« Depuis 2013, explique la mezzo-soprano russe Katerina Kovanji, fondatrice et directrice artistique du concours, je chante en Corse ». Mais pas seulement. Elle s’est si bien imprégnée de culture corse qu’elle a souhaité intégrer des airs corses à son répertoire.
« Un long chemin », explique t- elle. Car il lui a fallu transposer ces airs, qu’ils soient traditionnels ou plus modernes, en chansons lyriques. En 2020, elle enregistre un album : Corsica Lirica, réalisant ainsi son premier rêve.
L’ambassadrice corso-russe
Mais elle veut aller plus loin. Elle se sent investie d’une mission et c’est sans doute à juste titre qu’on l’a surnommée “l’ambassadrice corso-russe” : « J’ai écouté beaucoup de chansons corses, de nombreuses interprétations. J’ai réalisé la valeur que cela représentait. J’ai eu envie de faire découvrir ces chansons aux autres chanteurs lyriques, partout dans le monde ». Cet autre rêve se concrétise aujourd’hui dans ce concours de chant lyrique organisé avec son époux, David Aïdan, originaire d’Ortale d’Alesani : l’objectif est de faire chanter des chanteurs lyriques de très haut niveau, des professionnels, en langue corse. La langue corse va-t-elle ainsi partir à la conquête du monde ? C’est un beau challenge.
Nombreux sont ceux qui ont répondu présents pour la première phase de présélection : 3005 chanteurs du monde entier ont témoigné leur intérêt pour la démarche. 350 dossiers ont été ouverts et une soixantaine de candidats retenus. Ils ne seront que 32 à se présenter à Ghisonaccia : les mesures de restrictions imposées la semaine dernière par le gouvernement, suite au COVID, ont provoqué des défections de dernière minute. « Mais pour une première édition, ce n’est pas négligeable, se consolent les organisateurs. Et cela nous permettra de mieux nous concentrer autour de leur travail ».
Des chanteurs du bout du monde
Ces chanteurs viennent de partout : d’Europe, bien sûr – Allemagne, Italie, Suisse, Espagne, France – mais aussi de beaucoup plus loin : Hong-Kong, Russie, Mexico, Corée Australie, Porto-Rico, Israël. C’est aussi une découverte pour eux : beaucoup ne savaient même pas où se trouvait la Corse, sur la carte. Ils profitent de l’opportunité pour découvrir l’île, en prolongeant leur séjour : une pratique qui n’est guère fréquente dans ce milieu. La générosité de la commune de Ghisonaccia et de la Communauté de communes, le soutien également de nombreux prestataires privés, mais aussi le support d’entreprises spécialisées dans l’art lyrique qui sont autant de bureaux de recrutement, ont permis de les accueillir « d’une façon extraordinaire », explique Katerina. Ils ont pensé à tout, du transfert de l’aéroport à l’hébergement en bord de mer. « On s’est mis à leur place : c’est un lourd investissement. Il fallait les aider au maximum pour faire en sorte que tout se passe bien ». Tout est donc organisé pour faire de ces quatre jours « un moment de fête, pour qu’on ait une vraie joie à les écouter ».
Le 18 septembre, chaque finaliste devra interpréter un air d’opéra et une chanson corse parmi la sélection proposée par Katerina : « Les chanteurs lyriques ne chantent pas à l’oreille : on lit une partition. Il a donc fallu élaborer les partitions correspondantes ».
Un jury de qualité
Enfin, le jury est lui aussi exceptionnel : à côté de Katerina figureront la diva légendaire Maria-Rosa Carminati – qui a chanté avec Montserrat Caballé et José Carreras – le baryton corse international Jean-Paul Grisoni, l’agent et chanteuse lyrique Riita Ahonen, de Basel, Marguarita Rotondi ; enfin Josepha Giacometti qui représentera la Collectivité territoriale. Ce jury n’est pas seulement là pour juger. Il donnera également des prix », explique Katerina. Au-delà de la réussite de ces journées, l’équipe a un dernier objectif : « Nous voudrions que cela déclenche des réactions de la part d’un public de musiciens amateurs, d’associations de musique, comme il y en a tant en Corse : qu’ils découvrent ainsi le chant lyrique sous un autre angle, non pas comme un spectacle, mais sous cette forme de concours. »
Relèveront-ils le défi en venant assister à la manifestation ? C’est en tout cas le rêve des organisateurs…
Informations pratiques :
Le concours se déroule dans l’église de Ghisonaccia.
Les demi-finales des 16 et 17 septembre ne sont en principe pas ouvertes au public. Mais les amateurs peuvent néanmoins se rapprocher de David Aïdan s’ils sont intéressés (06 61 86 08 60)
18 septembre à 17 heures : finale, ouverte au public
19 septembre à 17 heures : gala ouvert au public et remise des prix
L’entrée est gratuite. Il est néanmoins conseillé de réserver, la jauge imposée limitant le nombre de places (06 61 86 08 60).
« Un long chemin », explique t- elle. Car il lui a fallu transposer ces airs, qu’ils soient traditionnels ou plus modernes, en chansons lyriques. En 2020, elle enregistre un album : Corsica Lirica, réalisant ainsi son premier rêve.
L’ambassadrice corso-russe
Mais elle veut aller plus loin. Elle se sent investie d’une mission et c’est sans doute à juste titre qu’on l’a surnommée “l’ambassadrice corso-russe” : « J’ai écouté beaucoup de chansons corses, de nombreuses interprétations. J’ai réalisé la valeur que cela représentait. J’ai eu envie de faire découvrir ces chansons aux autres chanteurs lyriques, partout dans le monde ». Cet autre rêve se concrétise aujourd’hui dans ce concours de chant lyrique organisé avec son époux, David Aïdan, originaire d’Ortale d’Alesani : l’objectif est de faire chanter des chanteurs lyriques de très haut niveau, des professionnels, en langue corse. La langue corse va-t-elle ainsi partir à la conquête du monde ? C’est un beau challenge.
Nombreux sont ceux qui ont répondu présents pour la première phase de présélection : 3005 chanteurs du monde entier ont témoigné leur intérêt pour la démarche. 350 dossiers ont été ouverts et une soixantaine de candidats retenus. Ils ne seront que 32 à se présenter à Ghisonaccia : les mesures de restrictions imposées la semaine dernière par le gouvernement, suite au COVID, ont provoqué des défections de dernière minute. « Mais pour une première édition, ce n’est pas négligeable, se consolent les organisateurs. Et cela nous permettra de mieux nous concentrer autour de leur travail ».
Des chanteurs du bout du monde
Ces chanteurs viennent de partout : d’Europe, bien sûr – Allemagne, Italie, Suisse, Espagne, France – mais aussi de beaucoup plus loin : Hong-Kong, Russie, Mexico, Corée Australie, Porto-Rico, Israël. C’est aussi une découverte pour eux : beaucoup ne savaient même pas où se trouvait la Corse, sur la carte. Ils profitent de l’opportunité pour découvrir l’île, en prolongeant leur séjour : une pratique qui n’est guère fréquente dans ce milieu. La générosité de la commune de Ghisonaccia et de la Communauté de communes, le soutien également de nombreux prestataires privés, mais aussi le support d’entreprises spécialisées dans l’art lyrique qui sont autant de bureaux de recrutement, ont permis de les accueillir « d’une façon extraordinaire », explique Katerina. Ils ont pensé à tout, du transfert de l’aéroport à l’hébergement en bord de mer. « On s’est mis à leur place : c’est un lourd investissement. Il fallait les aider au maximum pour faire en sorte que tout se passe bien ». Tout est donc organisé pour faire de ces quatre jours « un moment de fête, pour qu’on ait une vraie joie à les écouter ».
Le 18 septembre, chaque finaliste devra interpréter un air d’opéra et une chanson corse parmi la sélection proposée par Katerina : « Les chanteurs lyriques ne chantent pas à l’oreille : on lit une partition. Il a donc fallu élaborer les partitions correspondantes ».
Un jury de qualité
Enfin, le jury est lui aussi exceptionnel : à côté de Katerina figureront la diva légendaire Maria-Rosa Carminati – qui a chanté avec Montserrat Caballé et José Carreras – le baryton corse international Jean-Paul Grisoni, l’agent et chanteuse lyrique Riita Ahonen, de Basel, Marguarita Rotondi ; enfin Josepha Giacometti qui représentera la Collectivité territoriale. Ce jury n’est pas seulement là pour juger. Il donnera également des prix », explique Katerina. Au-delà de la réussite de ces journées, l’équipe a un dernier objectif : « Nous voudrions que cela déclenche des réactions de la part d’un public de musiciens amateurs, d’associations de musique, comme il y en a tant en Corse : qu’ils découvrent ainsi le chant lyrique sous un autre angle, non pas comme un spectacle, mais sous cette forme de concours. »
Relèveront-ils le défi en venant assister à la manifestation ? C’est en tout cas le rêve des organisateurs…
Informations pratiques :
Le concours se déroule dans l’église de Ghisonaccia.
Les demi-finales des 16 et 17 septembre ne sont en principe pas ouvertes au public. Mais les amateurs peuvent néanmoins se rapprocher de David Aïdan s’ils sont intéressés (06 61 86 08 60)
18 septembre à 17 heures : finale, ouverte au public
19 septembre à 17 heures : gala ouvert au public et remise des prix
L’entrée est gratuite. Il est néanmoins conseillé de réserver, la jauge imposée limitant le nombre de places (06 61 86 08 60).