"Au contraire, chaque année, l’épreuve traverse naturellement de nombreux territoires étrangers à la France. Depuis 1954, Il est même de tradition que le départ de cette compétition internationale, comparable par sa renommée à une coupe du monde de football, soit fréquemment donné hors de France (Donostia 1992, Dublin 1998, Londres 2007, Monaco 2009, Rotterdam 2010, Liège 2012…). La 100e édition qui partira de Portivechju ne déroge pas à la règle.
En ce qui concerne la pertinence de l’organisation du Tour de France en Corse : il est indéniable que sa retransmission internationale constituera une mise en valeur sans précédent de notre pays. Pour Corsica Libera, il est évident que la Corse ne pourra en tirer profit qu’à la condition, d’une part, d’arrêter une réelle politique au service d’un tourisme intégré et maîtrisé, et d’autre part, de fixer rapidement des règles de protection de notre patrimoine foncier et environnemental. Faute de quoi, cette promotion à grande échelle de nos atouts naturels ne fera qu’accentuer le processus de marchandisation spéculative de notre terre actuellement à l’œuvre.
Durant trois jours, la Corse sera sous les projecteurs des caméras de près de 190 pays et 650 médias. 35 Nations seront représentées dans le cadre de l’épreuve. Cet évènement mondial ne doit être compris comme la simple traversée de deux départements français mais doit permettre l’expression du fait national corse au plan international. Comme le font avec efficacité nos frères basques, les Corses doivent se saisir de cette tribune afin de porter à la connaissance de tous la lutte du peuple corse pour la reconnaissance de ses droits nationaux.
Ainsi, tout en laissant se dérouler l’épreuve sportive, Corsica Libera et l’Associu Sulidarità, se donneront les moyens d’interpeller la communauté internationale durant l’épreuve et appelle l’ensemble des Corses, le long des routes, à manifester leur appartenance à un peuple qui se bat légitimement pour sa survie.
Aujourd’hui nous souhaitons solennellement porter à la connaissance de l’ensemble des observateurs les données suivantes :
La Corse de Pasquale Paoli, Nation moderne du siècle des Lumières, fut conquise militairement par la France au XVIIIème siècle qui depuis nie tout droit de notre peuple à la souveraineté. Cependant, l’existence d’un puissant sentiment national constitue un continuum historique jamais démenti, incarné depuis près de quarante ans par la revendication nationaliste moderne.
Aujourd’hui, les organisations du mouvement national représentent en Corse 36% de l’électorat. Dans le même temps, de nombreux élus de la classe politique dite traditionnelle s’approprient les revendications fondamentales du nationalisme corse.
Actuellement, un processus politique est en cours. Il vise à adopter des mesures salutaires en matière d’officialité de la langue corse (adopté à l’unanimité des votants de l’Assemblée de Corse en mai dernier), de foncier (accès à la terre réservé aux citoyens corses résidant depuis 10 ans afin de lutter contre les phénomènes de spéculation et de dépossession foncière), de fiscalité, de pouvoirs normatifs renforcés. Une majorité forte se dégage sur ces questions à l’Assemblée de Corse où siègent les représentants légitimes de toutes les composantes du peuple corse. La France devra nécessairement tenir compte des délibérations à venir, sans quoi, elle sombrerait à nouveau dans le déni de démocratie le plus total.
Enfin, nous attirons l’attention de la communauté internationale sur la situation des prisonniers politiques corses incarcérés en France au mépris des lois dont la libération devra impérativement faire partie de la résolution politique du conflit.
Intantu, a Corsica, Nazione libera di u Mediterraniu indirizza tanti auguri à i participanti durante sti trè ghjorni.
Welcome to Corsica, Free Corsican Corsica is not France."
En ce qui concerne la pertinence de l’organisation du Tour de France en Corse : il est indéniable que sa retransmission internationale constituera une mise en valeur sans précédent de notre pays. Pour Corsica Libera, il est évident que la Corse ne pourra en tirer profit qu’à la condition, d’une part, d’arrêter une réelle politique au service d’un tourisme intégré et maîtrisé, et d’autre part, de fixer rapidement des règles de protection de notre patrimoine foncier et environnemental. Faute de quoi, cette promotion à grande échelle de nos atouts naturels ne fera qu’accentuer le processus de marchandisation spéculative de notre terre actuellement à l’œuvre.
Durant trois jours, la Corse sera sous les projecteurs des caméras de près de 190 pays et 650 médias. 35 Nations seront représentées dans le cadre de l’épreuve. Cet évènement mondial ne doit être compris comme la simple traversée de deux départements français mais doit permettre l’expression du fait national corse au plan international. Comme le font avec efficacité nos frères basques, les Corses doivent se saisir de cette tribune afin de porter à la connaissance de tous la lutte du peuple corse pour la reconnaissance de ses droits nationaux.
Ainsi, tout en laissant se dérouler l’épreuve sportive, Corsica Libera et l’Associu Sulidarità, se donneront les moyens d’interpeller la communauté internationale durant l’épreuve et appelle l’ensemble des Corses, le long des routes, à manifester leur appartenance à un peuple qui se bat légitimement pour sa survie.
Aujourd’hui nous souhaitons solennellement porter à la connaissance de l’ensemble des observateurs les données suivantes :
La Corse de Pasquale Paoli, Nation moderne du siècle des Lumières, fut conquise militairement par la France au XVIIIème siècle qui depuis nie tout droit de notre peuple à la souveraineté. Cependant, l’existence d’un puissant sentiment national constitue un continuum historique jamais démenti, incarné depuis près de quarante ans par la revendication nationaliste moderne.
Aujourd’hui, les organisations du mouvement national représentent en Corse 36% de l’électorat. Dans le même temps, de nombreux élus de la classe politique dite traditionnelle s’approprient les revendications fondamentales du nationalisme corse.
Actuellement, un processus politique est en cours. Il vise à adopter des mesures salutaires en matière d’officialité de la langue corse (adopté à l’unanimité des votants de l’Assemblée de Corse en mai dernier), de foncier (accès à la terre réservé aux citoyens corses résidant depuis 10 ans afin de lutter contre les phénomènes de spéculation et de dépossession foncière), de fiscalité, de pouvoirs normatifs renforcés. Une majorité forte se dégage sur ces questions à l’Assemblée de Corse où siègent les représentants légitimes de toutes les composantes du peuple corse. La France devra nécessairement tenir compte des délibérations à venir, sans quoi, elle sombrerait à nouveau dans le déni de démocratie le plus total.
Enfin, nous attirons l’attention de la communauté internationale sur la situation des prisonniers politiques corses incarcérés en France au mépris des lois dont la libération devra impérativement faire partie de la résolution politique du conflit.
Intantu, a Corsica, Nazione libera di u Mediterraniu indirizza tanti auguri à i participanti durante sti trè ghjorni.
Welcome to Corsica, Free Corsican Corsica is not France."