Salle du Palatinu
GFCA-Budva 3-0
Evolution du score: 25-20 (26’). 25-11 (23’), 28-26 (31’)
Spectateurs : 1000 environ
Budva
Nikolic (cap.) (19) .Mamenov (2),, Hurtado (10), Rutecki (2), Prusevic (6), Ivanovic (3).. Libero : Kakcevic.
GFCA
Six de départ : Simovski (cap.) (12), Pétréas (5), Dailey (4), Takaniko (3), Lacassie (12). Libero: Exiga. Ent : F.Ferrandez.
Fautes sur service : 9. Points sur attaque : 32. Points sur contre : 13. Points sur service : 3. Points sur fautes adverses : 15.
Arbitres : MM Guillet et Colados
Face à des modestes monténégrins, balayés à l’aller, le GFCA veut rapidement finir le boulot entamé quinze jours plus tôt. Les Ajacciens, qui alignent Stoilovic, l’une de leurs nouvelles recrues, ne tardent guère à s’installer dans le match. A la faveur d’une bien meilleure fluidité, et profitant des maladresses adverses, ils prennent déjà leurs distances au premier temps mort (8-4). Paradoxalement, le Gaz se fait surprendre par son adversaire, celui-ci alignant un +3 (8-7) qui équilibre les débats. Nikolic parvient même à égaliser (9-9) dans une rencontre au rythme moyen. Si Florian Lacassie, à son avantage, se charge de remettre les pendules à l’heure (13-10), l’équipe monténégraine s’accroche pour revenir de nouveau, grâce, notamment, à Prusevic (13-13, 14-14). On se dit, alors, que la soirée ne s’annonce pas si facile que ça. D’un smatch qui régale le Palatinu, Lacassie, l’homme fort de cette première manche, remet les siens sur les bons rails. Au deuxième temps mort technique, l’écart reste, toutefois, très serré (16-15). Simovski retrouve des couleurs au bon moment, aidé en cela par un Lacassie en habit de gala. Et revoilà le Gaz bien en place à l’amorce du money-time (20-17). Budva ne parvient plus à endiguer les assauts « rouge et bleu » (22-18). Dans cette tourmente, Nikolic s’efforce de résister mais Lacassie, toujours lui, donne six balles de set au Gaz. La première est sauvée. Jovi Simovski allume littéralement le libero adverse et Budva met un genou à terre en moins de 30 minutes (25-20).
Comme un symbole, c’est encore Lacassie qui ouvre le bal du second set. Budva a –t-il laissé ses ultimes forces lors de la première manche ? La suite le démontre rapidement. Simovski ouvre le chemin (3-0). Et le Gaz s’envole rapidement face à des Monténégrins laissés à leur triste sort. Le block « rouge et bleu » est particulièrement solide et l’adversaire accumule les fautes directes (7-0). De sorte que le GFCA fait cavalier seul dans une seconde manche qui s’annonce comme un véritable chemin de croix pour les visiteurs (8-0 au premier temps mort technique en moins de 7 minutes). Le GFCA assure et s’envole vers le gain facile de la deuxième manche (13-5 en 13 minutes). Et un +9 au second temps mort technique (16-7). Et comme Budva accumule toujours les fautes directes (13 lors de deux premières manches), le Gaz file tranquillement vers un 2-0 à la pause (20-9). Stoilovic s’invite à la fête d’une belle attaque gagnante. Simovski finit le boulot en moins de 25 minutes (25-11).
GFCA-Budva 3-0
Evolution du score: 25-20 (26’). 25-11 (23’), 28-26 (31’)
Spectateurs : 1000 environ
Budva
Nikolic (cap.) (19) .Mamenov (2),, Hurtado (10), Rutecki (2), Prusevic (6), Ivanovic (3).. Libero : Kakcevic.
GFCA
Six de départ : Simovski (cap.) (12), Pétréas (5), Dailey (4), Takaniko (3), Lacassie (12). Libero: Exiga. Ent : F.Ferrandez.
Fautes sur service : 9. Points sur attaque : 32. Points sur contre : 13. Points sur service : 3. Points sur fautes adverses : 15.
Arbitres : MM Guillet et Colados
Face à des modestes monténégrins, balayés à l’aller, le GFCA veut rapidement finir le boulot entamé quinze jours plus tôt. Les Ajacciens, qui alignent Stoilovic, l’une de leurs nouvelles recrues, ne tardent guère à s’installer dans le match. A la faveur d’une bien meilleure fluidité, et profitant des maladresses adverses, ils prennent déjà leurs distances au premier temps mort (8-4). Paradoxalement, le Gaz se fait surprendre par son adversaire, celui-ci alignant un +3 (8-7) qui équilibre les débats. Nikolic parvient même à égaliser (9-9) dans une rencontre au rythme moyen. Si Florian Lacassie, à son avantage, se charge de remettre les pendules à l’heure (13-10), l’équipe monténégraine s’accroche pour revenir de nouveau, grâce, notamment, à Prusevic (13-13, 14-14). On se dit, alors, que la soirée ne s’annonce pas si facile que ça. D’un smatch qui régale le Palatinu, Lacassie, l’homme fort de cette première manche, remet les siens sur les bons rails. Au deuxième temps mort technique, l’écart reste, toutefois, très serré (16-15). Simovski retrouve des couleurs au bon moment, aidé en cela par un Lacassie en habit de gala. Et revoilà le Gaz bien en place à l’amorce du money-time (20-17). Budva ne parvient plus à endiguer les assauts « rouge et bleu » (22-18). Dans cette tourmente, Nikolic s’efforce de résister mais Lacassie, toujours lui, donne six balles de set au Gaz. La première est sauvée. Jovi Simovski allume littéralement le libero adverse et Budva met un genou à terre en moins de 30 minutes (25-20).
Comme un symbole, c’est encore Lacassie qui ouvre le bal du second set. Budva a –t-il laissé ses ultimes forces lors de la première manche ? La suite le démontre rapidement. Simovski ouvre le chemin (3-0). Et le Gaz s’envole rapidement face à des Monténégrins laissés à leur triste sort. Le block « rouge et bleu » est particulièrement solide et l’adversaire accumule les fautes directes (7-0). De sorte que le GFCA fait cavalier seul dans une seconde manche qui s’annonce comme un véritable chemin de croix pour les visiteurs (8-0 au premier temps mort technique en moins de 7 minutes). Le GFCA assure et s’envole vers le gain facile de la deuxième manche (13-5 en 13 minutes). Et un +9 au second temps mort technique (16-7). Et comme Budva accumule toujours les fautes directes (13 lors de deux premières manches), le Gaz file tranquillement vers un 2-0 à la pause (20-9). Stoilovic s’invite à la fête d’une belle attaque gagnante. Simovski finit le boulot en moins de 25 minutes (25-11).
(Photos Marcu-Antone Costa)
Reste à conclure, histoire d’éviter, avec les prochaines échéances, des sets supplémentaires. Trop limité dans tous les compartiments du jeu, Budva a, pense-t-on dans les travées du Palatinu, baissé pavillon depuis la fin du premier set. La troisième manche inverse la tendance. Sans doute relâché par sa qualification, le GFCA se laisse surprendre d’entrée (3-4). Buissière permet au Gaz de recoller (5-5, 6-6). Mais Budva fait la course en tête à la faveur d’un bon Hurtado (6-7 et 7-8 au premier temps mort technique). Sentant la menace, le Palatinu donne de la voix mais c’est bien le Gaz qui est la peine sur une nouvelle attaque du Cubain (9-11, 10-12). Si Buissière sonne la révolte, le Gaz doit encore aux maladresses adverses, le fait de revenir (12-15, 14-15). Et c’est en toute logique que les Monténégrins virent au deuxième temps mort avec un +2 dans leur besace (14-16). De son coin de prédilection, Simovski corrige sa mire, le gaz soigne sa réception, varie ses échanges et hausse, dans l’ensemble, son niveau de jeu pour, enfin, prendre l’avantage peu avant le money-time (19-18). Castard redonne un +2 que l’on pense décisif. Les Monténégrins reviennent, pourtant de nulle part et alignent quatre points consécutifs pour mener (20-22). Le GFCA doit puiser dans ses réserves mais Nikolic place une attaque qui donne deux balles de 2-1 à Budva. Stoilovic et le contre ajaccien sauve les meubles (24-24). Dans la foulée, Castard allume la défense monténégrine. On assiste alors à une belle empoignade qui réveille le Palatinu avec ce sauvetage miraculeux d’Exiga. Mais on se rend coup pour coup (25-25, 26-26). Simovski et Castard finissent le boulot (28-26). On aura au moins eu droit à une belle montée d’adrénaline en fin de troisième set. On y est tellement habitués…
Fred Ferrandez : "Une première qualification historique"
« Je craignais surtout l’entame de match. En ayant tellement donné contre Chaumont samedi, avec si peu de rotations, je pensais que l’on serait en difficulté. On a fait un début de match très sérieux. En menant 2-0 on était qualifiés, je ne pouvais pas demander aux joueurs plus. La décompression paraissait logique, on a fait souffler quelques joueurs en faisant tourner. On aurait pu rentrer dans un match compliqué mais on a réussi à revenir. C’est une première qualification en huitièmes de finale, c’est historique. Nous allons essayer, désormais, d’écrire de belles pages de l’histoire du club. »