« On est un peu KO » souffle Stéphane Bonnafoux, propriétaire de la Brasserie du Diamant, derrière son comptoir spécialement installé à l’entrée de l’établissement pour la vente à emporter. Une activité qui d’ailleurs, ne lui rapporte pas grand chose : « Le drive, c’est plus pour s’occuper moralement que financièrement » confie t-il.
Alors, lorsqu’il a appris que le gouvernement envisageait de prolonger la fermeture des cafés, bars et restaurants jusqu’au 15 janvier, la nouvelle a fait l’effet d’une douche froide. Pour lui, comme pour l’ensemble des établissements du centre-ville, le manque à gagner est « terrible » car à l’inverse des saisonniers, leur vraie saison c’est maintenant, « c’est-à-dire de mi novembre à fin décembre ». Aussi, s’ils se disent conscients du problème sanitaire, tous demandaient à pouvoir retravailler même avec des règles encore plus strictes, car ils jugent leur situation critique.
Alors, lorsqu’il a appris que le gouvernement envisageait de prolonger la fermeture des cafés, bars et restaurants jusqu’au 15 janvier, la nouvelle a fait l’effet d’une douche froide. Pour lui, comme pour l’ensemble des établissements du centre-ville, le manque à gagner est « terrible » car à l’inverse des saisonniers, leur vraie saison c’est maintenant, « c’est-à-dire de mi novembre à fin décembre ». Aussi, s’ils se disent conscients du problème sanitaire, tous demandaient à pouvoir retravailler même avec des règles encore plus strictes, car ils jugent leur situation critique.
"Aucun chiffre, aucune étude ne viennent aujourd’hui justifier ces fermetures"
Des inquiétudes partagées par nombre de cafetiers et restaurateurs, comme l’explique Fred Ruiz, représentant de la branche restauration de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) de Corse : « Le mot qui revient c’est catastrophique et le sentiment qui domine, c’est celui de l’injustice : quelle différence entre nos établissements et les cantines, les restaurants d’entreprises ? Et par rapport au métro, à l’école » s’interroge t-il.
Pour lui, aucun chiffre, aucune étude ne viennent aujourd’hui justifier leur fermeture. Injustice encore, car les professionnels estiment avoir joué le jeu, notamment en faisant de lourds investissements pour appliquer le protocole sanitaire : « On a tout mis en place et on nous laisse entendre qu’on sera les derniers à ouvrir… » relève Fred Ruiz, amer.
Alors, les cafetiers et restaurateurs ont décidé d’agir. Au moins deux actions sont en cours de préparation. Le 26 novembre, l’Umih appelle à la mobilisation les syndicats professionnels, mais plus largement l’ensemble de la société corse. « Un rassemblement d’union » pour réclamer le vote du plan Salvezza è Rilanciu par l’Assemblée de Corse. Pour Fred Ruiz, « il est important que les élus votent unanimement ce projet ».
Un rassemblement à Ajaccio et un autre à Bastia sont prévus.
Plusieurs mobilisations prévues à Ajaccio
Du côté d’Ajaccio, un collectif de soutien et de défense des bars et restaurants, créé par Antoine Orizoli, propriétaire du Café Latin, prépare également une action « probablement pour le 1er décembre, en tout cas le jour de l’ouverture des commerces ».
Une ouverture symbolique des cafés, bars et restaurants, toute la journée, « quoi qu’il en coûte » commente Antoine Orizoli, reprenant à son compte la formule présidentielle. « Sur Ajaccio, une cinquantaine de professionnels a déjà rejoint le mouvement » annonce t-il, et des contacts ont été pris à Bastia, mais également sur le continent, pour faire grandir l’initiative.
L’objectif ? « Montrer qu’on ne veut pas plus d’aides mais simplement travailler comme les autres ».
Seront-ils entendus par le gouvernement ?
Des inquiétudes partagées par nombre de cafetiers et restaurateurs, comme l’explique Fred Ruiz, représentant de la branche restauration de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) de Corse : « Le mot qui revient c’est catastrophique et le sentiment qui domine, c’est celui de l’injustice : quelle différence entre nos établissements et les cantines, les restaurants d’entreprises ? Et par rapport au métro, à l’école » s’interroge t-il.
Pour lui, aucun chiffre, aucune étude ne viennent aujourd’hui justifier leur fermeture. Injustice encore, car les professionnels estiment avoir joué le jeu, notamment en faisant de lourds investissements pour appliquer le protocole sanitaire : « On a tout mis en place et on nous laisse entendre qu’on sera les derniers à ouvrir… » relève Fred Ruiz, amer.
Alors, les cafetiers et restaurateurs ont décidé d’agir. Au moins deux actions sont en cours de préparation. Le 26 novembre, l’Umih appelle à la mobilisation les syndicats professionnels, mais plus largement l’ensemble de la société corse. « Un rassemblement d’union » pour réclamer le vote du plan Salvezza è Rilanciu par l’Assemblée de Corse. Pour Fred Ruiz, « il est important que les élus votent unanimement ce projet ».
Un rassemblement à Ajaccio et un autre à Bastia sont prévus.
Plusieurs mobilisations prévues à Ajaccio
Du côté d’Ajaccio, un collectif de soutien et de défense des bars et restaurants, créé par Antoine Orizoli, propriétaire du Café Latin, prépare également une action « probablement pour le 1er décembre, en tout cas le jour de l’ouverture des commerces ».
Une ouverture symbolique des cafés, bars et restaurants, toute la journée, « quoi qu’il en coûte » commente Antoine Orizoli, reprenant à son compte la formule présidentielle. « Sur Ajaccio, une cinquantaine de professionnels a déjà rejoint le mouvement » annonce t-il, et des contacts ont été pris à Bastia, mais également sur le continent, pour faire grandir l’initiative.
L’objectif ? « Montrer qu’on ne veut pas plus d’aides mais simplement travailler comme les autres ».
Seront-ils entendus par le gouvernement ?