19 718 décès sont à déplorer depuis le début de l'épidémie en France, selon les chiffres de Jérôme Salomon, soit 395 supplémentaires en 24 heures.
Une entrée en matière du directeur général de la Santé qui a permis de relever une lente "décrue épidémique" mais qui a fait dire à Edouard Philippe que face à l'ampleur de la crise sanitaire "notre vie à partir du 11 mai ne sera pas celle d'avant le confinement, probablement pas avant longtemps".
A ce propos le Premier ministre a précisé qu'il présentera dans les 15 jours un plan pour l'après 11 mai destiné à "organiser notre vie pour les mois qui viennent"
"Cette crise sanitaire va entraîner une crise économique qui ne fait que commencer. Elle sera brutale", a ensuite prévenu Edouard Philippe qui a, hélas, aussi rappelé que "cette crise sanitaire fait encore des morts chaque jour". Et "elle n'est pas terminée", a encore souligne, lucide, le Premier ministre
'Le respect du confinement a produit ses effets"
S'attardant sur le confinement, Edouard Philippe a signalé que " les forces de l'ordre ont procédé à 13,5 millions de contrôles et que 800 000 infractions ont été dressées" et que les mesures prises sur ce plan avaient produit leur effet"
Sur le plan médical, faisant référence aux 644 transferts sanitaires, le chef du gouvernement a signalé que "le système hospitalier avait tenu, grâce à la solidarité nationale et européenne",
"Au pic, nous avons eu 7 100 malades. Ce chiffre a diminué, nous en sommes à 5 744. Après avoir atteint le pic, nous diminuons le chiffre de malades en réanimation jour après jour",
Edouard Philippe a aussi fait le point sur l'importation des masques.
"Cette semaine, nous avons réussi à importer plus de masques que ce que nous consommons".
Le gouvernement a décidé d'augmenter la production nationale de masques. De 4 millions par semaine, la France en produit aujourd'hui plus de 8 millions.
"La plus forte récession connue en France et dans le monde depuis 1945"
Après l'intervention d'Olivier Véran , ministre de la Santé et des solidarités Edouard Philippe abordant les conséquences économiques de la crise sanitaire a indiqué que "cette crise engendrera "la plus forte récession connue en France et dans le monde depuis 1945"
Croissance de -8% en 2020, -36% de l'activité économique, 9 millions de salariés aujourd'hui au chômage partiel : à partir de ce constat Edouard Philippe a défini l'objectif du gouvernement : "sauvegarder ce qui peut l'être pour pouvoir relancer l'économie le moment venu" et sans doute à travers "un plan de relance national européen qui devrait être décidé pour l'après."'
Mais Edouard Philippe a bien insisté sur ce point : "le déconfinement ne se fera que sous deux conditions : le rétablissement de la capacité d'accueil des hôpitaux et la limitation de la circulation du virus".
La suite de la conférence de presse en cliquant sur la photo ou en s uivant ce lien
Une entrée en matière du directeur général de la Santé qui a permis de relever une lente "décrue épidémique" mais qui a fait dire à Edouard Philippe que face à l'ampleur de la crise sanitaire "notre vie à partir du 11 mai ne sera pas celle d'avant le confinement, probablement pas avant longtemps".
A ce propos le Premier ministre a précisé qu'il présentera dans les 15 jours un plan pour l'après 11 mai destiné à "organiser notre vie pour les mois qui viennent"
"Cette crise sanitaire va entraîner une crise économique qui ne fait que commencer. Elle sera brutale", a ensuite prévenu Edouard Philippe qui a, hélas, aussi rappelé que "cette crise sanitaire fait encore des morts chaque jour". Et "elle n'est pas terminée", a encore souligne, lucide, le Premier ministre
'Le respect du confinement a produit ses effets"
S'attardant sur le confinement, Edouard Philippe a signalé que " les forces de l'ordre ont procédé à 13,5 millions de contrôles et que 800 000 infractions ont été dressées" et que les mesures prises sur ce plan avaient produit leur effet"
Sur le plan médical, faisant référence aux 644 transferts sanitaires, le chef du gouvernement a signalé que "le système hospitalier avait tenu, grâce à la solidarité nationale et européenne",
"Au pic, nous avons eu 7 100 malades. Ce chiffre a diminué, nous en sommes à 5 744. Après avoir atteint le pic, nous diminuons le chiffre de malades en réanimation jour après jour",
Edouard Philippe a aussi fait le point sur l'importation des masques.
"Cette semaine, nous avons réussi à importer plus de masques que ce que nous consommons".
Le gouvernement a décidé d'augmenter la production nationale de masques. De 4 millions par semaine, la France en produit aujourd'hui plus de 8 millions.
"La plus forte récession connue en France et dans le monde depuis 1945"
Après l'intervention d'Olivier Véran , ministre de la Santé et des solidarités Edouard Philippe abordant les conséquences économiques de la crise sanitaire a indiqué que "cette crise engendrera "la plus forte récession connue en France et dans le monde depuis 1945"
Croissance de -8% en 2020, -36% de l'activité économique, 9 millions de salariés aujourd'hui au chômage partiel : à partir de ce constat Edouard Philippe a défini l'objectif du gouvernement : "sauvegarder ce qui peut l'être pour pouvoir relancer l'économie le moment venu" et sans doute à travers "un plan de relance national européen qui devrait être décidé pour l'après."'
Mais Edouard Philippe a bien insisté sur ce point : "le déconfinement ne se fera que sous deux conditions : le rétablissement de la capacité d'accueil des hôpitaux et la limitation de la circulation du virus".
La suite de la conférence de presse en cliquant sur la photo ou en s uivant ce lien