pas, faute de moyens », déplore-t-elle.