Des photos dégradées de la statue de Notre-Dame de la Serra à Calvi, postées sur les réseaux sociaux ont provoqué, à juste titre, un immense élan de colère et d'indignation. Aussitôt, l'acte de profanation d'un lieu de culte était avancé, sans que l'on connaisse véritablement les tenants et les aboutissants de cette affaire. Premiers visés par des commentaires pour le moins virulents : les jeunes de Calvi qui n'ont pas été épargnés.
Si certains dans leurs commentaires sont restés sans voix, en revanche d'autres ont laissé libre cours à leur colère et à leur imagination, déversant au passage un lot d'insultes et de haine en direction du ou des auteurs des faits.
Pourtant, après renseignements pris auprès des services de Gendarmerie on constatera que ces jugements hâtifs des internautes sont bien loin de la réalité.
Les gendarmes de Calvi ont en effet interpellé, à la demande de la famille, un homme âgé de 34 ans, souffrant de troubles bipolaires. Placé depuis dans un établissement spécialisé, l'homme aurait, sans véritable raison, escaladé le promontoire rocheux et déposé sur les épaules de la Vierge un sac contenant une substance noirâtre.
En revanche, pour ce qui est de la main droite manquant à la statue de la Vierge, il semblerait que celle-ci ait été, déjà, fragilisée et qu'elle n'aurait pas résisté à un violent orage remontant à ... plusieurs semaines !
Bien que l'enquête suive toujours son cours, aujourd'hui on ne peut donc pas parler d'acte de profanation d'un lieu de culte et encore moins d'exactions de jeunes de Calvi.
Si certains dans leurs commentaires sont restés sans voix, en revanche d'autres ont laissé libre cours à leur colère et à leur imagination, déversant au passage un lot d'insultes et de haine en direction du ou des auteurs des faits.
Pourtant, après renseignements pris auprès des services de Gendarmerie on constatera que ces jugements hâtifs des internautes sont bien loin de la réalité.
Les gendarmes de Calvi ont en effet interpellé, à la demande de la famille, un homme âgé de 34 ans, souffrant de troubles bipolaires. Placé depuis dans un établissement spécialisé, l'homme aurait, sans véritable raison, escaladé le promontoire rocheux et déposé sur les épaules de la Vierge un sac contenant une substance noirâtre.
En revanche, pour ce qui est de la main droite manquant à la statue de la Vierge, il semblerait que celle-ci ait été, déjà, fragilisée et qu'elle n'aurait pas résisté à un violent orage remontant à ... plusieurs semaines !
Bien que l'enquête suive toujours son cours, aujourd'hui on ne peut donc pas parler d'acte de profanation d'un lieu de culte et encore moins d'exactions de jeunes de Calvi.