Le communiqué de l’Eveque
Photo Michel Luccioni
Ce 28 avril, le Premier ministre a présenté les mesures de déconfinement qui se mettront progressivement en place en France à partir du 11 mai.
L’Eglise catholique a bien conscience de la gravité de la crise et de la difficulté à prendre des décisions politiques justes et équilibrées dans ce contexte. Depuis le début, elle a fait preuve d’une grande responsabilité et a montré sa capacité à adapter ses pratiques dans le souci du bien commun. Dans cet esprit, les évêques de France ont élaboré et présenté au gouvernement un plan de déconfinement progressif de l’Eglise catholique.
Celui-ci prévoyait en particulier, dès la mi-mai, des célébrations liturgiques publiques respectant les gestes barrières prônés par le gouvernement. Il n’en n’a pas été tenu compte. Je le regrette profondément. Doit-on tenir pour accessoire ce qui pour des millions de personnes fait partie de l’essentiel ?
La situation des personnes âgées en EHPAD nous a rappelé que la santé physique n’est pas le tout d’une vie humaine, et que le besoin relationnel est aussi vital. Doit-on tenir pour négligeable la dimension spirituelle de la vie de nos concitoyens ?
Les mois qui viennent s’annoncent difficiles. Nous n’aurons pas simplement besoin de compétences en immunologie ou en économie ; nous aurons besoin de cohésion sociale et d’espérance.
Messieurs les responsables politiques, ne muselez pas l’Eglise !
Faites-lui confiance et laissez-la prendre sa part dans l’effort collectif et global nécessaire à la traversée de cette crise.
Permettez que des aménagements soient possibles – en tenant compte de la diversité des situations – pour que la liberté de culte soit respectée dès la fin du confinement.
L’Eglise catholique a bien conscience de la gravité de la crise et de la difficulté à prendre des décisions politiques justes et équilibrées dans ce contexte. Depuis le début, elle a fait preuve d’une grande responsabilité et a montré sa capacité à adapter ses pratiques dans le souci du bien commun. Dans cet esprit, les évêques de France ont élaboré et présenté au gouvernement un plan de déconfinement progressif de l’Eglise catholique.
Celui-ci prévoyait en particulier, dès la mi-mai, des célébrations liturgiques publiques respectant les gestes barrières prônés par le gouvernement. Il n’en n’a pas été tenu compte. Je le regrette profondément. Doit-on tenir pour accessoire ce qui pour des millions de personnes fait partie de l’essentiel ?
La situation des personnes âgées en EHPAD nous a rappelé que la santé physique n’est pas le tout d’une vie humaine, et que le besoin relationnel est aussi vital. Doit-on tenir pour négligeable la dimension spirituelle de la vie de nos concitoyens ?
Les mois qui viennent s’annoncent difficiles. Nous n’aurons pas simplement besoin de compétences en immunologie ou en économie ; nous aurons besoin de cohésion sociale et d’espérance.
Messieurs les responsables politiques, ne muselez pas l’Eglise !
Faites-lui confiance et laissez-la prendre sa part dans l’effort collectif et global nécessaire à la traversée de cette crise.
Permettez que des aménagements soient possibles – en tenant compte de la diversité des situations – pour que la liberté de culte soit respectée dès la fin du confinement.
+ Olivier de Germay
Évêque d’Ajaccio