"Tous les cabinets de kinésithérapie doivent être fermés. Les "kinés" qui ne respectent pas cette mesure risquent des sanctions qui peuvent aller jusqu'à la radiation s'il est établi qu'ils ont contribué à la propagation du virus". Jean-Pierre-Albertini, président du conseil interrégional de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes Paca et Corse est formel.
Mais ce n'est pas pour autant que leurs patients n'ont plus droit aux soins.
"Aujourd'hui les télé-soins nous permettent de les soulager à distance, et à la faveur de la réalisation d'actes prioritaires, ou non reportables, nous pouvons intervenir chez eux" souligne t-il encore, en précisant, que dans ces conditions, le "kiné" est plus apte à s'entourer de toutes précautions indispensables pour éviter la propagation du Covid-19.
"A l'inverse dans les cabinets, il est vraiment difficile de contrôler les patients, de savoir par où ils sont passés ou ce qu'ils ont fait avant. Dans ce cas nous risquerions, après coup, d'être nous mêmes des vecteurs potentiels du virus."
C'est la raison pour laquelle, malgré un référé en Conseil d'Etat, la fermeture de tous les cabinets de kinésithérapie a été décidée.
Mais aujourd'hui, la mesure est plus ou moins respectée, selon Jean-Pierre Albertini.
L'inactivité imposée pendant un temps les masseurs-kinésithérapeutes n'a cependant pas résisté aux besoins des "actes prioritaires ou non reportables" de leurs patients.
Depuis, on le sait, les "kinés" peuvent intervenir à domicile.
En respectant les gestes barrières.
Et en s'entourant de toutes les précautions qu'il convient d'observer en cette période de crise sanitaire.
Reste que les masques sont une denrée rare pour la corporation.
"Au début de l'épidémie puisque nos cabinets étaient fermés, on a estimé que nous n'avions pas besoin de masques. Aujourd'hui la situation, avec les interventions à domicile, a évolué mais nous avons droit en tout et pour tout à… 6 masques par semaine, à raison de 2 par jour pendant 3 jours" regrette le président du conseil interrégional de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes Paca et Corse.
Une demande de complément de la dotation a été effectuée auprès de l'Agence régionale de la Santé, qui avait calqué sa distribution sur les quotas nationaux, et les présidents du Conseil exécutif et de l'Assemblée de Corse ont été alertés de la situation avec une supplique, forte, de pallier le manque de masques.
L'écho n'est pas encore revenu d'Ajaccio.
Mais ce n'est pas pour autant que leurs patients n'ont plus droit aux soins.
"Aujourd'hui les télé-soins nous permettent de les soulager à distance, et à la faveur de la réalisation d'actes prioritaires, ou non reportables, nous pouvons intervenir chez eux" souligne t-il encore, en précisant, que dans ces conditions, le "kiné" est plus apte à s'entourer de toutes précautions indispensables pour éviter la propagation du Covid-19.
"A l'inverse dans les cabinets, il est vraiment difficile de contrôler les patients, de savoir par où ils sont passés ou ce qu'ils ont fait avant. Dans ce cas nous risquerions, après coup, d'être nous mêmes des vecteurs potentiels du virus."
C'est la raison pour laquelle, malgré un référé en Conseil d'Etat, la fermeture de tous les cabinets de kinésithérapie a été décidée.
Mais aujourd'hui, la mesure est plus ou moins respectée, selon Jean-Pierre Albertini.
L'inactivité imposée pendant un temps les masseurs-kinésithérapeutes n'a cependant pas résisté aux besoins des "actes prioritaires ou non reportables" de leurs patients.
Depuis, on le sait, les "kinés" peuvent intervenir à domicile.
En respectant les gestes barrières.
Et en s'entourant de toutes les précautions qu'il convient d'observer en cette période de crise sanitaire.
Reste que les masques sont une denrée rare pour la corporation.
"Au début de l'épidémie puisque nos cabinets étaient fermés, on a estimé que nous n'avions pas besoin de masques. Aujourd'hui la situation, avec les interventions à domicile, a évolué mais nous avons droit en tout et pour tout à… 6 masques par semaine, à raison de 2 par jour pendant 3 jours" regrette le président du conseil interrégional de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes Paca et Corse.
Une demande de complément de la dotation a été effectuée auprès de l'Agence régionale de la Santé, qui avait calqué sa distribution sur les quotas nationaux, et les présidents du Conseil exécutif et de l'Assemblée de Corse ont été alertés de la situation avec une supplique, forte, de pallier le manque de masques.
L'écho n'est pas encore revenu d'Ajaccio.