De nombreux Corses attendent avec impatience de se rendre dans les salons de beauté dès ce 11 mai. A l'image de l'engouement pour la réouverture des coiffeurs, les femmes et hommes de l'île se sont empressés de réserver toutes sortes de prestations : manucures, épilations, soins du corps et du visage...
Pour éviter la propagation du virus, et ainsi une deuxième vague, les professionnels de l'esthétique qui sont plus de 250 sur l'île, ont pris de grandes précautions. La Confédération nationale artisane des instituts de beauté (CNAIB) de Corse qui compte une trentaine d’adhérents, a prévu un protocole et des fiches sanitaires très strictes pour accueillir ses clients. La représentante de la CNAIB de Haute-Corse et Corse-du-Sud, Pascale Manfredi explique."Dans notre métier, la distanciation sociale est impossible à tenir. Il a donc fallu très vite s'organiser et s'équiper pour que nous puissions réouvrir les instituts lundi."
Des barrières sanitaires strictes et coûteuses
Le protocole impose donc un port du masque obligatoire pour les professionnels, un gel hydroalcoolique à disposition des clients mais aussi la désinfection de la cabine et un temps d'attente de 20 minutes entre chaque prestation. Pour les soins rapprochés, le port d'une visière est obligatoire. Les instituts pourront se réserver le droit de ne pas accepter les clientes sans masques.
Mais les précautions imposées par l'Etat ont un coût. De nombreuses propriétaires de salons de beauté ont déjà fait part de leur inquiétude à Pascale Manfredi quant à l'aspect financier qu'induit la désinfection et le matériel à usage unique.
" A présent nous devrons utiliser des draps jetables sur nos tables de soins. La désinfection et les produits sont coûteux et nous font perdre de la clientèle. Par exemple, si je prenais 6 personnes habituellement, avec le temps d'attente entre chaque cliente je n'en prendrai que 4 à présent. Cela se répercutera peut-être sur le prix de la prestation.", souligne la représentante de la CNAIB.
Les clientes au rendez-vous
Pour éviter un flux trop important de personnes dans les instituts, les rendez-vous deviennent dans la majorité des instituts obligatoires.
Emmanuelle Godefroi, propriétaire de deux instituts à Bastia est ravie de pouvoir accueillir dans de bonnes conditions sa clientèle : "Pendant une semaine mes salons affichent complet. La semaine d'après, il y a, déjà, beaucoup de rendez-vous. Je suis très heureuse car je travaille depuis bientôt deux mois sur cette réouverture et les clientes sont très bienveillantes. Ça fait chaud au cœur. "
Pour éviter la propagation du virus, et ainsi une deuxième vague, les professionnels de l'esthétique qui sont plus de 250 sur l'île, ont pris de grandes précautions. La Confédération nationale artisane des instituts de beauté (CNAIB) de Corse qui compte une trentaine d’adhérents, a prévu un protocole et des fiches sanitaires très strictes pour accueillir ses clients. La représentante de la CNAIB de Haute-Corse et Corse-du-Sud, Pascale Manfredi explique."Dans notre métier, la distanciation sociale est impossible à tenir. Il a donc fallu très vite s'organiser et s'équiper pour que nous puissions réouvrir les instituts lundi."
Des barrières sanitaires strictes et coûteuses
Le protocole impose donc un port du masque obligatoire pour les professionnels, un gel hydroalcoolique à disposition des clients mais aussi la désinfection de la cabine et un temps d'attente de 20 minutes entre chaque prestation. Pour les soins rapprochés, le port d'une visière est obligatoire. Les instituts pourront se réserver le droit de ne pas accepter les clientes sans masques.
Mais les précautions imposées par l'Etat ont un coût. De nombreuses propriétaires de salons de beauté ont déjà fait part de leur inquiétude à Pascale Manfredi quant à l'aspect financier qu'induit la désinfection et le matériel à usage unique.
" A présent nous devrons utiliser des draps jetables sur nos tables de soins. La désinfection et les produits sont coûteux et nous font perdre de la clientèle. Par exemple, si je prenais 6 personnes habituellement, avec le temps d'attente entre chaque cliente je n'en prendrai que 4 à présent. Cela se répercutera peut-être sur le prix de la prestation.", souligne la représentante de la CNAIB.
Les clientes au rendez-vous
Pour éviter un flux trop important de personnes dans les instituts, les rendez-vous deviennent dans la majorité des instituts obligatoires.
Emmanuelle Godefroi, propriétaire de deux instituts à Bastia est ravie de pouvoir accueillir dans de bonnes conditions sa clientèle : "Pendant une semaine mes salons affichent complet. La semaine d'après, il y a, déjà, beaucoup de rendez-vous. Je suis très heureuse car je travaille depuis bientôt deux mois sur cette réouverture et les clientes sont très bienveillantes. Ça fait chaud au cœur. "