Pierre-Antoine Villanova, directeur général
« Les clients ont salué le lancement de cette nouvelle compagnie maritime. Nous sommes conscients de l’impact et confiant en l’avenir. Nous avons su fédérer nos marins et ils ont joué le jeu de la ponctualité, de l’amélioration et de l’animation. C’était sans doute la recette du succès.»
Le ton est sérieux, Pierre-Antoine Villanova ne mâche pas ses mots sans doute parce qu’il sait de quoi il parle et surtout de quoi la compagnie qu’il dirige est capable d’afficher au niveau de son savoir-faire et des résultats flatteurs qui en découlent. Sans doute la raison qui le pousse à évoquer le terme de marche en avant amorcée, qui l’incite à parler de franchissement de déferlantes les plus périlleuses. La satisfaction est de mise, la création d’une « nouvelle marque » est évidente tant les engagements ont été tenus et l’ancrage affirmé. En clair, les patrons n’ont pas la grosse tête et c’est sans aucun doute ce qui a fortement été apprécié par les employés qui se sont aussitôt impliqués dans la marche en avant de la compagnie maritime.
Le plus important ? Le client
« Une année après nos débuts, nous avons une entreprise qui se porte très bien, des clients qui sont de retour et, le plus important, l’ensemble de nos personnels qui se sont impliqués à fond avec nous dans ce projet. C’est réconfortant, c’est un signe qui ne trompe pas. Le scepticisme affiché par les marins il y a deux a n’existe plus. On le comprend dans la mesure où les rebondissements qui ont suivis n’étaient pas pour satisfaire ces gens. Ce que nous avons fait ? Je l’avais annoncé il y a tout juste un an : Le plus important pour nous, c’est le client ! Le message est passé. Comme une lettre à la Poste « com’un tinentu à cavallu » disent les anciens…Le client était au centre de nos préoccupations et l’on a dit à tout le monde : si on se concentre tous sur la clientèle, nous réussirons : sourire, qualité de service, horaires respectés, les clients reviendront. Et ils sont revenus. Aujourd’hui, nous avons une équipe totalement engagée dans l’entreprise, des clients qui reviennent et apprécient le changement, et nous avons, je crois, réussi une autre chose : une proximité de management nouvelle. Le patron qui monte à bord, discute avec les marins, les clients, qui évoque la compagnie et donne son avis. Avant, tout cela ne se faisait pas. Nous sommes passés du fonctionnement d’une grande entreprise au fonctionnement d’une entreprise de taille intermédiaire (ETI) engagée, foncièrement régionale, novatrice et proche de sa clientèle. »
- En clair, la mayonnaise a pris ?
Plus vite qu’on ne le pensait. Nous avons un an et demi d’avance par rapport à notre feuille de route, c’est réconfortant. Aujourd’hui, nous avons une entreprise saine, pérenne, économiquement et socialement avec 875 employés, 190 millions d’euros de chiffre d’affaires, 550 000 passagers globalement dont 400 000 sur la Corse cette année, il y a de quoi afficher une certaine sérénité. Aujourd’hui, nous desservons quatre ports en Corse, ce qui nous permet d’être le leader sur le fret, sans oublier les passagers ça va de soi. Nous avons 50% de parts de marché sur le fret, ce qui est énorme avec le transport de 70 000 remorques pleines l’année dernière entre Marseille et la Corse.
400 personnes, des compétences et des partenariats
Pierre- Antoine Villanova a également rappelé que 250 personnes sont employées à plein temps en Corse, auxquelles s’ajoutent 150 saisonniers en période estivale. Sur l’emploi local, cette démarche initiée par la compagnie régionale a commencé il y a un an. L’explication de Pierre-Antoine Villanova est simple et claire :
« Il nous a fallu le temps nécessaire pour trouver les compétences, les embauches ne se sont pas faites au petit bonheur la chance ou parce qu’un tel ou un tel est l’ami du cousin de l’autre. Nous avons réellement recherché des compétences. La preuve, en cherchant comme nous l’avons fait, nous avons effectivement trouvé des gens solides, compétents, beaucoup de marins qui ont envie de travailler avec nous. Sur les CDD, il y avait 20% de nouveaux qui étaient Corses, actuellement, c’est 80% , voilà notre politique. Nous disposons de 90 fournisseurs actifs, de plus en plus de partenariats avec les hôtels, offices de tourisme, les tours opérateurs, voilà les grandes nouveautés mais à cela s’ajoute le partenariat avec le Lycée Maritime de Bastia, afin de les aider dans la formation des jeunes marins, sans oublier le partenariat avec la Marie-Do. Je rappelle que notre site de réservation accepte les dons des clients qui versent ce qu’ils veulent au moment de l’achat de leurs billets, et nous, de notre côté, versons l’équivalent. Nous sommes fiers de ce partenariat entamé il y a trois mois qui va se concrétiser prochainement par une remise de chèque à l’association. »
- Une première année saine qui vous permet de vous projeter vers l’avenir ?
- Certainement. Les arguments qui viennent d’être évoqués nous remplissent d’enthousiasme et nous incitent à nous projeter effectivement. Nous sommes très heureux et fiers de notre première année d’exploitation, pas seulement d’un point de vue économique mais aussi par l’enthousiasme qui s’est dégagé dans nos rapports et le fait que nous sommes conscients de notre rôle économique sur la Corse. Notre objectif c’est bien entendu l’évolution de la flotte, l’investissement prochain, afin d’améliorer notre flotte et en arriver à de meilleurs navires - (propres) lorsque notre trésorerie nous le permettra - mais surtout continuer à développer l’expérience client, afin d’arriver à un équilibre entre le fret et le passager. Il faut donc des navires qui soient adaptés à cela. Notre socle, c’est le fret, et il représente 35% de nos activités. »
Le ton est sérieux, Pierre-Antoine Villanova ne mâche pas ses mots sans doute parce qu’il sait de quoi il parle et surtout de quoi la compagnie qu’il dirige est capable d’afficher au niveau de son savoir-faire et des résultats flatteurs qui en découlent. Sans doute la raison qui le pousse à évoquer le terme de marche en avant amorcée, qui l’incite à parler de franchissement de déferlantes les plus périlleuses. La satisfaction est de mise, la création d’une « nouvelle marque » est évidente tant les engagements ont été tenus et l’ancrage affirmé. En clair, les patrons n’ont pas la grosse tête et c’est sans aucun doute ce qui a fortement été apprécié par les employés qui se sont aussitôt impliqués dans la marche en avant de la compagnie maritime.
Le plus important ? Le client
« Une année après nos débuts, nous avons une entreprise qui se porte très bien, des clients qui sont de retour et, le plus important, l’ensemble de nos personnels qui se sont impliqués à fond avec nous dans ce projet. C’est réconfortant, c’est un signe qui ne trompe pas. Le scepticisme affiché par les marins il y a deux a n’existe plus. On le comprend dans la mesure où les rebondissements qui ont suivis n’étaient pas pour satisfaire ces gens. Ce que nous avons fait ? Je l’avais annoncé il y a tout juste un an : Le plus important pour nous, c’est le client ! Le message est passé. Comme une lettre à la Poste « com’un tinentu à cavallu » disent les anciens…Le client était au centre de nos préoccupations et l’on a dit à tout le monde : si on se concentre tous sur la clientèle, nous réussirons : sourire, qualité de service, horaires respectés, les clients reviendront. Et ils sont revenus. Aujourd’hui, nous avons une équipe totalement engagée dans l’entreprise, des clients qui reviennent et apprécient le changement, et nous avons, je crois, réussi une autre chose : une proximité de management nouvelle. Le patron qui monte à bord, discute avec les marins, les clients, qui évoque la compagnie et donne son avis. Avant, tout cela ne se faisait pas. Nous sommes passés du fonctionnement d’une grande entreprise au fonctionnement d’une entreprise de taille intermédiaire (ETI) engagée, foncièrement régionale, novatrice et proche de sa clientèle. »
- En clair, la mayonnaise a pris ?
Plus vite qu’on ne le pensait. Nous avons un an et demi d’avance par rapport à notre feuille de route, c’est réconfortant. Aujourd’hui, nous avons une entreprise saine, pérenne, économiquement et socialement avec 875 employés, 190 millions d’euros de chiffre d’affaires, 550 000 passagers globalement dont 400 000 sur la Corse cette année, il y a de quoi afficher une certaine sérénité. Aujourd’hui, nous desservons quatre ports en Corse, ce qui nous permet d’être le leader sur le fret, sans oublier les passagers ça va de soi. Nous avons 50% de parts de marché sur le fret, ce qui est énorme avec le transport de 70 000 remorques pleines l’année dernière entre Marseille et la Corse.
400 personnes, des compétences et des partenariats
Pierre- Antoine Villanova a également rappelé que 250 personnes sont employées à plein temps en Corse, auxquelles s’ajoutent 150 saisonniers en période estivale. Sur l’emploi local, cette démarche initiée par la compagnie régionale a commencé il y a un an. L’explication de Pierre-Antoine Villanova est simple et claire :
« Il nous a fallu le temps nécessaire pour trouver les compétences, les embauches ne se sont pas faites au petit bonheur la chance ou parce qu’un tel ou un tel est l’ami du cousin de l’autre. Nous avons réellement recherché des compétences. La preuve, en cherchant comme nous l’avons fait, nous avons effectivement trouvé des gens solides, compétents, beaucoup de marins qui ont envie de travailler avec nous. Sur les CDD, il y avait 20% de nouveaux qui étaient Corses, actuellement, c’est 80% , voilà notre politique. Nous disposons de 90 fournisseurs actifs, de plus en plus de partenariats avec les hôtels, offices de tourisme, les tours opérateurs, voilà les grandes nouveautés mais à cela s’ajoute le partenariat avec le Lycée Maritime de Bastia, afin de les aider dans la formation des jeunes marins, sans oublier le partenariat avec la Marie-Do. Je rappelle que notre site de réservation accepte les dons des clients qui versent ce qu’ils veulent au moment de l’achat de leurs billets, et nous, de notre côté, versons l’équivalent. Nous sommes fiers de ce partenariat entamé il y a trois mois qui va se concrétiser prochainement par une remise de chèque à l’association. »
- Une première année saine qui vous permet de vous projeter vers l’avenir ?
- Certainement. Les arguments qui viennent d’être évoqués nous remplissent d’enthousiasme et nous incitent à nous projeter effectivement. Nous sommes très heureux et fiers de notre première année d’exploitation, pas seulement d’un point de vue économique mais aussi par l’enthousiasme qui s’est dégagé dans nos rapports et le fait que nous sommes conscients de notre rôle économique sur la Corse. Notre objectif c’est bien entendu l’évolution de la flotte, l’investissement prochain, afin d’améliorer notre flotte et en arriver à de meilleurs navires - (propres) lorsque notre trésorerie nous le permettra - mais surtout continuer à développer l’expérience client, afin d’arriver à un équilibre entre le fret et le passager. Il faut donc des navires qui soient adaptés à cela. Notre socle, c’est le fret, et il représente 35% de nos activités. »
Chiffres à la clé
550 000 passagers
192 millions d’euros de chiffre d’affaires
23 millions d’euros investis dans la flotte
416 CDD estivaux
875 CDI
+ 11% traversées passagers
1 million de mètres linéaires de fret
+ 40% de passagers vers la Corse durant la saison
Sardaigne : 2 fois plus de traversées, plus de clients
Afrique du Nord : 175 000 passagers
50 000 fans sur Facebbok